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Auktionsarchiv: Los-Nr. 336

Michel Martin Drolling (Paris 1789-1851

Schätzpreis
80.000 € - 100.000 €
ca. 86.391 $ - 107.989 $
Zuschlagspreis:
229.583 €
ca. 247.925 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 336

Michel Martin Drolling (Paris 1789-1851

Schätzpreis
80.000 € - 100.000 €
ca. 86.391 $ - 107.989 $
Zuschlagspreis:
229.583 €
ca. 247.925 $
Beschreibung:

Michel Martin Drolling (Paris 1789-1851) Ecole Française du XIXème siècle «Portrait Officiel de l’Empereur Napoléon Ier, en grand costume de sacre.» Huile sur Toile. Signé et daté en bas à gauche « Drolling P. 1808 ». Epoque Empire.1808. Cadre en bois doré et sculpté 225 cm x 145 cm. Iconographie de l’oeuvre: Il s’agit d’un portrait officiel de l’Empereur Napoléon Ier en grand costume de sacre. Il est debout, de trois quart, le pied droit en avant. Il est vêtu du grand costume, dessiné par Jean-Baptiste Isabey constitué d’une longue tunique de soie blanche, de bas de soie, de brodequins de velours blanc brodés d’or, d’une paire de gants, d’une cravate de dentelle, un long manteau en velours pourpre brodé d’or d’un semi d’abeille et de rinceaux sur le pourtour, le tout doublé avec la peau d’hermine. Il porte autour du cou le grand collier de Grand Maitre de la Légion d’honneur institué en 1802, et au côté une épée du sacre, dite « épée de Charlemagne». Sur sa tété et près de lui se trouve « les honneurs » Impériaux : la couronne de laurier, ainsi qu’une couronne posée sur un cousin de velours vert, devant celui-ci les régala avec main de la justice et le globe. Le grand trône se trouve derrière l’Empereur. L’arrière-plan est partagé dans sa partie supérieure par une importante colonne de marbre rouge à basse en bronze doré laissant voir sur sa gauche un tissu orné d’une bande de couronne des Césars avec alternance en leur centre le « N » Impérial et une abeille sur fond gris. De l’autre côté, une large tenture laisse voir de manière partielle les grandes armoiries de l’Empereur surmontées de son chiffre. Elles sont brodées d’or sur fond bleu. Cette tenture est retenue au niveau de la colonne par une passementerie dorée et doublée d’un rideau rouge. Le guéridon latéral est couvert d’un velours vert uni et brodé d’une frange dorée. Le sol est recouvert par un tapis vert. Contexte : Ce tableau de grande dimension est l’oeuvre de Michel-Martin Drolling Il s’inscrit dans une série exécutée par divers artistes qui avaient pour but d’être placé à l’intérieur d’édifices publiques afin de rappeler la légitimité de l’autorité impériale. En effet, Bonaparte après s’être reconnu une légitimité « matérielle » pour diriger la France («je suis le seul à pouvoir gouverner la France aujourd’hui »). Il se voit par le Sénat confirmer cette légitimité de manière démocratique. A travers le sacre qui est une cérémonie pour laquelle l’Eglise va lui conférer la souveraineté, c’est adire l’autorité d’un guide de Dieu, résultant d’une reconnaissance de sainteté. L’Empereur Napoléon reçoit ainsi une légitimité monarchique. Cette légitimité va s’exprimer par l’usage d’attributs inspirés des Empereurs romain : tuniques blanche, manteau rouge pourpre, couronnes des Césars, feuille de laurier. Autres sources d’inspiration : la main de justice qui symbolise une main qui frappe, qui caresse et qui bénit. Elle diffère de celle de Charlemagne avec des trois doigts levés. Le glaive présent lors du sacre mais donné par l’Empereur Napoléon Ier en janvier 1806 au roi Marc-Joseph de Bavière, probablement lors de sa proclamation comme roi, a été remplacé sur ce tableau par l’épée commandé à Nitot et exécuté avec l’armurier Boutet et l’orfèvre Odiot sous le consulat. Cette épée est enrichit par les diamants de la couronne, notamment le régent, au niveau du panneau, de la poignée et de la garde. OEuvre en rapport : Le tableau de Bonaparte en Premier Consul par Jean Auguste Ingres, en 1804 montre déjà le futur Empereur avec une forte légitimité matériel Le Tableau de Napoléon en costume de sacre fut exécuté en 1805. On y trouve les honneurs de Napoléon, le grand collier de la légion d’honneur le manteau aux abeilles, la couronne de laurier, le sceptre avec l’aigle, la main de justice et le trône comme sur notre tableau, ou bien encore sur un autre tableau de l’Empereur Napoléon Ier en costume de sacre peint par François Gérard en 1805. Comparaison avec l’oeuvre : Notre

Auktionsarchiv: Los-Nr. 336
Auktion:
Datum:
20.11.2016
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Michel Martin Drolling (Paris 1789-1851) Ecole Française du XIXème siècle «Portrait Officiel de l’Empereur Napoléon Ier, en grand costume de sacre.» Huile sur Toile. Signé et daté en bas à gauche « Drolling P. 1808 ». Epoque Empire.1808. Cadre en bois doré et sculpté 225 cm x 145 cm. Iconographie de l’oeuvre: Il s’agit d’un portrait officiel de l’Empereur Napoléon Ier en grand costume de sacre. Il est debout, de trois quart, le pied droit en avant. Il est vêtu du grand costume, dessiné par Jean-Baptiste Isabey constitué d’une longue tunique de soie blanche, de bas de soie, de brodequins de velours blanc brodés d’or, d’une paire de gants, d’une cravate de dentelle, un long manteau en velours pourpre brodé d’or d’un semi d’abeille et de rinceaux sur le pourtour, le tout doublé avec la peau d’hermine. Il porte autour du cou le grand collier de Grand Maitre de la Légion d’honneur institué en 1802, et au côté une épée du sacre, dite « épée de Charlemagne». Sur sa tété et près de lui se trouve « les honneurs » Impériaux : la couronne de laurier, ainsi qu’une couronne posée sur un cousin de velours vert, devant celui-ci les régala avec main de la justice et le globe. Le grand trône se trouve derrière l’Empereur. L’arrière-plan est partagé dans sa partie supérieure par une importante colonne de marbre rouge à basse en bronze doré laissant voir sur sa gauche un tissu orné d’une bande de couronne des Césars avec alternance en leur centre le « N » Impérial et une abeille sur fond gris. De l’autre côté, une large tenture laisse voir de manière partielle les grandes armoiries de l’Empereur surmontées de son chiffre. Elles sont brodées d’or sur fond bleu. Cette tenture est retenue au niveau de la colonne par une passementerie dorée et doublée d’un rideau rouge. Le guéridon latéral est couvert d’un velours vert uni et brodé d’une frange dorée. Le sol est recouvert par un tapis vert. Contexte : Ce tableau de grande dimension est l’oeuvre de Michel-Martin Drolling Il s’inscrit dans une série exécutée par divers artistes qui avaient pour but d’être placé à l’intérieur d’édifices publiques afin de rappeler la légitimité de l’autorité impériale. En effet, Bonaparte après s’être reconnu une légitimité « matérielle » pour diriger la France («je suis le seul à pouvoir gouverner la France aujourd’hui »). Il se voit par le Sénat confirmer cette légitimité de manière démocratique. A travers le sacre qui est une cérémonie pour laquelle l’Eglise va lui conférer la souveraineté, c’est adire l’autorité d’un guide de Dieu, résultant d’une reconnaissance de sainteté. L’Empereur Napoléon reçoit ainsi une légitimité monarchique. Cette légitimité va s’exprimer par l’usage d’attributs inspirés des Empereurs romain : tuniques blanche, manteau rouge pourpre, couronnes des Césars, feuille de laurier. Autres sources d’inspiration : la main de justice qui symbolise une main qui frappe, qui caresse et qui bénit. Elle diffère de celle de Charlemagne avec des trois doigts levés. Le glaive présent lors du sacre mais donné par l’Empereur Napoléon Ier en janvier 1806 au roi Marc-Joseph de Bavière, probablement lors de sa proclamation comme roi, a été remplacé sur ce tableau par l’épée commandé à Nitot et exécuté avec l’armurier Boutet et l’orfèvre Odiot sous le consulat. Cette épée est enrichit par les diamants de la couronne, notamment le régent, au niveau du panneau, de la poignée et de la garde. OEuvre en rapport : Le tableau de Bonaparte en Premier Consul par Jean Auguste Ingres, en 1804 montre déjà le futur Empereur avec une forte légitimité matériel Le Tableau de Napoléon en costume de sacre fut exécuté en 1805. On y trouve les honneurs de Napoléon, le grand collier de la légion d’honneur le manteau aux abeilles, la couronne de laurier, le sceptre avec l’aigle, la main de justice et le trône comme sur notre tableau, ou bien encore sur un autre tableau de l’Empereur Napoléon Ier en costume de sacre peint par François Gérard en 1805. Comparaison avec l’oeuvre : Notre

Auktionsarchiv: Los-Nr. 336
Auktion:
Datum:
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