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Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Jacques-Louis DAVID (Paris 1748

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 118.561 $ - 177.841 $
Zuschlagspreis:
510.000 €
ca. 604.661 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Jacques-Louis DAVID (Paris 1748

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 118.561 $ - 177.841 $
Zuschlagspreis:
510.000 €
ca. 604.661 $
Beschreibung:

Jacques-Louis DAVID (Paris 1748 - Bruxelles 1825) Les licteurs ramènent à Brutus les corps de ses fils morts Plume et encre de Chine, encre brune, lavis gris et rehauts de blanc. 33 x 42 cm Signé et daté en bas à gauche L David. /1787. Inscription sur le socle de la statue Dea. Roma / Fugatis. regibus. Montage ancien partiellement coupé en bas. Porte une ancienne étiquette au dos probablement découpée dans le bas du montage. Cet objet a obtenu un certificat de libre circulation pour un bien culturel. Provenance : Peut-être Vente T. C. Bruun - Neergaard, Paris 29 août 1814, n° 83 ; Peut-être vente D(emess), Paris, 27 janvier 1840, n° 77 (Brutus après l'exécution de ses fils. Fort beau dessin à l'encre de Chine. La tête de Brutus est pleine de noblesse et de résignation) ; Peut-être vente Vauzelle, Paris, 16-17 mars 1840, n° 11 ; Peut-être vente R(evil), Paris, 29 mars-2 avril 1842, n° 67 ; Peut- être vente D(reux), Paris, Hotel Drouot, 3-4 février 1870, n° 27. Notre dessin est une des plus importantes feuilles existantes pour un des tableaux parmi les plus exceptionnels de la fin du XVIIIe siècle. Il existe un autre dessin réapparu en 1984 et conservé au Paul Getty Museum de Los Angeles (voir P. Rosenberg et L - A. Prat, Jacques Louis David - Catalogue raisonné des dessins, tome I, Milan, 2002, n° 95, reproduit). Cette autre version est datée de 1787 également. Les deux compositions sont très similaires et témoignent d'un travail déjà très abouti. Des variantes apparaissent dans le style du siège de droite ainsi que sur la pique supportant un bonnet phrygien toujours à droite. La composition est d'ores et déjà fixée dans ses grands traits, bien que nous puissions remarquer des changements sensibles en effectuant une comparaison avec le tableau. Huile sur toile, datée de 1789, 323 x 422 cm, Musée du Louvre, Paris Les licteurs ramènent à Brutus le corps de ses fils est une commande royale pour le Salon de 1787. Suite à une blessure, David ne l'exposera qu'en 1789, en pleine effervescence populaire. Le tableau ne prendra une connotation politique que quelques années plus tard, les révolutionnaires y voyant le refus de la tyrannie et de la royauté. (voir I. Compin et A. Roquebert, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay - Vol. III, École française, Paris 1986, n° inv. 3693, p. 183, reproduit). Lucius Junius Brutus avait aidé Rome à se débarrasser de son dernier roi tyrannique, Tarquin le Superbe, se vengeant ainsi également de la mort de Lucrèce, violée par le fils de Tarquin. Des années plus tard, les deux fils de Brutus, Titus et Tiberus furent plongés dans une conspiration monarchique pour ramener Tarquin au pouvoir. Brutus les fit condamner à mort. Notre œuvre représente le moment tragique où les corps des fils de Brutus sont ramenés à son père. La scène se déroule dans l'espace intime et privé de la maison de Brutus. L'artiste choisit un instant nouveau de la représentation de l'histoire, l'instant où nous sommes plongés dans la méditation de l'homme politique et dans celle du père tout à la fois. David fait ici le choix d'un épisode sombre et tragique, lui permettant une nouvelle fois d'illustrer un “exemplum virtutis”, thème cher au néo-classicisme. Il nous invite à juger Brutus, aidé dans notre choix par les réactions contrastées des différents personnages à l'arrivée des cadavres. L'opposition entre le monde déterminé, cruel des hommes et l'univers des femmes victimes des décisions des premiers apparaît de manière plus radicale dans l'œuvre que dans le dessin. Il semble en effet que David ait pris le parti de simplifier sa composition en réduisant le nombre de personnages et en retirant tous les détails anecdotiques. Le spectateur est concentré sur l'action en cours. Les modifications de David pour le tableau final : L'arrivée des licteurs sera l'objet d'une simplification, alors qu'ici un des porteurs observe la scène, ils seront dans le tableau plongés plus dans l'ombre et pas pri

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
07.12.2005
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
17 rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
info@collindubocage.com
+33 (0)1 58183905
+33 (0)1 58183909
Beschreibung:

Jacques-Louis DAVID (Paris 1748 - Bruxelles 1825) Les licteurs ramènent à Brutus les corps de ses fils morts Plume et encre de Chine, encre brune, lavis gris et rehauts de blanc. 33 x 42 cm Signé et daté en bas à gauche L David. /1787. Inscription sur le socle de la statue Dea. Roma / Fugatis. regibus. Montage ancien partiellement coupé en bas. Porte une ancienne étiquette au dos probablement découpée dans le bas du montage. Cet objet a obtenu un certificat de libre circulation pour un bien culturel. Provenance : Peut-être Vente T. C. Bruun - Neergaard, Paris 29 août 1814, n° 83 ; Peut-être vente D(emess), Paris, 27 janvier 1840, n° 77 (Brutus après l'exécution de ses fils. Fort beau dessin à l'encre de Chine. La tête de Brutus est pleine de noblesse et de résignation) ; Peut-être vente Vauzelle, Paris, 16-17 mars 1840, n° 11 ; Peut-être vente R(evil), Paris, 29 mars-2 avril 1842, n° 67 ; Peut- être vente D(reux), Paris, Hotel Drouot, 3-4 février 1870, n° 27. Notre dessin est une des plus importantes feuilles existantes pour un des tableaux parmi les plus exceptionnels de la fin du XVIIIe siècle. Il existe un autre dessin réapparu en 1984 et conservé au Paul Getty Museum de Los Angeles (voir P. Rosenberg et L - A. Prat, Jacques Louis David - Catalogue raisonné des dessins, tome I, Milan, 2002, n° 95, reproduit). Cette autre version est datée de 1787 également. Les deux compositions sont très similaires et témoignent d'un travail déjà très abouti. Des variantes apparaissent dans le style du siège de droite ainsi que sur la pique supportant un bonnet phrygien toujours à droite. La composition est d'ores et déjà fixée dans ses grands traits, bien que nous puissions remarquer des changements sensibles en effectuant une comparaison avec le tableau. Huile sur toile, datée de 1789, 323 x 422 cm, Musée du Louvre, Paris Les licteurs ramènent à Brutus le corps de ses fils est une commande royale pour le Salon de 1787. Suite à une blessure, David ne l'exposera qu'en 1789, en pleine effervescence populaire. Le tableau ne prendra une connotation politique que quelques années plus tard, les révolutionnaires y voyant le refus de la tyrannie et de la royauté. (voir I. Compin et A. Roquebert, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay - Vol. III, École française, Paris 1986, n° inv. 3693, p. 183, reproduit). Lucius Junius Brutus avait aidé Rome à se débarrasser de son dernier roi tyrannique, Tarquin le Superbe, se vengeant ainsi également de la mort de Lucrèce, violée par le fils de Tarquin. Des années plus tard, les deux fils de Brutus, Titus et Tiberus furent plongés dans une conspiration monarchique pour ramener Tarquin au pouvoir. Brutus les fit condamner à mort. Notre œuvre représente le moment tragique où les corps des fils de Brutus sont ramenés à son père. La scène se déroule dans l'espace intime et privé de la maison de Brutus. L'artiste choisit un instant nouveau de la représentation de l'histoire, l'instant où nous sommes plongés dans la méditation de l'homme politique et dans celle du père tout à la fois. David fait ici le choix d'un épisode sombre et tragique, lui permettant une nouvelle fois d'illustrer un “exemplum virtutis”, thème cher au néo-classicisme. Il nous invite à juger Brutus, aidé dans notre choix par les réactions contrastées des différents personnages à l'arrivée des cadavres. L'opposition entre le monde déterminé, cruel des hommes et l'univers des femmes victimes des décisions des premiers apparaît de manière plus radicale dans l'œuvre que dans le dessin. Il semble en effet que David ait pris le parti de simplifier sa composition en réduisant le nombre de personnages et en retirant tous les détails anecdotiques. Le spectateur est concentré sur l'action en cours. Les modifications de David pour le tableau final : L'arrivée des licteurs sera l'objet d'une simplification, alors qu'ici un des porteurs observe la scène, ils seront dans le tableau plongés plus dans l'ombre et pas pri

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
07.12.2005
Auktionshaus:
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17 rue de Provence
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