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Auktionsarchiv: Los-Nr. 143

RARE PLAT EN ARGENT PAR BIENNAIS DU SERVICE DE CAMPAGNE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER À SES GRANDES ARME

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 16.337 $ - 21.783 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 143

RARE PLAT EN ARGENT PAR BIENNAIS DU SERVICE DE CAMPAGNE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER À SES GRANDES ARME

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 16.337 $ - 21.783 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

RARE PLAT EN ARGENT PAR BIENNAIS DU SERVICE DE CAMPAGNE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER À SES GRANDES ARME Plat rond en argent (950 millièmes), à bordure ciselée d'une frise de palmettes, le marli gravé aux grandes armes impériales de Napoléon Ier. Bon état général, traces d’usage. Paris, 1809-1819. Poinçon de titre au 2e coq, poinçon de garantie à tête de Minerve. Orfèvre : Martin-Guillaume-Biennais, avec barrette ‘BIENNAIS’. Numérotée « 140 ». D. 27,3 cm. Poids : 744,3 g. Provenance - Service de campagne de l’empereur Napoléon Ier. - Louis II, prince de Monaco (1870-1949), puis par descendance. - Vente de l’extraordinaire collection napoléonienne du Palais princier de Monaco, Giquello & Osenat, 16 novembre 2014, lot 73 (adjugé 21.000 €). Historique En campagne, Napoléon utilisait un service ordinaire en argent livré par Biennais. Cette argenterie de voyage était conçue pour résister au mieux aux déplacements incessants. Deux types d'assiettes aux armes de l'Empereur semblent l'avoir composé : le premier très simple, à bord uni, le second plus élaboré, bordé de palmettes et destiné à l’Empereur et aux convives de marque. Dans la nuit du 18 au 19 juin 1815, la berline impériale, conservée aujourd'hui au musée de Malmaison, fut abandonnée par Napoléon, contraint de fuir précipitamment, et laissée aux Prussiens. Une boîte contenant « des objets de table en argent » fut trouvée sous le siège, fracturée à la hache, et son contenu partagé comme butin de guerre : « Waterloo, vers 5 heures du soir, le premier valet de chambre Marchand apprend par le piqueur Novarraz qu'un corps prussien venait de se joindre aux anglais de Wellington qui, en dépit des furieuses attaques françaises, se maintenaient encore. C'était l'avant-garde de Blucher qui avait échappé à Grouchy. Marchand s'alarme et cela d'autant plus que le "Mameluck" Saint-Denis lui dit: "...que ça va mal...". Marchand fait alors part de son anxiété au Général Fouler, Premier Ecuyer, qui lui recommande de "se garder d'en laisser rien paraître et que c'était contre son avis que les équipages se trouvaient si près du champ de bataille...", c'est-à-dire à la Ferme du Caillou où l'Empereur avait passé la nuit du 17 au 18 juin. Mieux encore, la berline de l'Empereur, contrairement à l'usage, se trouvait sur le champ de bataille même. Une heure après, Marchand qui entend la mousqueterie se rapprocher prend les dispositions de départ des Equipages de l'Empereur. À quelque kilomètres de là, sur la route de Charleroi à Genappe, déjà les fuyards paraissent, toute une "foule qui ne cesse d'accroître autour des chevaux cabrés, des équipages renversés et des chevaux abandonnés..." et qui déferle vers le petit pont du village qui enjambe la Dyle, dont "l'étroitesse provoque un épouvantable encombrement..." (Théo Fleischmann). "Sans ordres, confondus, fuyant devant la Cavalerie prusienne, c'est à qui arriverait le plus vite de l'autre côté du pont" (Capitaine Coignet). Cependant, Napoléon, vaincu, a retrouvé sa voiture arrêtée au seuil de Genappe, il s'y installe mais doit l'abandonner précipitamment devant les prussiens qui font un "Hourra!!..." Ce sont les fusiliers du 15e régiment et leur chef Von Keller qui s'emparent de la berline tandis que d'autres troupes, dont les hommes du bataillon de Fusiliers n°25, s'emparent d'autres voitures des Equipages. Le pillage qui avait été autorisé comme butin de guerre commença. Sous le siège de la berline impériale sera trouvé dans une boîte qui est fracturée à la hache "des objets de table en argent" et à l'intérieur de la voiture, le chapeau de l'Empereur, une épée et dans la doublure de son "uniforme de rechange, un milon de diaments". Le fameux butin sera pendant plusieurs jours échangé pour des sommes dérisoires ou bien souvent pour boire dans les tavernes. » (texte de la Fondation Napoléon). Oeuvre en rapport Un plat identique appellé « assiette » de 27,2 cm de diamètre se trouve dans la collection de la Fondation Napoléon, inv. 1158, exposée à la Lég

Auktionsarchiv: Los-Nr. 143
Auktion:
Datum:
26.05.2023
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

RARE PLAT EN ARGENT PAR BIENNAIS DU SERVICE DE CAMPAGNE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER À SES GRANDES ARME Plat rond en argent (950 millièmes), à bordure ciselée d'une frise de palmettes, le marli gravé aux grandes armes impériales de Napoléon Ier. Bon état général, traces d’usage. Paris, 1809-1819. Poinçon de titre au 2e coq, poinçon de garantie à tête de Minerve. Orfèvre : Martin-Guillaume-Biennais, avec barrette ‘BIENNAIS’. Numérotée « 140 ». D. 27,3 cm. Poids : 744,3 g. Provenance - Service de campagne de l’empereur Napoléon Ier. - Louis II, prince de Monaco (1870-1949), puis par descendance. - Vente de l’extraordinaire collection napoléonienne du Palais princier de Monaco, Giquello & Osenat, 16 novembre 2014, lot 73 (adjugé 21.000 €). Historique En campagne, Napoléon utilisait un service ordinaire en argent livré par Biennais. Cette argenterie de voyage était conçue pour résister au mieux aux déplacements incessants. Deux types d'assiettes aux armes de l'Empereur semblent l'avoir composé : le premier très simple, à bord uni, le second plus élaboré, bordé de palmettes et destiné à l’Empereur et aux convives de marque. Dans la nuit du 18 au 19 juin 1815, la berline impériale, conservée aujourd'hui au musée de Malmaison, fut abandonnée par Napoléon, contraint de fuir précipitamment, et laissée aux Prussiens. Une boîte contenant « des objets de table en argent » fut trouvée sous le siège, fracturée à la hache, et son contenu partagé comme butin de guerre : « Waterloo, vers 5 heures du soir, le premier valet de chambre Marchand apprend par le piqueur Novarraz qu'un corps prussien venait de se joindre aux anglais de Wellington qui, en dépit des furieuses attaques françaises, se maintenaient encore. C'était l'avant-garde de Blucher qui avait échappé à Grouchy. Marchand s'alarme et cela d'autant plus que le "Mameluck" Saint-Denis lui dit: "...que ça va mal...". Marchand fait alors part de son anxiété au Général Fouler, Premier Ecuyer, qui lui recommande de "se garder d'en laisser rien paraître et que c'était contre son avis que les équipages se trouvaient si près du champ de bataille...", c'est-à-dire à la Ferme du Caillou où l'Empereur avait passé la nuit du 17 au 18 juin. Mieux encore, la berline de l'Empereur, contrairement à l'usage, se trouvait sur le champ de bataille même. Une heure après, Marchand qui entend la mousqueterie se rapprocher prend les dispositions de départ des Equipages de l'Empereur. À quelque kilomètres de là, sur la route de Charleroi à Genappe, déjà les fuyards paraissent, toute une "foule qui ne cesse d'accroître autour des chevaux cabrés, des équipages renversés et des chevaux abandonnés..." et qui déferle vers le petit pont du village qui enjambe la Dyle, dont "l'étroitesse provoque un épouvantable encombrement..." (Théo Fleischmann). "Sans ordres, confondus, fuyant devant la Cavalerie prusienne, c'est à qui arriverait le plus vite de l'autre côté du pont" (Capitaine Coignet). Cependant, Napoléon, vaincu, a retrouvé sa voiture arrêtée au seuil de Genappe, il s'y installe mais doit l'abandonner précipitamment devant les prussiens qui font un "Hourra!!..." Ce sont les fusiliers du 15e régiment et leur chef Von Keller qui s'emparent de la berline tandis que d'autres troupes, dont les hommes du bataillon de Fusiliers n°25, s'emparent d'autres voitures des Equipages. Le pillage qui avait été autorisé comme butin de guerre commença. Sous le siège de la berline impériale sera trouvé dans une boîte qui est fracturée à la hache "des objets de table en argent" et à l'intérieur de la voiture, le chapeau de l'Empereur, une épée et dans la doublure de son "uniforme de rechange, un milon de diaments". Le fameux butin sera pendant plusieurs jours échangé pour des sommes dérisoires ou bien souvent pour boire dans les tavernes. » (texte de la Fondation Napoléon). Oeuvre en rapport Un plat identique appellé « assiette » de 27,2 cm de diamètre se trouve dans la collection de la Fondation Napoléon, inv. 1158, exposée à la Lég

Auktionsarchiv: Los-Nr. 143
Auktion:
Datum:
26.05.2023
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Frankreich
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