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Auktionsarchiv: Los-Nr. 36

Jean-Louis FORAIN (1852-1931)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 118.821 $ - 178.232 $
Zuschlagspreis:
190.000 €
ca. 225.760 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 36

Jean-Louis FORAIN (1852-1931)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 118.821 $ - 178.232 $
Zuschlagspreis:
190.000 €
ca. 225.760 $
Beschreibung:

Au café Riche Huile sur toile. (Éraflure au-dessus de l'assiette et quelques manques et coulures). 96 x 191 cm Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'oeuvre de Jean-Louis Forain de Florence Valdès-Forain en date du 21 mars 2017 sera remise à l'acquéreur. On ne présente plus Jean-Louis Forain (Fig.1) (1852-1931), peintre, graveur, illustrateur, caricaturiste, observateur incisif tant de la belle époque que des malheurs de la Grande Guerre ou du monde politique. Dessinateur acharné il a collaboré entre autre, à La Vie Moderne, au Courrier Français, à L'Écho de Paris, au Rire, à l'Assiette au Beurre, au Gaulois, à L'Opinion et surtout, pendant près de trente-cinq ans, au Figaro. Forain l'ami de Verlaine, Rimbaud, Degas, Lautrec, Maurice Barrès.... Ses toiles ont figuré aux côtés de ses amis impressionnistes à quatre des fameuses expositions (1879, 1880, 1881 et 1886). En dehors du caricaturiste, Forain est également connu et reconnu pour ses petits rats, ses danseuses et abonnés, ses vieux bourgeois concupiscents ou mères maquerelles, mais c'est oublier le Forain affichiste et aussi le Forain décorateur. En 1894 le fameux Café Riche (Fig.2) lui commande une série de dix-sept cartons illustrant la société parisienne de l'époque, afin que Giandomenico Facchina (1826 - 1903) puisse en exécuter les mosaïques pour la nouvelle frise de sa façade. Giandomenico Facchina, mosaïste doit son renom au procédé qu'il a développé et présenté à l'Exposition Universelle de 1855, date à partir de laquelle les commandes affluent: Le Printemps, la Galerie Vivienne, le Bon Marché, les Musées Carnavalet, Galliera et Grévin, le Petit Palais ou bien encore le Théâtre Antoine parmi tant d'autres. Le café Riche a fermé ses portes en 1916 et c'est une banque qui s'est installée dans les locaux (Fig.3). Le Café Riche a malheureusement été détruit et seuls sont conservés les cartons préparatoires que Forain voulaient être le reflet de La Comédie Parisienne. Ses ateliers ont réalisé des décors notamment pour: L'Opéra de Paris. À propos de cette décoration du Café Riche, son ami le journaliste et critique d'Art John Grand-Carteret écrit en 1894: «Jean-Louis Forain est l'animateur sous toutes les formes de la vie parisienne. Il ne sera plus seulement l'illustrateur de nos journaux, il devient décorateur de façade, l'égayeur des rues, pris dans la foule, ses types synthétisent les personnages de la comédie qui se joue sous nos yeux, Ici le jeu, là l'amour, ici tout le public qui gravite autour du cheval et des courses; là, le soupeur et la soupeuse, la bouquetière, le marchand de journaux, la dame qui traverse ou qui se prépare à ouvrir son parapluie, avec son pendant, le monsieur qui le nez au vent, flairant les jeunes trottins, part en chasse.» Le soupeur et la soupeuse ainsi dénommé par John Grand-Carteret est un thème récurrent chez les artistes de cette époque que l'on dit Belle. Que ce soit au café ou au restaurant tous s'y sont essayés tels et, pour n'en citer que quelques-uns, Degas (Fig 4), Renoir, Manet, Toulouse-Lautrec (Fig 5), Jean Béraud ou bien encore et un peu plus tardivement (1901 - 1905) Picasso. Joyeux, misérabiliste, provoquant, enivré, repu ou bien affamé, tous ont traité avec brio ces morceaux de vie. L'exposition de 2011 au Musée du Petit Palais (10 mars - 5 juin) à Paris a présenté dix des cartons préparatoires pour le Café Riche dont la scène cidessous (Fig.6). On y retrouve à l'arrière-plan ce même décor avec la haute banquette rouge et les mêmes cadres de tableaux que dans notre toile. Il est à remarquer que toutes ces scènes sont empreintes d'une même émotion, que ce soit par exemple, Toulouse-Lautrec (Fig.5) ou bien Forain (Fig. 6,7,8). Ce qui nous frappe chez tous ces couples attablés c'est ce sentiment de solitude. Ils sont deux mais jamais leurs regards ne se croisent, chacun est dans son monde, l'autre ne compte pas ou s'il compte, c'est pour un seul des personnages qui espère tirer quelques profits ou avantages

Auktionsarchiv: Los-Nr. 36
Auktion:
Datum:
20.12.2017
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Au café Riche Huile sur toile. (Éraflure au-dessus de l'assiette et quelques manques et coulures). 96 x 191 cm Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'oeuvre de Jean-Louis Forain de Florence Valdès-Forain en date du 21 mars 2017 sera remise à l'acquéreur. On ne présente plus Jean-Louis Forain (Fig.1) (1852-1931), peintre, graveur, illustrateur, caricaturiste, observateur incisif tant de la belle époque que des malheurs de la Grande Guerre ou du monde politique. Dessinateur acharné il a collaboré entre autre, à La Vie Moderne, au Courrier Français, à L'Écho de Paris, au Rire, à l'Assiette au Beurre, au Gaulois, à L'Opinion et surtout, pendant près de trente-cinq ans, au Figaro. Forain l'ami de Verlaine, Rimbaud, Degas, Lautrec, Maurice Barrès.... Ses toiles ont figuré aux côtés de ses amis impressionnistes à quatre des fameuses expositions (1879, 1880, 1881 et 1886). En dehors du caricaturiste, Forain est également connu et reconnu pour ses petits rats, ses danseuses et abonnés, ses vieux bourgeois concupiscents ou mères maquerelles, mais c'est oublier le Forain affichiste et aussi le Forain décorateur. En 1894 le fameux Café Riche (Fig.2) lui commande une série de dix-sept cartons illustrant la société parisienne de l'époque, afin que Giandomenico Facchina (1826 - 1903) puisse en exécuter les mosaïques pour la nouvelle frise de sa façade. Giandomenico Facchina, mosaïste doit son renom au procédé qu'il a développé et présenté à l'Exposition Universelle de 1855, date à partir de laquelle les commandes affluent: Le Printemps, la Galerie Vivienne, le Bon Marché, les Musées Carnavalet, Galliera et Grévin, le Petit Palais ou bien encore le Théâtre Antoine parmi tant d'autres. Le café Riche a fermé ses portes en 1916 et c'est une banque qui s'est installée dans les locaux (Fig.3). Le Café Riche a malheureusement été détruit et seuls sont conservés les cartons préparatoires que Forain voulaient être le reflet de La Comédie Parisienne. Ses ateliers ont réalisé des décors notamment pour: L'Opéra de Paris. À propos de cette décoration du Café Riche, son ami le journaliste et critique d'Art John Grand-Carteret écrit en 1894: «Jean-Louis Forain est l'animateur sous toutes les formes de la vie parisienne. Il ne sera plus seulement l'illustrateur de nos journaux, il devient décorateur de façade, l'égayeur des rues, pris dans la foule, ses types synthétisent les personnages de la comédie qui se joue sous nos yeux, Ici le jeu, là l'amour, ici tout le public qui gravite autour du cheval et des courses; là, le soupeur et la soupeuse, la bouquetière, le marchand de journaux, la dame qui traverse ou qui se prépare à ouvrir son parapluie, avec son pendant, le monsieur qui le nez au vent, flairant les jeunes trottins, part en chasse.» Le soupeur et la soupeuse ainsi dénommé par John Grand-Carteret est un thème récurrent chez les artistes de cette époque que l'on dit Belle. Que ce soit au café ou au restaurant tous s'y sont essayés tels et, pour n'en citer que quelques-uns, Degas (Fig 4), Renoir, Manet, Toulouse-Lautrec (Fig 5), Jean Béraud ou bien encore et un peu plus tardivement (1901 - 1905) Picasso. Joyeux, misérabiliste, provoquant, enivré, repu ou bien affamé, tous ont traité avec brio ces morceaux de vie. L'exposition de 2011 au Musée du Petit Palais (10 mars - 5 juin) à Paris a présenté dix des cartons préparatoires pour le Café Riche dont la scène cidessous (Fig.6). On y retrouve à l'arrière-plan ce même décor avec la haute banquette rouge et les mêmes cadres de tableaux que dans notre toile. Il est à remarquer que toutes ces scènes sont empreintes d'une même émotion, que ce soit par exemple, Toulouse-Lautrec (Fig.5) ou bien Forain (Fig. 6,7,8). Ce qui nous frappe chez tous ces couples attablés c'est ce sentiment de solitude. Ils sont deux mais jamais leurs regards ne se croisent, chacun est dans son monde, l'autre ne compte pas ou s'il compte, c'est pour un seul des personnages qui espère tirer quelques profits ou avantages

Auktionsarchiv: Los-Nr. 36
Auktion:
Datum:
20.12.2017
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