Beschreibung:

Paire de grands candelabres en bronze ciselé, patiné et doré à dix branches de lumière ; le fût en obélisque est surmonté de chimères ailées tenant des petites lampes à huile. Ils reposent sur des pieds en griffes de lion ; base triangulaire. Par Louis-Auguste Hervieu. Époque Empire (des éléments détachés, petites usures à la dorure). H_130,5 cm L_42 cm Bibliographie : - Une nouvelle vision du bronze et des bronziers sous le Directoire et l'Empire par J. -D. Augarde, in l'Estampille-l'Objet d'Art n°398, janvier 2005, p. 81 ill. 28. Fils d'un brillant ciseleur mort en 1779, le bronzier Louis-Auguste Hervieu fabrique des pendules, vases, buires, girandoles et des sculptures animalières. Il compte parmi ses commanditaires : les horlogers Lepaute, le bronzier Claude Galle et le peintre Pierre-Joseph Sauvage. Dans l'atelier de Louis-Auguste Hervieu, à son décès en 1811, se trouvait une paire de grands candélabres inventoriés sous la rubrique des objets en bronze confectionnés. On connaît aujourd'hui cinq modèles de candélabres attribuables à ce bronzier, chacun ayant été décliné avec des variantes. La paire que nous présentons s'inspire d'un modèle, dont un exemplaire est conservé au Mobilier national(1), plus simple mais possédant la même structure de bases : trois chouettes adossées, motif récurant chez Hervieu, une sphère, un obélisque orné de têtes de bélier retenant des guirlandes de fleurs et d'appliques représentant Erigone, des pieds à griffes de lion ailés et enfin une base triangulaire. Une autre variante, à sept branches et sans le bouquet supérieur, est conservée au Ministère de la Marine(2) (1)Les bronzes du Mobilier national : chauffage et éclairage Dumonthier in-folio s. d, planche 19 n°3. (2)Dumonthier opus cité, planche 18 n°1.