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Auktionsarchiv: Los-Nr. 283

Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge

Schätzpreis
3.500 € - 4.500 €
ca. 4.559 $ - 5.861 $
Zuschlagspreis:
6.800 €
ca. 8.857 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 283

Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge

Schätzpreis
3.500 € - 4.500 €
ca. 4.559 $ - 5.861 $
Zuschlagspreis:
6.800 €
ca. 8.857 $
Beschreibung:

Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge griotte, ou bronze ciselé et doré. Elle est à décor, à la partie supérieure, de personnages tirés de l'histoire de Paul et Virginie. Au centre, un tertre d'où émerge un palmier, est entouré d'un noir et de deux enfants. Le cadran signé KINABLE, à Paris, indique les heures en chiffre romain, les minutes en chiffre arabe, par tanche de quinze, ainsi que les quantièmes. La base présente au centre une frise dans le goût de Clodion, figurant l'Autel de l'Amour. Latéralement des plaques à décor de personnages à l'Antique. Petits pieds toupies. Encadrement de perles et cannelures à asperges. Epoque Louis XVI (palmier possiblement réduit et quelques éclats) H: 59 - L: 58 - P: 19,5 cm Avant la fin du XVIIIème siècle, le noir constitue rarement un thème décoratif pour les créations horlogères françaises et plus largement européennes. C'est véritablement à la fin de l'Ancien Régime, plus précisément dans la dernière décennie du XVIIIème siècle et dans les premières années du siècle suivant, qu'apparaissent les premiers modèles de pendules dites «au nègre» ou «au sauvage». Elles font écho à un courant philosophique développé dans quelques grands ouvrages littéraires et historiques, notamment Atala de Chateaubriand qui restaure l'idéal chrétien, le chef-d'oeuvre de Daniel Defoe publié en 1719: Robinson Crusoé et le célèbre roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre publié en 1787: Paul et Virginie, qui dépeint l'innocence de l'Homme et qui connut un immense succès. Ce dernier décrit l'histoire de deux jeunes enfants vivant sur l'Île de France (future Île Maurice) qui, bien que de deux familles différentes, furent élevés ensemble comme frère et soeur. A l'adolescence, Paul et Virginie tombent éperdument amoureux, mais ces sentiments sont freinés par la mère de la jeune fille qui envoie Virginie étudier en France. Plusieurs années plus tard, le Saint-Géran, navire la ramenant sur l'île, s'échoue sur les rochers et Virginie meurt sous les yeux de Paul inconsolable qui succombera à la douleur de la perte de sa dulcinée. Quelques créations horlogères de la fin du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant reprennent le thème de Paul et Virginie, auquel souvent est associé le personnage de Domingue, esclave de l'Île de France, confident et soutien des deux jeunes héros. Parmi les exemplaires répertoriés citons particulièrement: un premier modèle, figurant Virginie et Domingue sous un grand limonier, conservé au musée François Duesberg à Mons et illustré dans le catalogue de l'exposition «De noir et d'or», Pendules «au bon sauvage», Musée royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, 1993; ainsi qu'un second, illustrant Paul et Virginie portés sur un palanquin par deux sauvages, qui appartient également aux collections du musée François Duesberg (reproduit dans Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, Pendules à sujets exotiques et bronzes dorés français, p.11). La pendule que nous proposons représente un rocher sommé d'un palmier sur lequel sont assis de part et d'autre Domingue et Paul et Virginie; si le thème ne présente pas une originalité particulière en comparaison des deux exemplaires précédemment cités, c'est le matériau dans lequel est réalisé le sujet, le marbre blanc statuaire, qui fait de cet exemplaire, certainement unique, l'un des plus beaux modèles à ce jour répertoriés. De plus, le cadran émaillé porte la signature Kinable à Paris, marque de l'un des plus meilleurs horlogers parisiens du temps. Dieudonné Kinable (mort après 1815) figure parmi les plus importants horlogers parisiens de l'époque. Installé n°131 Palais Royal, il fut notamment l'un des plus importants acheteurs de caisses de pendules en porcelaine de type lyre auprès de la manufacture de Sèvres en faisant l'acquisition de vingt-et-un boîtiers de ce modèle dans différentes couleurs. Il savait s'entourer des meilleurs collaborateurs, en faisant particulièrement travailler pour les cadrans de ses r

Auktionsarchiv: Los-Nr. 283
Auktion:
Datum:
10.04.2013
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge griotte, ou bronze ciselé et doré. Elle est à décor, à la partie supérieure, de personnages tirés de l'histoire de Paul et Virginie. Au centre, un tertre d'où émerge un palmier, est entouré d'un noir et de deux enfants. Le cadran signé KINABLE, à Paris, indique les heures en chiffre romain, les minutes en chiffre arabe, par tanche de quinze, ainsi que les quantièmes. La base présente au centre une frise dans le goût de Clodion, figurant l'Autel de l'Amour. Latéralement des plaques à décor de personnages à l'Antique. Petits pieds toupies. Encadrement de perles et cannelures à asperges. Epoque Louis XVI (palmier possiblement réduit et quelques éclats) H: 59 - L: 58 - P: 19,5 cm Avant la fin du XVIIIème siècle, le noir constitue rarement un thème décoratif pour les créations horlogères françaises et plus largement européennes. C'est véritablement à la fin de l'Ancien Régime, plus précisément dans la dernière décennie du XVIIIème siècle et dans les premières années du siècle suivant, qu'apparaissent les premiers modèles de pendules dites «au nègre» ou «au sauvage». Elles font écho à un courant philosophique développé dans quelques grands ouvrages littéraires et historiques, notamment Atala de Chateaubriand qui restaure l'idéal chrétien, le chef-d'oeuvre de Daniel Defoe publié en 1719: Robinson Crusoé et le célèbre roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre publié en 1787: Paul et Virginie, qui dépeint l'innocence de l'Homme et qui connut un immense succès. Ce dernier décrit l'histoire de deux jeunes enfants vivant sur l'Île de France (future Île Maurice) qui, bien que de deux familles différentes, furent élevés ensemble comme frère et soeur. A l'adolescence, Paul et Virginie tombent éperdument amoureux, mais ces sentiments sont freinés par la mère de la jeune fille qui envoie Virginie étudier en France. Plusieurs années plus tard, le Saint-Géran, navire la ramenant sur l'île, s'échoue sur les rochers et Virginie meurt sous les yeux de Paul inconsolable qui succombera à la douleur de la perte de sa dulcinée. Quelques créations horlogères de la fin du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant reprennent le thème de Paul et Virginie, auquel souvent est associé le personnage de Domingue, esclave de l'Île de France, confident et soutien des deux jeunes héros. Parmi les exemplaires répertoriés citons particulièrement: un premier modèle, figurant Virginie et Domingue sous un grand limonier, conservé au musée François Duesberg à Mons et illustré dans le catalogue de l'exposition «De noir et d'or», Pendules «au bon sauvage», Musée royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, 1993; ainsi qu'un second, illustrant Paul et Virginie portés sur un palanquin par deux sauvages, qui appartient également aux collections du musée François Duesberg (reproduit dans Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, Pendules à sujets exotiques et bronzes dorés français, p.11). La pendule que nous proposons représente un rocher sommé d'un palmier sur lequel sont assis de part et d'autre Domingue et Paul et Virginie; si le thème ne présente pas une originalité particulière en comparaison des deux exemplaires précédemment cités, c'est le matériau dans lequel est réalisé le sujet, le marbre blanc statuaire, qui fait de cet exemplaire, certainement unique, l'un des plus beaux modèles à ce jour répertoriés. De plus, le cadran émaillé porte la signature Kinable à Paris, marque de l'un des plus meilleurs horlogers parisiens du temps. Dieudonné Kinable (mort après 1815) figure parmi les plus importants horlogers parisiens de l'époque. Installé n°131 Palais Royal, il fut notamment l'un des plus importants acheteurs de caisses de pendules en porcelaine de type lyre auprès de la manufacture de Sèvres en faisant l'acquisition de vingt-et-un boîtiers de ce modèle dans différentes couleurs. Il savait s'entourer des meilleurs collaborateurs, en faisant particulièrement travailler pour les cadrans de ses r

Auktionsarchiv: Los-Nr. 283
Auktion:
Datum:
10.04.2013
Auktionshaus:
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5 rue de Montholon
75009 Paris
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+33 (0)1 4483 9520
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