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Auktionsarchiv: Los-Nr. 181

MANUFACTURE IMPERIALE...

Schätzpreis
18.000 € - 20.000 €
ca. 19.754 $ - 21.948 $
Zuschlagspreis:
23.606 €
ca. 25.906 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 181

MANUFACTURE IMPERIALE...

Schätzpreis
18.000 € - 20.000 €
ca. 19.754 $ - 21.948 $
Zuschlagspreis:
23.606 €
ca. 25.906 $
Beschreibung:

MANUFACTURE IMPERIALE DE SEVRES. D’après un modèle de François-Joseph BOSIO Par Alexandre BRACHARD modeleur. L’Impératrice Marie-Louise, 1813. Buste en biscuit de Sèvres marqué au dos en creux « AB », cachet de Sèvres, « K.F.P.Y », « AB.4 », « MITZ ». Hauteur 40 x 35 cm. B..E. Provenance: - S.A.I la Princesse Pauline. - Palais de Saint-Cloud, puis saisi par le maréchal Blücher en 1815. - Sotheby’s Monaco, Ancienne collection Blücher, 4 décembre 1976, n°8. - Collection Souham, puis collection particulière. Références: Archives MNS VA’18 folio 193 : « 1 buste de l’Impératrice Marie-Louise prix 40F. Prime pour la réussite 10F ». Œuvres en rapport: Le château de Versailles conserve un buste du même modèle en marbre d’après Bosio (n° d’inventaire: MV7721). Osenat SVV, Vente l’Empire à Fontainebleau, 3 juillet 2005, n°361 p.75. Exposition: Musée National de la Légion d’honneur, L’Aiglon, Paris, 20 mars-13 juin 1993, p.18. Bibliographie: - Lechevalier-Chevignard, Savreux, 1923, pl. IX. Castineau, 1934, p.165 ; Hubert 1964, p.68. - Reliures impériales, Bibliothèque napoléonienne de Gérard Souham, Editions Monelle Hayot, 2004, New York, p 66. François Joseph BOSIO : Sculpteur monégasque (Monaco, 1768- Paris, 1845). Artiste officiel sont le Premier Empire et la Restauration. Né à Monaco, Bosio fut l’élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d’abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée Place Vendôme à Paris et pour être le portraitiste de Napoléon Ier et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l’impératrice Joséphine. Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu’avait conçu l’architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le Palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822. En 1821, Louis XVIII l’éleva au rang de chevalier de l’ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard la statue équestre du roi Louis XIV pour la Place des Victoires, puis il devint officier de la Légion d’honneur. Charles X en fit un baron en 1825. C’est en 1810, sur ordre de Napoléon, que Bosio fut appelé à Compiègne pour réaliser le buste de la nouvelle impératrice. Le succès de ce modèle est tel que, rapidement il fait figure de portrait officiel. Bosio s’engage à livrer le 19 mars 1810 à Sèvres le buste en plâtre plus grand que nature pour faire pendant à celui de l’Empereur par Chaudet qu’édite alors la Manufacture. Outre les biscuits diffusés en deux grandeurs, nous connaissons, par Bartolini, des répliques en marbre de ce buste de Marie-Louise, mais avec de légères variantes, notamment dans le décor du diadème ou de la disposition du drapé. Alexandre BRACHARD ou BRACHARD jeune, École française. Il travailla de 1784 à 1827 à la Manufacture de Sèvres.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 181
Auktion:
Datum:
09.07.2023
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

MANUFACTURE IMPERIALE DE SEVRES. D’après un modèle de François-Joseph BOSIO Par Alexandre BRACHARD modeleur. L’Impératrice Marie-Louise, 1813. Buste en biscuit de Sèvres marqué au dos en creux « AB », cachet de Sèvres, « K.F.P.Y », « AB.4 », « MITZ ». Hauteur 40 x 35 cm. B..E. Provenance: - S.A.I la Princesse Pauline. - Palais de Saint-Cloud, puis saisi par le maréchal Blücher en 1815. - Sotheby’s Monaco, Ancienne collection Blücher, 4 décembre 1976, n°8. - Collection Souham, puis collection particulière. Références: Archives MNS VA’18 folio 193 : « 1 buste de l’Impératrice Marie-Louise prix 40F. Prime pour la réussite 10F ». Œuvres en rapport: Le château de Versailles conserve un buste du même modèle en marbre d’après Bosio (n° d’inventaire: MV7721). Osenat SVV, Vente l’Empire à Fontainebleau, 3 juillet 2005, n°361 p.75. Exposition: Musée National de la Légion d’honneur, L’Aiglon, Paris, 20 mars-13 juin 1993, p.18. Bibliographie: - Lechevalier-Chevignard, Savreux, 1923, pl. IX. Castineau, 1934, p.165 ; Hubert 1964, p.68. - Reliures impériales, Bibliothèque napoléonienne de Gérard Souham, Editions Monelle Hayot, 2004, New York, p 66. François Joseph BOSIO : Sculpteur monégasque (Monaco, 1768- Paris, 1845). Artiste officiel sont le Premier Empire et la Restauration. Né à Monaco, Bosio fut l’élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d’abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée Place Vendôme à Paris et pour être le portraitiste de Napoléon Ier et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l’impératrice Joséphine. Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu’avait conçu l’architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le Palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822. En 1821, Louis XVIII l’éleva au rang de chevalier de l’ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard la statue équestre du roi Louis XIV pour la Place des Victoires, puis il devint officier de la Légion d’honneur. Charles X en fit un baron en 1825. C’est en 1810, sur ordre de Napoléon, que Bosio fut appelé à Compiègne pour réaliser le buste de la nouvelle impératrice. Le succès de ce modèle est tel que, rapidement il fait figure de portrait officiel. Bosio s’engage à livrer le 19 mars 1810 à Sèvres le buste en plâtre plus grand que nature pour faire pendant à celui de l’Empereur par Chaudet qu’édite alors la Manufacture. Outre les biscuits diffusés en deux grandeurs, nous connaissons, par Bartolini, des répliques en marbre de ce buste de Marie-Louise, mais avec de légères variantes, notamment dans le décor du diadème ou de la disposition du drapé. Alexandre BRACHARD ou BRACHARD jeune, École française. Il travailla de 1784 à 1827 à la Manufacture de Sèvres.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 181
Auktion:
Datum:
09.07.2023
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