Beschreibung:

Pendule en bois sculpté laqué noir et doré, symbolisant l'Afrique. Le cadran est surmonté d'une indigène vêtue d'un pagne de plumes, à ses pieds un lion et une tortue. Base à léger ressaut à encadrements de perles, présentant des amours Travail probablement autrichien, vers 1800/1820 (accidents) H : 49 - L : 37 cm Voir la reproduction L'engouement pour l'exotisme, marqué sous le règne de Louis XIV par les objets venus d'Extrême-Orient, se poursuit à la fin du XVIIIème siècle et au début du siècle suivant par tout ce qui est lié à l'Afrique et à l'Amérique. Ce renouveau se retrouve dans la littérature contemporaine, particulièrement dans les ouvrages de Jean-Jacques Rousseau mettant en scène « le bon sauvage », dans le roman de Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie, dont l'action se déroule à l'île Maurice, enfin au tout début du XIXème siècle dans Atala de Chateaubriand. C'est dans ce contexte que furent créés de nombreux types de pendules dites « au nègre », qui connurent un succès considérable. Parmi ces différents modèles, l'Afrique appartient à un groupe de pendules, dans lequel figurent également l'Amérique, l'Indien et l'Indienne enlacés... dont les dessins préparatoires sont conservés à la Bibliothèque nationale à Paris. Tous ces projets portent le nom du bronzier Jean-Simon-Deverberie et sont datés des premiers mois de l'année 1799. Parmi les exemplaires connus illustrant l'Afrique, avec des variantes notamment dans le traitement de la base, citons : un exemplaire, le cadran signé Thiéry à Paris, illustré dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXème siècle, Paris, 1997, p.351 ; un deuxième est reproduit dans Tardy, La pendule française, 2ème Partie : Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.357, fig.1 (le dessin préparatoire est illustré sur la même page, fig.3) ; un troisième a fait partie de la vente de la collection Vitale (Christie's, New York, le 30 octobre 1996, lot 76) ; d'autres appartiennent aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris et du Musée François Duesberg à Mons