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Auktionsarchiv: Los-Nr. 102

Les Poésies. Paris, La Revue

Schätzpreis
200.000 € - 300.000 €
ca. 217.543 $ - 326.315 $
Zuschlagspreis:
293.752 €
ca. 319.519 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 102

Les Poésies. Paris, La Revue

Schätzpreis
200.000 € - 300.000 €
ca. 217.543 $ - 326.315 $
Zuschlagspreis:
293.752 €
ca. 319.519 $
Beschreibung:

Les Poésies. Paris, La Revue Indépendante, 1887. 9 fascicules in-folio (325 x 250 mm), en feuilles, sous couvertures imprimées de papier Japon: texte photolithographié, frontispice de Félicien Rops Édition originale du premier recueil poétique de Mallarmé. Elle est illustrée d'une composition originale de Félicien Rops en frontispice: "Cette gravure connue comme La grande lyre avait été tirée en héliogravure après reprise au vernis mou par Rops" (Christian Galantaris). "Ce frontispice, devait écrire Mallarmé à l'artiste, une de vos pures oeuvres et ma constante admiration, est selon moi inséparable de l'humble texte qu'il décore, ou du moins lui confère un tel honneur." Tirage unique à 47 exemplaires sur Japon impérial, dont 7 hors commerce (nº 1). Publication rare et raffinée, au format in-folio, mise en oeuvre à l'initiative d'Édouard Dujardin, directeur de La Revue indépendante: elle a paru en neuf fascicules d'avril à octobre 1887. Le texte, entièrement photolithographié, reproduit les manuscrits autographes des 35 poèmes: "Le texte, écrit Mallarmé, joue à la fois le manuscrit et l'imprimé " (Lettre à Édouard Dujardin). Les volumes étaient proposés soit sous forme de collection complète, soit en fascicules, ce qui explique l'existence de quelques exemplaires dépareillés. La publication des Poésies photolithographiées de 1887 marque un tournant dans l'histoire de la poésie française. Mallarmé offre au public - certes restreint par un tirage malthusien à 47 exemplaires - une première mise en perspective de son art poétique à la publication duquel il apporte un soin particulier. À cette date, seul L'Après-Midi d'un faune avait déjà paru séparément, à petit nombre sous la forme d'un volume de grand prix, et sept poèmes avaient été publiés par Verlaine dans Les Poètes maudits (1884). La plupart des poèmes étaient connus par des publications dans des revues telles que L'Artiste (1862), Le Parnasse contemporain (1866), Lutèce (1883) ou La Vogue (1886). C'est au fidèle Édouard Dujardin que revint le mérite de la publication. Au début de l'année 1887, il proposa de publier son oeuvre sous forme de manuscrits lithographiés. "Avant de remettre à l'éditeur (...) l'ensemble des travaux littéraires qui composent l'existence poétique d'un rêveur, Mallarmé avait soigneusement révisé les textes, remaniant entièrement certains poèmes et apportant une extrême minutie à tous les parfaire" (Christian Galantaris). Émile Verhaeren fut le premier à souligner l'importance de cette édition dans un article publié dans L'Art moderne du 30 octobre 1887. Exemplaire nº 1, le plus précieux d'entre tous, offert par le poète à sa maItresse, Méry Laurent: il est enrichi de neuf envois autographes.Les différents envois inscrits par Stéphane Mallarmé sur chacun des neuf fascicules expriment une gradation de sentiment. Le poète fit ainsi hommage de son recueil en indiquant, après la numérotation de chaque volume portant "Exemplaire nº 1", la destination: de la très chère Méry de la très blonde Méry de la très blanche Méry de la très bonne Méry de la très jeune Méry de la très tendre Méry de la très sage Méry de la très belle Méry de la très Méry Laurent Stéphane Mallarmé et Méry Laurent se rencontrèrent probablement dès la publication de L'Après-midi d'un faune en 1876, par l'intermédiaire du peintre Édouard Manet, dont elle fut à la fois la maîtresse et le modèle. Des témoignages indirects laissent à penser que la liaison du modèle et du poète débuta quelques années plus tard, en 1885. "Adulé, entouré, Mallarmé devient peu à peu et malgré lui un homme public. Au même moment, objet d'une création privée non moins étincelante, Méry Laurent, dont la grâce et l'enjouement le captivent, se voit gratifiée par lui d'un Rondel exprimant une scène d'intimité" (Steinmetz, Stéphane Mallarmé, p. 237). Cet amour probablement platonique fut une source d'inspiration privilégiée pour Mallarmé. Plusieurs poèmes sont dédiés à Méry - Ô si chère de loin..., Dame, Sans trop d'ar

Auktionsarchiv: Los-Nr. 102
Auktion:
Datum:
11.12.2015
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Les Poésies. Paris, La Revue Indépendante, 1887. 9 fascicules in-folio (325 x 250 mm), en feuilles, sous couvertures imprimées de papier Japon: texte photolithographié, frontispice de Félicien Rops Édition originale du premier recueil poétique de Mallarmé. Elle est illustrée d'une composition originale de Félicien Rops en frontispice: "Cette gravure connue comme La grande lyre avait été tirée en héliogravure après reprise au vernis mou par Rops" (Christian Galantaris). "Ce frontispice, devait écrire Mallarmé à l'artiste, une de vos pures oeuvres et ma constante admiration, est selon moi inséparable de l'humble texte qu'il décore, ou du moins lui confère un tel honneur." Tirage unique à 47 exemplaires sur Japon impérial, dont 7 hors commerce (nº 1). Publication rare et raffinée, au format in-folio, mise en oeuvre à l'initiative d'Édouard Dujardin, directeur de La Revue indépendante: elle a paru en neuf fascicules d'avril à octobre 1887. Le texte, entièrement photolithographié, reproduit les manuscrits autographes des 35 poèmes: "Le texte, écrit Mallarmé, joue à la fois le manuscrit et l'imprimé " (Lettre à Édouard Dujardin). Les volumes étaient proposés soit sous forme de collection complète, soit en fascicules, ce qui explique l'existence de quelques exemplaires dépareillés. La publication des Poésies photolithographiées de 1887 marque un tournant dans l'histoire de la poésie française. Mallarmé offre au public - certes restreint par un tirage malthusien à 47 exemplaires - une première mise en perspective de son art poétique à la publication duquel il apporte un soin particulier. À cette date, seul L'Après-Midi d'un faune avait déjà paru séparément, à petit nombre sous la forme d'un volume de grand prix, et sept poèmes avaient été publiés par Verlaine dans Les Poètes maudits (1884). La plupart des poèmes étaient connus par des publications dans des revues telles que L'Artiste (1862), Le Parnasse contemporain (1866), Lutèce (1883) ou La Vogue (1886). C'est au fidèle Édouard Dujardin que revint le mérite de la publication. Au début de l'année 1887, il proposa de publier son oeuvre sous forme de manuscrits lithographiés. "Avant de remettre à l'éditeur (...) l'ensemble des travaux littéraires qui composent l'existence poétique d'un rêveur, Mallarmé avait soigneusement révisé les textes, remaniant entièrement certains poèmes et apportant une extrême minutie à tous les parfaire" (Christian Galantaris). Émile Verhaeren fut le premier à souligner l'importance de cette édition dans un article publié dans L'Art moderne du 30 octobre 1887. Exemplaire nº 1, le plus précieux d'entre tous, offert par le poète à sa maItresse, Méry Laurent: il est enrichi de neuf envois autographes.Les différents envois inscrits par Stéphane Mallarmé sur chacun des neuf fascicules expriment une gradation de sentiment. Le poète fit ainsi hommage de son recueil en indiquant, après la numérotation de chaque volume portant "Exemplaire nº 1", la destination: de la très chère Méry de la très blonde Méry de la très blanche Méry de la très bonne Méry de la très jeune Méry de la très tendre Méry de la très sage Méry de la très belle Méry de la très Méry Laurent Stéphane Mallarmé et Méry Laurent se rencontrèrent probablement dès la publication de L'Après-midi d'un faune en 1876, par l'intermédiaire du peintre Édouard Manet, dont elle fut à la fois la maîtresse et le modèle. Des témoignages indirects laissent à penser que la liaison du modèle et du poète débuta quelques années plus tard, en 1885. "Adulé, entouré, Mallarmé devient peu à peu et malgré lui un homme public. Au même moment, objet d'une création privée non moins étincelante, Méry Laurent, dont la grâce et l'enjouement le captivent, se voit gratifiée par lui d'un Rondel exprimant une scène d'intimité" (Steinmetz, Stéphane Mallarmé, p. 237). Cet amour probablement platonique fut une source d'inspiration privilégiée pour Mallarmé. Plusieurs poèmes sont dédiés à Méry - Ô si chère de loin..., Dame, Sans trop d'ar

Auktionsarchiv: Los-Nr. 102
Auktion:
Datum:
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