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Auktionsarchiv: Los-Nr. 196

Rare pendule en marbre blanc et bronze

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 33.889 $ - 47.445 $
Zuschlagspreis:
69.000 €
ca. 93.534 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 196

Rare pendule en marbre blanc et bronze

Schätzpreis
25.000 € - 35.000 €
ca. 33.889 $ - 47.445 $
Zuschlagspreis:
69.000 €
ca. 93.534 $
Beschreibung:

Rare pendule en marbre blanc et bronze très finement ciselé à l'or mat et l'or brillant, symbolisant la Fidélité. Le cadran et le mouvement sont signés LEPAUTE Horloger du Roi. Il indique les heures et les minutes en chiffre arabe, par tranche de cinq; et les secondes par une aiguille en acier bleui. Elle est à décor à l'amortissement, de deux amours, l'un tenant une couronne de roses couronnant un épagneul ou un King Charles reposant sur des nuées. Les chutes à guirlandes de fleurs rubanées. A la partie inférieure, les attributs de l'Amour: torche, carquois et un couple de colombes une aile cassée, recevant la béquée. Base à ressaut, ornée d'une frise à masques dans des encadrements à rinceaux de feuilles d'acanthe. Sur les côtés des guirlandes de fleurs et fruits, rubanés Attribuée à GOUTHIERE Epoque Louis XVI Balancier à compensation H: 50 - L: 43 - P: 17 cm La composition de cette pendule reprend quasiment à l'identique un modèle qui apparaît sur un dessin de console et de bronzes d'ameublement par La Rue, daté vers 1780, conservé au Musée des Arts décoratifs à Paris (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzenarbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, Band I, p.251, fig.4.6.23). Le modèle du groupe sommital dit « à l'allégorie de la fidélité » est repris sur le cartonnier d'un bureau plat de Riesener conservé à Waddesdon Manor (voir G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild at Waddesdon Manor), ainsi que sur le somptueux bureau à cylindre de Louis XV débuté par Jean-François Oeben et terminé par Riesener, visible dans les collections du musée national du Château de Versailles (reproduit dans D. Meyer, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 1, Les meubles royaux prestigieux, Dijon, 2002, p.122-131, catalogue n°33). A notre connaissance, uniquement trois autres pendules de ce type, avec quelques variantes dans le traitement du socle et offrant parfois une inversion du putto supportant le cadran dans le bas, sont connues. La première, le cadran signé Ferdinand Berthoud est passée en vente chez Christie's, à Londres, le 26 novembre 1970, lot 7, puis a figuré à la galerie Franck Partridge; la deuxième, le cadran également signé Lepaute horloger du roi, a été vendue c h e z Sotheby's, à New York, le 19 novembre 1993, lot 13 ; enfin, la dernière , le cadran de Robin horloger, se trouvait anciennement dans la célèbre collection de Monsieur Akram Ojjeh (vente Sotheby's, Monaco, les 25-26 juin 1979, lot 140) et est illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, op.cit., p.251, fig.4.6.22. Les quatre pendules présentent une qualité de fonte et de ciselure exceptionnelle qui permet de les rapprocher de l'oeuvre des plus habiles bronziers- ciseleurs de l'époque tels que Thomire, Rémond ou Gouthière; elles ont dues être réalisées sous la supervision de l'un des plus importants marchands-merciers parisiens du temps, probablement Dominique Daguerre Lepaute Horloger du roi: Compte tenu de la date de réalisation de la pendule que nous présentons, il s'agit probablement de la signature de Jean-Baptiste Lepaute, dit le jeune (1727-1802), plutôt que de celle de son frère, Jean-André- dit l'aîné (1720-1789) qui arrête sa carrière en 1775. Fils d'André Lepaute et d'Elisabeth Doulet, il vient s'installer à Paris vers la fin des années 1740 ou dans les premières années de la décennie suivante. En 1758, il se marie avec Marie-Thérèse-Victoire Chardon. Après avoir rejoint son frère dans la capitale, il complète sa formation auprès de ce dernier. Il reçoit le titre d'Horloger du Roi au même titre que son frère ainé et prend sa succession dans le logement des Galeries du Louvre en septembre 1775. Il obtient sa maîtrise de maître horloger le 20 décembre 1776 comme apprenti des galeries du Louvre et connaît pendant plus d'une dizaine d'années une grande notoriété auprès des amateurs et collectionneurs parisiens et européens. Le 14 mai 1789, il se retire des affaires, mais demeure une des g

Auktionsarchiv: Los-Nr. 196
Auktion:
Datum:
25.11.2011
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Rare pendule en marbre blanc et bronze très finement ciselé à l'or mat et l'or brillant, symbolisant la Fidélité. Le cadran et le mouvement sont signés LEPAUTE Horloger du Roi. Il indique les heures et les minutes en chiffre arabe, par tranche de cinq; et les secondes par une aiguille en acier bleui. Elle est à décor à l'amortissement, de deux amours, l'un tenant une couronne de roses couronnant un épagneul ou un King Charles reposant sur des nuées. Les chutes à guirlandes de fleurs rubanées. A la partie inférieure, les attributs de l'Amour: torche, carquois et un couple de colombes une aile cassée, recevant la béquée. Base à ressaut, ornée d'une frise à masques dans des encadrements à rinceaux de feuilles d'acanthe. Sur les côtés des guirlandes de fleurs et fruits, rubanés Attribuée à GOUTHIERE Epoque Louis XVI Balancier à compensation H: 50 - L: 43 - P: 17 cm La composition de cette pendule reprend quasiment à l'identique un modèle qui apparaît sur un dessin de console et de bronzes d'ameublement par La Rue, daté vers 1780, conservé au Musée des Arts décoratifs à Paris (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzenarbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, Band I, p.251, fig.4.6.23). Le modèle du groupe sommital dit « à l'allégorie de la fidélité » est repris sur le cartonnier d'un bureau plat de Riesener conservé à Waddesdon Manor (voir G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild at Waddesdon Manor), ainsi que sur le somptueux bureau à cylindre de Louis XV débuté par Jean-François Oeben et terminé par Riesener, visible dans les collections du musée national du Château de Versailles (reproduit dans D. Meyer, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 1, Les meubles royaux prestigieux, Dijon, 2002, p.122-131, catalogue n°33). A notre connaissance, uniquement trois autres pendules de ce type, avec quelques variantes dans le traitement du socle et offrant parfois une inversion du putto supportant le cadran dans le bas, sont connues. La première, le cadran signé Ferdinand Berthoud est passée en vente chez Christie's, à Londres, le 26 novembre 1970, lot 7, puis a figuré à la galerie Franck Partridge; la deuxième, le cadran également signé Lepaute horloger du roi, a été vendue c h e z Sotheby's, à New York, le 19 novembre 1993, lot 13 ; enfin, la dernière , le cadran de Robin horloger, se trouvait anciennement dans la célèbre collection de Monsieur Akram Ojjeh (vente Sotheby's, Monaco, les 25-26 juin 1979, lot 140) et est illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, op.cit., p.251, fig.4.6.22. Les quatre pendules présentent une qualité de fonte et de ciselure exceptionnelle qui permet de les rapprocher de l'oeuvre des plus habiles bronziers- ciseleurs de l'époque tels que Thomire, Rémond ou Gouthière; elles ont dues être réalisées sous la supervision de l'un des plus importants marchands-merciers parisiens du temps, probablement Dominique Daguerre Lepaute Horloger du roi: Compte tenu de la date de réalisation de la pendule que nous présentons, il s'agit probablement de la signature de Jean-Baptiste Lepaute, dit le jeune (1727-1802), plutôt que de celle de son frère, Jean-André- dit l'aîné (1720-1789) qui arrête sa carrière en 1775. Fils d'André Lepaute et d'Elisabeth Doulet, il vient s'installer à Paris vers la fin des années 1740 ou dans les premières années de la décennie suivante. En 1758, il se marie avec Marie-Thérèse-Victoire Chardon. Après avoir rejoint son frère dans la capitale, il complète sa formation auprès de ce dernier. Il reçoit le titre d'Horloger du Roi au même titre que son frère ainé et prend sa succession dans le logement des Galeries du Louvre en septembre 1775. Il obtient sa maîtrise de maître horloger le 20 décembre 1776 comme apprenti des galeries du Louvre et connaît pendant plus d'une dizaine d'années une grande notoriété auprès des amateurs et collectionneurs parisiens et européens. Le 14 mai 1789, il se retire des affaires, mais demeure une des g

Auktionsarchiv: Los-Nr. 196
Auktion:
Datum:
25.11.2011
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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