Beschreibung:

MANUSCRIT]. [MARINE]. Correspondance administrative des ministres de la Marine et des colonies avec les responsables du port de Brest, 1686- 1750. In-folio, 154 ff. (complet), sur papier avec filigrane proche de Gaudriault, no. 689 (Griffon et lettres ID/1719), cahiers cousus, non reliés, sur papier, fine écriture cursive à l'encre brune (Bon état général, le premier feuillet de «table» est abîmé avec manque de texte en pied de page; mouillure au premier feuillet du manuscrit, sans entrave à la lecture). Manuscrit conservé dans un emboitage articulé, demi-maroquin rouge cerise, dos lisse avec lettres dorées: «Marine. Brest. 1686-1750», pièce de titre de cuir avec lettres dorées sur le contreplat supérieur: «Correspondance administrative des ministres de la marine et des colonies avec les responsables du Port de Brest. De 1668 à 1750». Dimensions: 220 x 342 mm. Ce manuscrit contient la copie de 125 lettres, certaines dont les originaux sont conservés dans des fonds publics (Archives de la Marine, Archives des colonies; Archives des Affaires étrangères), d'autres dont les originaux semblent avoir disparus. Elles sont toutes adressées à l'intendant du port de Brest (successifs) et émanent du Secrétaire d'Etat ou du Ministre de la Marine. Beaucoup se rapportent au Port de Brest et sa gestion mais présentent un intérêt aussi pour l'histoire de la marine en général. Ces lettres traitent de sujets divers, d'administration marine, de commerce, de conflits avec les Anglais «Sur la descente des Anglois à Camaret; Augmentation de subsistance aux prisonniers anglois»; sur les contestations et soulèvements: «Sur les contestations des particuliers qui arment les vaisseaux du Roy» et passim. D'autres sujets reflètent la réalité de la vie maritime et militaire: «Au sujet des soldats qui ont des maux vénériens» (6 juin 1734); «Les officiers de marine et les chevaliers de Malthe doivent païer la capitation de leurs domestiques» (20 février 1738); «Forme pour la dénonciation d'un déserteur» et passim. Il faudrait comprendre qui a procédé au rassemblement et à la copie fort soignée de cette compilation de missives concernant la marine et son administration entre 1686-1750. On trouve aussi dans ce recueil des mémoires ou règlements (édités ?), par exemple: «Règlement pour l'école de chirurgie à l'hopital royal de la Marine du port de Brest» (ff. 116-124), signé de l'intendant de la marine royale, Bigot de la Mothe et approuvé par Maurepas. Le Port de Brest, tout comme ceux de Toulon, de Rochefort, était dirigé par un intendant. Véritable directeur général du port, l'intendant a autorité sur le service administratif et le service de l'exploitation. Il exerce la justice, la police, les finances, s'occupe du personnel, de l'approvisionnement du port et des vaisseaux qui y sont armés pour une campagne, de la levée et de la répartition des équipages nécessaires pour ces vaisseaux (avec le commandant de port en ce qui concerne les artilleurs). Il s'occupe aussi d'organiser les constructions nouvelles, il s'assure que les autorités municipales remplissent bien leurs obligations d'entretien et de curage du port (quai, dragages..), il assiste au conseil de construction et au conseil de guerre quand on y juge un matelot embarqué. Il semble probable que cette copie au net de la correspondance adressée aux différents intendants du port de Brest ait été copié pour un des intendants (sans preuve formelle pour l'heure). En 1750, date des dernières missives, l'intendant du port de Brest était M. Gilles Hocquart, poste qu'il occupera de 1748 à 1763. TEXTE ff. 1-154, Copies de lettres, incipit, «Copie de la lettre de Monseigneur le Marquis de Seignelay à Mr. Desclouseaux à Brest dattée le 11 septembre 1686»; dernière lettre: «Copie de la lettre de Monseigneur Rouillé secretaire d'Etat à M. le Comte Duguay commandant la compagnie des Gardes de la Marine à Brest dattée à Versailles le 7 juin 1750». ff. I-V verso, Table des lettres et leurs dattes. M. de Seuil le 11