Michel Journiac étudie la philosophie et la théologie scolastique, entre au séminaire qu'il quitte dans les années 1960 pour se consacrer à ses recherches plastiques. Il pratique une peinture où il évoque la chair d'une manière brutale puis organise deS performances provocantes et dénonciatrices à partir de 1969, dont sa « Messe pour un corps » où il invite le public de la Galerie Templon à communier avec un boudin fait de son propre sang, et dont la vidéo est aujourd'hui présentée à l'expositio n « Trace du sacré au centre Pompidou ». Il devient l'éminent représentant de l'Art Corporel, défendu par son critique et complice François Pluchard. Ses oeuvres d'une grande force subversive et poétique dissèquent les rapports au corps -« la chose première »- de la société, de la sexualité, du désir, de la sensation physique, de la douleur, de la mort dans des représentations et des rituels spectaculaires. « La parole du corps est corps. Son insurrection de viande- consciente vers le sacré, vers l'autre- naît peut-être simplement de la fulgurance anthologique de la caresse ». La galerie Patricia Dorfmann présente actuellement une rétrospective de son travail. Lire la suite Replier
Michel Journiac étudie la philosophie et la théologie scolastique, entre au séminaire qu'il quitte dans les années 1960 pour se consacrer à ses recherches plastiques. Il pratique une peinture où il évoque la chair d'une manière brutale puis organise deS performances provocantes et dénonciatrices à partir de 1969, dont sa « Messe pour un corps » où il invite le public de la Galerie Templon à communier avec un boudin fait de son propre sang, et dont la vidéo est aujourd'hui présentée à l'expositio n « Trace du sacré au centre Pompidou ». Il devient l'éminent représentant de l'Art Corporel, défendu par son critique et complice François Pluchard. Ses oeuvres d'une grande force subversive et poétique dissèquent les rapports au corps -« la chose première »- de la société, de la sexualité, du désir, de la sensation physique, de la douleur, de la mort dans des représentations et des rituels spectaculaires. « La parole du corps est corps. Son insurrection de viande- consciente vers le sacré, vers l'autre- naît peut-être simplement de la fulgurance anthologique de la caresse ». La galerie Patricia Dorfmann présente actuellement une rétrospective de son travail. Lire la suite Replier
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