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Auktionsarchiv: Los-Nr. 400

LÉANDRE Charles Lucien (1862-1934). Portrait

Art russe
30.05.2018
Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 35.005 $ - 58.342 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 400

LÉANDRE Charles Lucien (1862-1934). Portrait

Art russe
30.05.2018
Schätzpreis
30.000 € - 50.000 €
ca. 35.005 $ - 58.342 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

LÉANDRE Charles Lucien (1862-1934). Portrait du tsarévitch Alexis Nicolaiévitch de Russie (1904-1918). Pastel sur toile. Signé en bas à gauche C. Léandre et datée 191-, possiblement 1911? Titré en bas à gauche S.A.I. Alexis Romanoff. Conservée sous verre dans un encadrement en velours rouge et baguettes dorées. À vue : H. 100 x L. 55 cm. Cadre : H. 115 x L. 68 cm. Provenance : collection privée italienne depuis les années 1950, puis collection privée française depuis la fin des années 1990. Expositions : - "Charles Léandre", centre national et musée Jean Jaurès, Castres, du 9 octobre au 14 décembre 2008 (comme affiche de l’exposition). - "Charles Léandre et l'Impressionnisme", Festival Normandie Impressionniste, Condé sur Noireau (Calvados), juin à septembre 2010 (étiquette au dos). Biographie : Charles Lucien Léandre, originaire de l’Orne, est l'un des plus grands illustrateurs, lithographes, dessinateurs, peintres et caricaturistes français de son époque. Il fit ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris dès 1880, dans la classe d'Adolphe Yvon, puis d'Alexandre Cabanel. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux d’atelier de 1884 à 1886. Il est admis au Salon des artistes français (avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882). Il envoya des tableaux et des portraits au Salon et se vit récompensé par une mention honorable, en 1888, avec les Mauvais Jours (aujourd’hui au musée de Barcelone). Léandre est récompensé par une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère, ou "Dormio cor meum vigilat". En 1900, l’artiste est au sommet de sa carrière : lors de l'Exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des palais centennaux. Léandre obtient une médaille d’or. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1900. En 1921, Léandre obtient la médaille d’honneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions qu’un artiste puisse obtenir. En 1925, Charles Léandre est promu officier de la Légion d'honneur. Il meurt en 1934 à Paris dans son atelier de la rue Caulaincourt. À Paris, le musée de Montmartre lui a consacré une rétrospective du 4 octobre 2007 au 20 janvier 2008. Il était un portraitiste talentueux et ses œuvres au pastel font référence. Récemment, l'exposition L'art du pastel, de Degas à Redon, au Petit Palais, du 15 sept. 2017 au 8 avril 2018, a rendu hommage à plusieurs de ses pastels. Émile Bayard dans son ouvrage Caricatures et caricaturistes préfacé par Léandre et publié en 1900 indique que « les pastels de Léandre sont empreints de cette même science d'élégance et de goûts raffinés, ils nous rappellent les meilleures productions du genre, sans écart dans l'exécution trop originale et inutile sans en faveur aujourd'hui, avec la préoccupation unique de la vérité, pour toucher aussi près que possible à la nature admirable, en dehors de toutes les vaines théories d'expression. » Notre portrait, inédit sur le marché de l'art comme dans l'œuvre de l'artiste, a pu avoir été réalisé d'après une commande officielle de l'empereur Nicolas II de Russie mais peut-être sans jamais avoir été livrée. Il semble que l'artiste se soit en effet inspirée non pas du sujet au naturel, mais d'une photographie, car le visage du Tsarévitch diffère quelque peu de celui qu'on connaît du fils de Nicolas II (voir illustration ci-contre). Ce pastel permet d'exposer une autre facette de Charles Léandre : celle d'un peintre de cour, apprécié par les souverains européens de son époque pour réaliser des portraits officiels. Enfin, notre œuvre est d'autant plus importante que les portraits du Tsarévitch sont très rares même au sein des musées russes. Citons comme exemple le portrait par Serge Egornov de 1911 conservé au Musée russe de Saint-Pétersbourg (voir i

Auktionsarchiv: Los-Nr. 400
Auktion:
Datum:
30.05.2018
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
Hôtel Drouot Salle 1
Beschreibung:

LÉANDRE Charles Lucien (1862-1934). Portrait du tsarévitch Alexis Nicolaiévitch de Russie (1904-1918). Pastel sur toile. Signé en bas à gauche C. Léandre et datée 191-, possiblement 1911? Titré en bas à gauche S.A.I. Alexis Romanoff. Conservée sous verre dans un encadrement en velours rouge et baguettes dorées. À vue : H. 100 x L. 55 cm. Cadre : H. 115 x L. 68 cm. Provenance : collection privée italienne depuis les années 1950, puis collection privée française depuis la fin des années 1990. Expositions : - "Charles Léandre", centre national et musée Jean Jaurès, Castres, du 9 octobre au 14 décembre 2008 (comme affiche de l’exposition). - "Charles Léandre et l'Impressionnisme", Festival Normandie Impressionniste, Condé sur Noireau (Calvados), juin à septembre 2010 (étiquette au dos). Biographie : Charles Lucien Léandre, originaire de l’Orne, est l'un des plus grands illustrateurs, lithographes, dessinateurs, peintres et caricaturistes français de son époque. Il fit ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris dès 1880, dans la classe d'Adolphe Yvon, puis d'Alexandre Cabanel. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux d’atelier de 1884 à 1886. Il est admis au Salon des artistes français (avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882). Il envoya des tableaux et des portraits au Salon et se vit récompensé par une mention honorable, en 1888, avec les Mauvais Jours (aujourd’hui au musée de Barcelone). Léandre est récompensé par une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère, ou "Dormio cor meum vigilat". En 1900, l’artiste est au sommet de sa carrière : lors de l'Exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des palais centennaux. Léandre obtient une médaille d’or. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1900. En 1921, Léandre obtient la médaille d’honneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions qu’un artiste puisse obtenir. En 1925, Charles Léandre est promu officier de la Légion d'honneur. Il meurt en 1934 à Paris dans son atelier de la rue Caulaincourt. À Paris, le musée de Montmartre lui a consacré une rétrospective du 4 octobre 2007 au 20 janvier 2008. Il était un portraitiste talentueux et ses œuvres au pastel font référence. Récemment, l'exposition L'art du pastel, de Degas à Redon, au Petit Palais, du 15 sept. 2017 au 8 avril 2018, a rendu hommage à plusieurs de ses pastels. Émile Bayard dans son ouvrage Caricatures et caricaturistes préfacé par Léandre et publié en 1900 indique que « les pastels de Léandre sont empreints de cette même science d'élégance et de goûts raffinés, ils nous rappellent les meilleures productions du genre, sans écart dans l'exécution trop originale et inutile sans en faveur aujourd'hui, avec la préoccupation unique de la vérité, pour toucher aussi près que possible à la nature admirable, en dehors de toutes les vaines théories d'expression. » Notre portrait, inédit sur le marché de l'art comme dans l'œuvre de l'artiste, a pu avoir été réalisé d'après une commande officielle de l'empereur Nicolas II de Russie mais peut-être sans jamais avoir été livrée. Il semble que l'artiste se soit en effet inspirée non pas du sujet au naturel, mais d'une photographie, car le visage du Tsarévitch diffère quelque peu de celui qu'on connaît du fils de Nicolas II (voir illustration ci-contre). Ce pastel permet d'exposer une autre facette de Charles Léandre : celle d'un peintre de cour, apprécié par les souverains européens de son époque pour réaliser des portraits officiels. Enfin, notre œuvre est d'autant plus importante que les portraits du Tsarévitch sont très rares même au sein des musées russes. Citons comme exemple le portrait par Serge Egornov de 1911 conservé au Musée russe de Saint-Pétersbourg (voir i

Auktionsarchiv: Los-Nr. 400
Auktion:
Datum:
30.05.2018
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