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Auktionsarchiv: Los-Nr. 34

PENDENTIF TALISMANIQUE, il présente une

Schätzpreis
600 € - 900 €
ca. 815 $ - 1.223 $
Zuschlagspreis:
700 €
ca. 951 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 34

PENDENTIF TALISMANIQUE, il présente une

Schätzpreis
600 € - 900 €
ca. 815 $ - 1.223 $
Zuschlagspreis:
700 €
ca. 951 $
Beschreibung:

PENDENTIF TALISMANIQUE, il présente une divinité aux traits de plusieurs animaux s'imbriquant les uns dans les autres. Il était courant dans la religion de l'Amérique précolombienne d'avoir des divinités composées de plusieurs animaux afin de s'identifier aux qualités de chacun d'eux. Or fonte à la cire perdue. Microfissures et léger manque sur les pattes gauches. Taïronas, Colombie, 800-1500 après JC. 7x7cm 16 grammes Provenance: Galerie A. Emmerich, New York, 1973 Le «Stiftung Altamerikanische Kulturen» (SAK) fut fondé en 1982 par l'architecte zurichois Hans Koella. Ce dernier se prit de passion pour l'art Précolombien et la culture populaire d'Amérique du Sud après de nombreux voyages et de longs séjours au Brésil. Situé dans les quartiers résidentiels de Zurich, le SAK était la seule institution suisse entièrement dédiée aux arts précolombiens. Au-delà d'expositions présentant au grand public la collection d'Hans Koella et différentes oeuvres offertes par des collectionneurs privés, le SAK avait de nombreuses activités. Le SAK finançait certaines publications scientifiques et recherches académiques, il finançait également un laboratoire spécialisé dans la conservation d'objets précolombiens et ouvrait régulièrement ses portes à des groupes scolaires ou pour des conférences publiques. Mr Koella avait pour conseiller l'universitaire suisse Armin Bollinger. Ce dernier jouait ainsi un rôle central dans les missions académiques et scientifiques du musée. Le musée déménagea en 1992 vers un plus petit espace, une maison gothique au coeur de la vieille ville, et prit le nom de Musée Leuengasse pour ensuite fermer définitivement en 1999. A la fermeture du musée en 1999, quelques oeuvres de cette collection ont été acquises par le Metropolitan Museum de New York. Tous les mythes de l'antiquité, les visions du Moyen-Age, les anciennes recettes des alchimistes médiévaux qui voulaient transmuter les métaux en or s'évanouissent en fumée au XVI ème siècle avec la découverte des Amériques et de ses fabuleux trésors. Nous pouvons affirmer que dans l'imaginaire de ces sages philosophes qui rêvaient de l'Atlantide et des mondes perdus la découverte d'un nouveau monde, étincelant de ses milles richesses dépasse tous les espoirs les plus fous. Dans ses chroniques, Gonzalo Fernandez de Oviedo, qui a vu de ses propres yeux pendant plus de vingt ans toutes les richesses des indiens natifs de ce continent jusqu'à alors inexploré, les décrit dans son sommaire; «de l'histoire naturelle des Indes»; avec un sentiment empli d'admiration face à ces trésors nouveaux. Il en parle en ces termes «le trésor des Inca du Cuzco surpasse celui de tous les butins de l'histoire: le sac de Genève, de Milan, de Rome, le trésor de la prison du roi Francois Ier ou encore le pillage de Moctezuma». L'apparition de la métallurgie a été un évènement culturel et religieux pour l'Amérique du Sud selon le professeur Paul Rivet. Au Mexique, les métaux n'apparaissent que vers le XI ème siècle. Le monde Maya a possédé une industrie métallurgique très rudimentaire et seuls les Maya du second empire connaissait l'or et travaillait le cuivre. L'utilisation de l'or natif et du cuivre est par contre générale dans les régions andines du Pérou, de la Colombie et de l'Equateur, dont proviennent les objets présentés lors de cette vacation. L'or a été utilisé au Pérou avant le cuivre et les premiers objets découverts remontent aux alentours du VIIème siècle avant JC dans la civilisation Chavin. Les techniques utilisées sont des plus avancées, ils fondent à la cire perdue, connaissent la soudure, la technique du rivet et du repoussé au marteau. Ils développent également la métallurgie de l'argent. Les objets étaient essentiellement réalisés pour être portés par les hauts dignitaires au cours des grandes cérémonies religieuses. Ils étaient également utilisés pour le service de la maison du Roi ou l'on retrouve de nombreux objets d'usages courant comme des verres, des assiettes et des cruch

Auktionsarchiv: Los-Nr. 34
Auktion:
Datum:
16.06.2014
Auktionshaus:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
Frankreich
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
Beschreibung:

PENDENTIF TALISMANIQUE, il présente une divinité aux traits de plusieurs animaux s'imbriquant les uns dans les autres. Il était courant dans la religion de l'Amérique précolombienne d'avoir des divinités composées de plusieurs animaux afin de s'identifier aux qualités de chacun d'eux. Or fonte à la cire perdue. Microfissures et léger manque sur les pattes gauches. Taïronas, Colombie, 800-1500 après JC. 7x7cm 16 grammes Provenance: Galerie A. Emmerich, New York, 1973 Le «Stiftung Altamerikanische Kulturen» (SAK) fut fondé en 1982 par l'architecte zurichois Hans Koella. Ce dernier se prit de passion pour l'art Précolombien et la culture populaire d'Amérique du Sud après de nombreux voyages et de longs séjours au Brésil. Situé dans les quartiers résidentiels de Zurich, le SAK était la seule institution suisse entièrement dédiée aux arts précolombiens. Au-delà d'expositions présentant au grand public la collection d'Hans Koella et différentes oeuvres offertes par des collectionneurs privés, le SAK avait de nombreuses activités. Le SAK finançait certaines publications scientifiques et recherches académiques, il finançait également un laboratoire spécialisé dans la conservation d'objets précolombiens et ouvrait régulièrement ses portes à des groupes scolaires ou pour des conférences publiques. Mr Koella avait pour conseiller l'universitaire suisse Armin Bollinger. Ce dernier jouait ainsi un rôle central dans les missions académiques et scientifiques du musée. Le musée déménagea en 1992 vers un plus petit espace, une maison gothique au coeur de la vieille ville, et prit le nom de Musée Leuengasse pour ensuite fermer définitivement en 1999. A la fermeture du musée en 1999, quelques oeuvres de cette collection ont été acquises par le Metropolitan Museum de New York. Tous les mythes de l'antiquité, les visions du Moyen-Age, les anciennes recettes des alchimistes médiévaux qui voulaient transmuter les métaux en or s'évanouissent en fumée au XVI ème siècle avec la découverte des Amériques et de ses fabuleux trésors. Nous pouvons affirmer que dans l'imaginaire de ces sages philosophes qui rêvaient de l'Atlantide et des mondes perdus la découverte d'un nouveau monde, étincelant de ses milles richesses dépasse tous les espoirs les plus fous. Dans ses chroniques, Gonzalo Fernandez de Oviedo, qui a vu de ses propres yeux pendant plus de vingt ans toutes les richesses des indiens natifs de ce continent jusqu'à alors inexploré, les décrit dans son sommaire; «de l'histoire naturelle des Indes»; avec un sentiment empli d'admiration face à ces trésors nouveaux. Il en parle en ces termes «le trésor des Inca du Cuzco surpasse celui de tous les butins de l'histoire: le sac de Genève, de Milan, de Rome, le trésor de la prison du roi Francois Ier ou encore le pillage de Moctezuma». L'apparition de la métallurgie a été un évènement culturel et religieux pour l'Amérique du Sud selon le professeur Paul Rivet. Au Mexique, les métaux n'apparaissent que vers le XI ème siècle. Le monde Maya a possédé une industrie métallurgique très rudimentaire et seuls les Maya du second empire connaissait l'or et travaillait le cuivre. L'utilisation de l'or natif et du cuivre est par contre générale dans les régions andines du Pérou, de la Colombie et de l'Equateur, dont proviennent les objets présentés lors de cette vacation. L'or a été utilisé au Pérou avant le cuivre et les premiers objets découverts remontent aux alentours du VIIème siècle avant JC dans la civilisation Chavin. Les techniques utilisées sont des plus avancées, ils fondent à la cire perdue, connaissent la soudure, la technique du rivet et du repoussé au marteau. Ils développent également la métallurgie de l'argent. Les objets étaient essentiellement réalisés pour être portés par les hauts dignitaires au cours des grandes cérémonies religieuses. Ils étaient également utilisés pour le service de la maison du Roi ou l'on retrouve de nombreux objets d'usages courant comme des verres, des assiettes et des cruch

Auktionsarchiv: Los-Nr. 34
Auktion:
Datum:
16.06.2014
Auktionshaus:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
Frankreich
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
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