Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 100

Statue Tshokwe, Style du pays d'origine,...

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 109.915 $ - 164.873 $
Zuschlagspreis:
60.000 €
ca. 65.949 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 100

Statue Tshokwe, Style du pays d'origine,...

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 109.915 $ - 164.873 $
Zuschlagspreis:
60.000 €
ca. 65.949 $
Beschreibung:

Statue Tshokwe, Style du pays d'origine, Région de Muzamba, Angola Époque présumée: XIXe siècle Bois à patine sombre et laquée H. 49 cm Sovereign figure with the features of the civilizing hero Tshibinda Illunga Tshokwe, in the syle of the origin country, Muzamba aera, Angola H. 19.3 in Provenance: - Collection privée française Publication: - François Neyt, Arts traditionnels et histoire au Zaïre, 1981, p. 238. - Marie-Louise Bastin, La sculpture Tshokwe, 1982, fig. 60, p. 117. Comme le confirment Marie-Louise Bastin et François Neyt, cette œuvre appartient à l'ensemble de la statuaire royale des grandes chefferies du centre de l'Angola qui disparurent pendant la période dite de l'expansion -vers le Congo et la Zambie- durant la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce mouvement migratoire fut une des causes de la disparition de toute statuaire royale réalisée comme l'écrit Bastin «sous l'impulsion du souverain pour sa plus grande gloire et celle de ses ancêtres». A l'époque des grandes chefferies, coexistaient deux centres de style principaux localisés à Moxico et à Muzamba. Le style de Moxico est célèbre pour les fameuses statues des Musées de Lisbonne, Porto, Berlin et Fort Worth ainsi que pour celle de l'ancienne collection René Rasmussen qui représentent le héros chasseur et civilisateur Tshibinda Illunga. Les conquérants Lunda imposèrent en effet son culte ainsi que la sacralité du pouvoir au centre de l'Angola dès le XVe siècle et y introduisirent des techniques de chasse perfectionnées. Le second style, celui de Muzamba, conserve la puissance, l'expressivité et le raffinement des détails anatomiques caractérisant le style de Moxico. Il offre cependant une plus nette tendance à la stylisation, notamment dans le traitement des visages au prognathisme souvent prononcé et sans doute influencé par la sculpture des masques. Les exemplaires les plus célèbres de l'atelier de Muzumba ornent les cimaises du Musée de Berlin, un autre appartient aux collections d'Isaac Pailès et de Jean-Claude Bellier. François Neyt, qui a étudié et publié cette œuvre dès 1982, la décrit en ces termes: Taillée dans un bois sombre, de 49 cm de hauteur, l'effigie de Tshibinda Ilunga est représentée en posture debout, de façon dynamique. Le visage ovoïde légèrement incliné au front ample et dégagé libère délicatement une fine accentuation centrale, l'arête nasale qui se termine par un nez réaliste, triangulaire, aux narines dégagées. Deux arcades sourcilières gonflées en arc de cercle sont modelées au-dessus d'une orbite formant un ovale parfait au rebord nettement découpé. Les paupières égales sont closes en deux plans épannelés. Les joues modelées enserrent le plan buccal largement ouvert, aux lèvres épaisses épousant, elles aussi, l'allure ovale des cavités oculaires. Le filtre nasal est perceptible. La dentition très forte entrouvre la bouche. Le menton suit le mouvement ovoïde de la tête jusqu'au pavillon de l'oreille épanouie en spirale. La coiffure complexe, propre aux chefs et aux notables tshokwe, porte le nom de mutwe wa keyandal débute par une double volute élevée et sinueuse encadrant le haut du front en forme de diadème. Trois coques en forme de tresse descendent vers la nuque. Au centre, dans le dos, elle tombe droite; les deux coques latérales, s'entrouvrent en une large bande ajourée, remontant vers le haut et attachées par une broche. Au sommet de la tête, une tige centrale circulaire se dresse à l'endroit de la fontanelle. (1) Le cou finement modelé se lie au plan des épaules empreintes de tension, un peu tendues vers l'avant. Le tronc, d'une immense sensibilité, est lisse, tombe droit, et dégage discrètement les seins et l'ombilic en pastille. La fluidité des formes s'inscrit dans la position des bras et des jambes révélant la grande maîtrise du Maître-sculpteur. Les bras repliés vers l'avant sont fracturés au-dessus du poignet. Les coudes tirés en arrière soulignent la tension du chef qui tenait en mains deux emblèmes d'autorité. De mêm

Auktionsarchiv: Los-Nr. 100
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Statue Tshokwe, Style du pays d'origine, Région de Muzamba, Angola Époque présumée: XIXe siècle Bois à patine sombre et laquée H. 49 cm Sovereign figure with the features of the civilizing hero Tshibinda Illunga Tshokwe, in the syle of the origin country, Muzamba aera, Angola H. 19.3 in Provenance: - Collection privée française Publication: - François Neyt, Arts traditionnels et histoire au Zaïre, 1981, p. 238. - Marie-Louise Bastin, La sculpture Tshokwe, 1982, fig. 60, p. 117. Comme le confirment Marie-Louise Bastin et François Neyt, cette œuvre appartient à l'ensemble de la statuaire royale des grandes chefferies du centre de l'Angola qui disparurent pendant la période dite de l'expansion -vers le Congo et la Zambie- durant la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce mouvement migratoire fut une des causes de la disparition de toute statuaire royale réalisée comme l'écrit Bastin «sous l'impulsion du souverain pour sa plus grande gloire et celle de ses ancêtres». A l'époque des grandes chefferies, coexistaient deux centres de style principaux localisés à Moxico et à Muzamba. Le style de Moxico est célèbre pour les fameuses statues des Musées de Lisbonne, Porto, Berlin et Fort Worth ainsi que pour celle de l'ancienne collection René Rasmussen qui représentent le héros chasseur et civilisateur Tshibinda Illunga. Les conquérants Lunda imposèrent en effet son culte ainsi que la sacralité du pouvoir au centre de l'Angola dès le XVe siècle et y introduisirent des techniques de chasse perfectionnées. Le second style, celui de Muzamba, conserve la puissance, l'expressivité et le raffinement des détails anatomiques caractérisant le style de Moxico. Il offre cependant une plus nette tendance à la stylisation, notamment dans le traitement des visages au prognathisme souvent prononcé et sans doute influencé par la sculpture des masques. Les exemplaires les plus célèbres de l'atelier de Muzumba ornent les cimaises du Musée de Berlin, un autre appartient aux collections d'Isaac Pailès et de Jean-Claude Bellier. François Neyt, qui a étudié et publié cette œuvre dès 1982, la décrit en ces termes: Taillée dans un bois sombre, de 49 cm de hauteur, l'effigie de Tshibinda Ilunga est représentée en posture debout, de façon dynamique. Le visage ovoïde légèrement incliné au front ample et dégagé libère délicatement une fine accentuation centrale, l'arête nasale qui se termine par un nez réaliste, triangulaire, aux narines dégagées. Deux arcades sourcilières gonflées en arc de cercle sont modelées au-dessus d'une orbite formant un ovale parfait au rebord nettement découpé. Les paupières égales sont closes en deux plans épannelés. Les joues modelées enserrent le plan buccal largement ouvert, aux lèvres épaisses épousant, elles aussi, l'allure ovale des cavités oculaires. Le filtre nasal est perceptible. La dentition très forte entrouvre la bouche. Le menton suit le mouvement ovoïde de la tête jusqu'au pavillon de l'oreille épanouie en spirale. La coiffure complexe, propre aux chefs et aux notables tshokwe, porte le nom de mutwe wa keyandal débute par une double volute élevée et sinueuse encadrant le haut du front en forme de diadème. Trois coques en forme de tresse descendent vers la nuque. Au centre, dans le dos, elle tombe droite; les deux coques latérales, s'entrouvrent en une large bande ajourée, remontant vers le haut et attachées par une broche. Au sommet de la tête, une tige centrale circulaire se dresse à l'endroit de la fontanelle. (1) Le cou finement modelé se lie au plan des épaules empreintes de tension, un peu tendues vers l'avant. Le tronc, d'une immense sensibilité, est lisse, tombe droit, et dégage discrètement les seins et l'ombilic en pastille. La fluidité des formes s'inscrit dans la position des bras et des jambes révélant la grande maîtrise du Maître-sculpteur. Les bras repliés vers l'avant sont fracturés au-dessus du poignet. Les coudes tirés en arrière soulignent la tension du chef qui tenait en mains deux emblèmes d'autorité. De mêm

Auktionsarchiv: Los-Nr. 100
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen