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Auktionsarchiv: Los-Nr. 13

Jean-Etienne LIOTARD...

Schätzpreis
70.000 € - 100.000 €
ca. 72.561 $ - 103.659 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 13

Jean-Etienne LIOTARD...

Schätzpreis
70.000 € - 100.000 €
ca. 72.561 $ - 103.659 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Jean-Etienne LIOTARD (1702-1789) Portrait de Jacob Tronchin (1717-1801), à mi-corps, vers 1758 Sanguine et crayon noir H. 24,2 cm L. 17,8 cm DB Légèrement insolé, quelques rousseurs, doublé Provenance : Resté dans la famille Tronchin jusqu'au milieu du XXe siècle (porte une étiquette au verso du cadre : « Propriété de Monsieur / Robert TRONCHIN-BESSINGE) Xavier Givaudan, Bessinge André Givaudan, Genève Puis par descendance Bibliographie : Anne de Herdt, Dessins de Liotard, catalogue d'exposition à Genève au musée d'Art et d'Histoire, puis Paris au musée du Louvre, ed. RMN et Genève, Musée d'art et d'histoire, 1992, p.90, sous le n°104, reproduit p.190. La famille Tronchin fut l'une des plus éminentes familles genevoises du XVIIe puis du XVIIIe siècle. Rémy Tronchin (1539-1609), protestant originaire de Troyes, s'établit à Genève après la Saint-Barthélémy. La famille Tronchin donnera à la République de Genève toute une lignée de magistrats, pasteurs, médecins et banquiers, dont la fortune ne cessera de s'accroître. Oncle de Jacob, François Tronchin fut un richissime banquier dont la fortune devint la première de Genève. Son frère Jean-Robert- banquier à Lyon, lui recommande Voltaire en 1754, et François Tronchin lui servira de prête-nom pour acheter les Délices, à Saint-Jean, où le grand homme résidera. Voltaire renonce à y séjourner et à partir de 1765, François Tronchin s'y installe. Il réunit une des plus belles collections de peintures que Liotard venait étudier et admirer. 92 des 100 tableaux réunis alors sont vendus en 1770 à Catherine II de Russie. Tronchin remonte une collection qu'il tente de vendre à Louis XVI en 1786. L'ensemble de 226 tableaux sera vendu à Paris en 1801 par le célèbre marchand Lebrun, époux d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Les liens d'amitié avec Liotard sont établis dès le retour de Liotard à Genève. Liotard exécute en 1757 le portrait du banquier à côté d'un tableau de Rembrandt (Cleveland Museum of Art). Un jeune Bâlois qui relate une visite chez François Tronchin le 1er février 1759 témoigne de l'intimité du peintre : « Le 1 février je fus de grand matin au Manêge, ensuite déjeuner chès M.Tronchin, j'y trouvais le fameux Liotard dans son habillement Turc, on parla peintures. » (voir M.Roethlisberger et R. Loche, « Liotard », volume I, 2008, ed. Davaco Publishers, p.505). Familier de la maison, Liotard portraiture également sa femme en frileuse en 1758 (Genève, musée d'Art et d'Histoire). Liotard va représenter toute la famille des « Tronchins et des Tronchines », comme les appelait spirituellement Voltaire : Madame Jean-Robert-Tronchin (1672-1779) (The Art Institute of Chicago), Jean Tronchin (collection privée) et sa femme Anne Molènes (Musée du Louvre) au pastel. Il dessine également vers 1758 leurs deux fils, Jean-Robert-Tronchin (1710-1793) et Jacob Tronchin (1717-1801), ainsi que la femme de ce dernier, née Marie Calandrini. Jacob Tronchin siégea au conseil des Deux-Cents avant d'être conseiller d'Etat. Il acquit en 1764 la seigneurie de Bessinge, dont le territoire dominait la ville de Genève. Les portraits de Jacob et de sa femme ornent alors la Galerie de Bessinge, aux côtés d'oeuvres d'art importantes, auxquelles s'adjoindront un grand nombre de tableaux issus des cabinets de François et Jean-Robert-Tronchin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 13
Auktion:
Datum:
18.11.2022
Auktionshaus:
De Baecque
PARIS - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris - Salle 1
Beschreibung:

Jean-Etienne LIOTARD (1702-1789) Portrait de Jacob Tronchin (1717-1801), à mi-corps, vers 1758 Sanguine et crayon noir H. 24,2 cm L. 17,8 cm DB Légèrement insolé, quelques rousseurs, doublé Provenance : Resté dans la famille Tronchin jusqu'au milieu du XXe siècle (porte une étiquette au verso du cadre : « Propriété de Monsieur / Robert TRONCHIN-BESSINGE) Xavier Givaudan, Bessinge André Givaudan, Genève Puis par descendance Bibliographie : Anne de Herdt, Dessins de Liotard, catalogue d'exposition à Genève au musée d'Art et d'Histoire, puis Paris au musée du Louvre, ed. RMN et Genève, Musée d'art et d'histoire, 1992, p.90, sous le n°104, reproduit p.190. La famille Tronchin fut l'une des plus éminentes familles genevoises du XVIIe puis du XVIIIe siècle. Rémy Tronchin (1539-1609), protestant originaire de Troyes, s'établit à Genève après la Saint-Barthélémy. La famille Tronchin donnera à la République de Genève toute une lignée de magistrats, pasteurs, médecins et banquiers, dont la fortune ne cessera de s'accroître. Oncle de Jacob, François Tronchin fut un richissime banquier dont la fortune devint la première de Genève. Son frère Jean-Robert- banquier à Lyon, lui recommande Voltaire en 1754, et François Tronchin lui servira de prête-nom pour acheter les Délices, à Saint-Jean, où le grand homme résidera. Voltaire renonce à y séjourner et à partir de 1765, François Tronchin s'y installe. Il réunit une des plus belles collections de peintures que Liotard venait étudier et admirer. 92 des 100 tableaux réunis alors sont vendus en 1770 à Catherine II de Russie. Tronchin remonte une collection qu'il tente de vendre à Louis XVI en 1786. L'ensemble de 226 tableaux sera vendu à Paris en 1801 par le célèbre marchand Lebrun, époux d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Les liens d'amitié avec Liotard sont établis dès le retour de Liotard à Genève. Liotard exécute en 1757 le portrait du banquier à côté d'un tableau de Rembrandt (Cleveland Museum of Art). Un jeune Bâlois qui relate une visite chez François Tronchin le 1er février 1759 témoigne de l'intimité du peintre : « Le 1 février je fus de grand matin au Manêge, ensuite déjeuner chès M.Tronchin, j'y trouvais le fameux Liotard dans son habillement Turc, on parla peintures. » (voir M.Roethlisberger et R. Loche, « Liotard », volume I, 2008, ed. Davaco Publishers, p.505). Familier de la maison, Liotard portraiture également sa femme en frileuse en 1758 (Genève, musée d'Art et d'Histoire). Liotard va représenter toute la famille des « Tronchins et des Tronchines », comme les appelait spirituellement Voltaire : Madame Jean-Robert-Tronchin (1672-1779) (The Art Institute of Chicago), Jean Tronchin (collection privée) et sa femme Anne Molènes (Musée du Louvre) au pastel. Il dessine également vers 1758 leurs deux fils, Jean-Robert-Tronchin (1710-1793) et Jacob Tronchin (1717-1801), ainsi que la femme de ce dernier, née Marie Calandrini. Jacob Tronchin siégea au conseil des Deux-Cents avant d'être conseiller d'Etat. Il acquit en 1764 la seigneurie de Bessinge, dont le territoire dominait la ville de Genève. Les portraits de Jacob et de sa femme ornent alors la Galerie de Bessinge, aux côtés d'oeuvres d'art importantes, auxquelles s'adjoindront un grand nombre de tableaux issus des cabinets de François et Jean-Robert-Tronchin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 13
Auktion:
Datum:
18.11.2022
Auktionshaus:
De Baecque
PARIS - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris - Salle 1
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