Beschreibung:

Portrait d'Antoine-François Andréossy (1761-1828) assis, tenant de sa main droite un de ses mémoires sur la Description de l'Égypte, son bras droit reposant sur une carte de l'Afrique du Nord sur laquelle on lit «Nubie», sa main gauche glissée dans son habit, dans un geste de déférence et d'hommage à Napoléon Huile sur toile, signée en bas à droite H. 81 cm - L. 65 cm Rentoilée Antoine-François Andréossy (1761-1828) eu une exceptionnelle et brillante carrière aussi bien militaire que diplomatique sous le Consulat et Premier Empire. Natif de Castelnaudary, brillant collégien à Sorèze, sortit premier de sa promotion de l'école d'artillerie de Metz en 1781 avec le titre de Lieutenant. Prisonnier lors de la campagne de Hollande menée par Louis XVI contre les Prussiens en 1787, libéré il ne choisit pas l'exil durant la révolution. En 1796, affecté à l'armée d'Italie, il se fait très vite remarquer par Bonaparte par sa hardiesse et son courage, notamment lors du siège de Mantoue. Nommé Général de brigade au début de 1798, il prend part à l'Expédition d'Égypte en qualité de chef d'équipage des ponts. Il fit partie des sept personnalités constituant le cercle initial du premier Institut d'Égypte. On lui doit plusieurs rapports d'explorations et de voyages de reconnaissances et la rédaction d'une somme remarquable sur la fabrication du salpêtre et de la poudre. Bonaparte qui avait une immense confiance en lui le fait élire vice-président de l'Institut. Il se distinguera à nouveau par un brillant mémoire sur les projets de canaux de navigation dans les terrains accidentés. Il est a noter que son arrière-grand-père, François Andréossy fut l'ingénieur de la construction du canal du Midi dont Antoine François écrira l'histoire à son retour en France. Plusieurs de ses mémoires furent aussi publiés dans la Description de l'Égypte. Chef d'état-major de Bonaparte lors du coup d'État du 18 brumaire, il fut promu peu après général de division avant de diriger l'administration de l'artillerie et du génie. Nommé ambassadeur à Londres entre 1802, la reprise des hostilités met rapidement fin à sa mission en 1803 et c'est après avoir repris des fonctions militaires, qu'il est désigné ambassadeur à Vienne en 1806, avant de devenir gouverneur de cette ville suite au succès de Wagram en 1809. Comte d'Empire en 1809, conseiller d'État en 1810, il est finalement nommé ambassadeur à Constantinople en 1812, où il séjournera 4 ans. Après Waterloo, il fut un des conseillers chargé de négocier la paix. Il poursuivit plus modestement sa carrière publique sous Louis XVIII, se consacrant, membre de l'Académie des Sciences à différentes recherches. Il mourut à Montauban 1828, un an après être devenu député du département de l'Aube. Source: Collectif, sous la direction de Jean Tulard, Dictionnaire Napoléon, Fayard, Paris, 1999. Expert: Damien Voutay: +33 (0)6 61 25 51 87