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Auktionsarchiv: Los-Nr. 81

SAND, GEORGE. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À FLAUBERT. 26 AVRIL 1870. 1 P. RÉPONSE À FLAUBERT, À COURT D'ARGENT.

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.696 $ - 2.262 $
Zuschlagspreis:
2.750 €
ca. 3.110 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 81

SAND, GEORGE. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À FLAUBERT. 26 AVRIL 1870. 1 P. RÉPONSE À FLAUBERT, À COURT D'ARGENT.

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.696 $ - 2.262 $
Zuschlagspreis:
2.750 €
ca. 3.110 $
Beschreibung:

Sand, George LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À GUSTAVE FLAUBERT. NOHANT 3 H. DU MATIN, 26 [AVRIL 1870]. Une p. in-8 (205 x 135 mm). Signée "G. Sand" sur un feuillet à son chiffre. En réponse à une lettre de Flaubert, à court d’argent et se plaignant des procédés de l’éditeur Michel Lévy à son égard. "Lévy m’écrit qu’il a beaucoup d’amitié pour toi et qu’il fera tout ce qui peut [pour] te le prouver. Je lui ai écris, comme de moi-même, et il ira te voir. Ne pars pas sans l’avoir vu, ce sera incessamment. Je t’embrasse, on va bien chez nous, mais je ne peux partir encore". L’éditeur rendra visite à Flaubert quelques jours plus tard mais sa proposition de prêt sous condition d’un prochain roman à lui devoir scandalisera l’écrivain qui décide alors de mettre fin à leur collaboration. Il ne lui donnera plus que sa préface pour les Bonnes Chansons de Bouilhet, "quant au reste, j’entends désormais être parfaitement libre. N-I ni, c’est fini" (lettre à G. Sand, 29 avril 1870). Références : Flaubert, Correspondance, IV, p. 182. Provenance : René Descharmes (1881-1925) ; voir lot 62.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 81
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Sand, George LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À GUSTAVE FLAUBERT. NOHANT 3 H. DU MATIN, 26 [AVRIL 1870]. Une p. in-8 (205 x 135 mm). Signée "G. Sand" sur un feuillet à son chiffre. En réponse à une lettre de Flaubert, à court d’argent et se plaignant des procédés de l’éditeur Michel Lévy à son égard. "Lévy m’écrit qu’il a beaucoup d’amitié pour toi et qu’il fera tout ce qui peut [pour] te le prouver. Je lui ai écris, comme de moi-même, et il ira te voir. Ne pars pas sans l’avoir vu, ce sera incessamment. Je t’embrasse, on va bien chez nous, mais je ne peux partir encore". L’éditeur rendra visite à Flaubert quelques jours plus tard mais sa proposition de prêt sous condition d’un prochain roman à lui devoir scandalisera l’écrivain qui décide alors de mettre fin à leur collaboration. Il ne lui donnera plus que sa préface pour les Bonnes Chansons de Bouilhet, "quant au reste, j’entends désormais être parfaitement libre. N-I ni, c’est fini" (lettre à G. Sand, 29 avril 1870). Références : Flaubert, Correspondance, IV, p. 182. Provenance : René Descharmes (1881-1925) ; voir lot 62.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 81
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
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