Beschreibung:

Ensemble de trois lettres patentes de Marie-Thérèse puis de son fils Joseph, acceptant, en vertu des lettres patentes du 31 janvier 1774, la vente de différents biens qui avaient autrefois appartenu à l'ordre des Jésuites. Lettres patentes de Marie-Thérèse, Impératrice douairière. Marie-Thérèse, par la Grace de Dieu, Impératrice douairière des Romains, reine d'Allemagne, etc. etc. etc. L'impératrice donne copie de sa lettre patente du 31 janvier 1774; et agrée la soumission que lui fait Pierre Wyekaert de la somme de cent quatre vingt six florins pour l'achat d'une pièce de terre. Car ainsi nous plaît-il. Bruxelles, 3 février 1779. Cahier de trois bifeuillets de parchemin ( dont manquent les deux derniers feuillets, probablement blancs), écrit en français, à l'encre brune, contresigné, muni du sceau impérial, en cire rouge-brique, dans sa boite en fer blanc, sur double queue. Marie-Thérèse, par la Grace de Dieu, Impératrice douairière des Romains, reine d'Allemagne, etc. etc. etc. L'impératrice donne copie de sa lettre patente du 31 janvier 1774; et agrée la soumission que lui fait Pierre Notredame de la somme de onze cent soixante seize florins pour l'achat d'une pièce de terre autrefois appartenant au jésuites. Car ainsi nous plaît-il. Bruxelles, 30 janvier 1779. Cahier de trois bifeuillets de parchemin (les deux derniers blancs), écrit en français, à l'encre brune, contresigné, muni du sceau impérial (fissuré), en cire rouge-brique, dans sa boite en fer blanc, sur double queue. Attaché au cahier: cahier de papier de même format. Lettres patentes de Joseph II, Empereur d'Autriche. Joseph, par la grâce de Dieu, Empereur des Romains, toujours auguste, roi d'Allemagne, de Jérusalem, de Hongrie, de Bohême, etc. Archiduc d'Autriche, duc de Lorraine et de Bar, de Bourgogne, de Lothier, de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg, etc. de la haute & basse Silésie, Grand-Prince de Transylvanie, etc. etc. etc. * L'empereur donne copie de lettres de Marie-Thérèse: tous les biens qui ont appartenu dans les Pays-bas à la Société des Jésuites étant dévolus, par sa suppression, à nos domaines, notre beau-frère et cousin Charles-Alexandre, duc de Lorraine, administrateur de la grande-maitrise en Prusse, grand-maitre de l'Ordre Teutonique en Allemagne et en Italie, notre lieutenant, gouverneur, et capitaine-général des Pays-Bas, nous a représenté que pour éteindre les dettes de cet Ordre, il conviendrait d'aliéner une partie des biens fonds qui lui ont appartenu; nous autorisons notre gouvernement général à faire cette aliénation. Donné à Vienne, le 3 1 janvier, l'an de grâce 1774.* Sur quoi l'empereur Joseph, agrée la soumission que lui fait Jean- Baptiste Duvivier, de la somme de deux mille cinq cent vingt florins pour l'achat d'une maison située derrière le couvent des Dominicains de Gand. Car ainsi nous plait-il. En témoignage de ce nous avons fait mettre à ces présentes le grand scel dont feue l'Impératrice douairière et reine, notre très chère mère et dame, de glorieuse mémoire, s'est servie et dont nous servirons jusqu'à ce que le nôtre soit achevé. Donné en notre ville de Bruxelles, le deuxième jour du mois de mars, l'an de grâce mille sept cent quatre vingt deux. Cahier de trois bifeuillets de parchemin, (22 x 31 cm), écrit en français, à l'encre brune, paraphé, et autrefois muni (& aujourd'hui séparé) du sceau de l'impératrice Marie-Thérèse, en cire rouge-brique, dans sa boite de fer blanc. Nota bene: un sauvage a découpé le coin du cahier pour détacher le sceau. La vente des biens des Jésuites fait suite à la suppression de la Compagnie par le pape Clément XIV en 1773. Durant les cinquante dernières années, la Compagnie avait été l'objet d'une intense campagne de calomnies, menée dans l'Europe entière tant par les jansénistes & les gallicans, que par les « nouveaux philosophes » athées. Les maisons & collèges des Jésuites furent donc vendus à l'encan, sauf en Russie & en Prusse où les souverains refusèrent d'entériner la bulle pontifi