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Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Henriette Chabot aux pivoines, 1884 Huile sur toile, signée et datée "juin 84" en

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 184.969 $ - 246.626 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 71

Henriette Chabot aux pivoines, 1884 Huile sur toile, signée et datée "juin 84" en

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 184.969 $ - 246.626 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Henriette Chabot aux pivoines, 1884 Huile sur toile, signée et datée "juin 84" en bas vers la gauche. 100 x 121 cm Provenance: - Robert de Montesquiou, acheté directement à l'artiste. - Madame Langweil. - Collection particulière, Paris. Exposition: - 1929, Paris, Galerie Jean Charpentier, Mes modèles, peintures et pastels de Jacques-Émile Blanche, n°2 de l'exposition. - 13 novembre-12 décembre 1997, Paris, galerie de la Scala, Jacques-Émile Blanche et ses amis. Bibliographie: - Jane Roberts, Jacques Émile Blanche, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2012, reproduit page 47 et décrit page 191. - Figurera, sous le n°57, dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Jacques-Émile Blanche actuellement en préparation par Jane Roberts. Notre tableau reprend la partie droite de l'importante toile Lawn-Tennis ou L'aprèsmidi au club, à l'ombre des grands arbres de 1882, ancienne collection du Racing Club de France (figure 1). Dans cette grande (215 x 285 cm) oeuvre magistrale et exceptionnelle Blanche rendait sans aucune équivoque un hommage au Déjeuner sur l'herbe de 1863 (figure 2) de son mentor Manet. Le père de Jacques-Émile avait d'ailleurs failli l'acheter pour orner sa salle à manger, mais le modèle nu ne plaisait pas à sa femme ... La filiation entre les deux oeuvres est tout à fait troublante. En effet, hormis des dimensions presque similaires, on peut, parmi d'autres nombreux éléments, réellement faire un lien entre le personnage de Gustave Manet et sa faluche (figure 4) et Henriette Chabot au chapeau (figure 3), tous deux allongés presque dans la même position.Mais revenons à notre tableau, Blanche n'a pas repris par hasard la partie où notre belle Henriette est représentée, en effet il la connaît bien, c'est à l'époque un de ses modèles préférés. Il aurait même, selon ses dires, fait connaître Henriette à Manet, qui, la prenant comme modèle, a peint sa dernière toile: Tête d'amazone en chapeau haut-de-forme (in: Jacques-Émile Blanche la pêche aux souvenirs, 1949, page 155). On peut considérer qu'Henriette Chabot est à l'artiste ce que Victorine Meurand est à Manet. Dans les années 1880, nous la retrouvons maintes fois sous son pinceau et, détail intéressant, toujours avec cette même robe en mousseline blanche, garnie d'un jabot brodé. Cette tenue a une histoire, elle appartenait à Lucy Prévost-Paradol, membre de la famille Halévy. Lucy l'avait rapportée, avec d'autres, d'Amérique puis les a laissées à Blanche quand elle a décidé d'entrer en religion. Elle meurt très jeune, en 1878, à vingt-cinq ans. Henriette devait particulièrement séduire Jacques-Émile dans cette robe, car outre Lawn-tennis et notre toile, nous la retrouvons aussi dans Jeune femme étendue dans l'herbe (décor d'éventail), 1885 (figure 5)Nous pouvons considérer que cette aquarelle de 1885 est une reprise de notre tableau, notre toile étant ellemême, comme nous l'avons déjà signalé, un élément de son chef-d'oeuvre de 1882. Il est amusant de constater néanmoins que si l'artiste a bien gardé pour son modèle la même position, allongée-accoudée sur son bras gauche, s'il a su retranscrire très exactement la même intériorité dans l'expression de son visage, s'il a même gardé, en le déplaçant pour les besoins de cette nouvelle composition, le plateau d'argent (un peu moins garni) et aussi ce magnifique et délicat buisson de pivoines, il a par contre changé de sport. En effet les joueurs de tennis et le filet ont cédé leur place aux arceaux d'un jeu de croquet. Á ce jour, nous connaissons donc au moins trois oeuvres reprenant cette composition. Il est certain que la beauté d'Henriette ainsi absorbée dans ses rêveries devait correspondre très exactement à son idéal des canons féminins. Dans un article paru dans Fémina en avril 1914, Blanche dit qu'il n'aime que le portrait discret dans la tradition française du dix-huitième siècle; la femme... habituée à son corps dans la robe qu'elle aime, voilà ce qu'il faut essayer de rendre. C'est ainsi que l'on parvient à exprimer non le c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
18.12.2014
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Henriette Chabot aux pivoines, 1884 Huile sur toile, signée et datée "juin 84" en bas vers la gauche. 100 x 121 cm Provenance: - Robert de Montesquiou, acheté directement à l'artiste. - Madame Langweil. - Collection particulière, Paris. Exposition: - 1929, Paris, Galerie Jean Charpentier, Mes modèles, peintures et pastels de Jacques-Émile Blanche, n°2 de l'exposition. - 13 novembre-12 décembre 1997, Paris, galerie de la Scala, Jacques-Émile Blanche et ses amis. Bibliographie: - Jane Roberts, Jacques Émile Blanche, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2012, reproduit page 47 et décrit page 191. - Figurera, sous le n°57, dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Jacques-Émile Blanche actuellement en préparation par Jane Roberts. Notre tableau reprend la partie droite de l'importante toile Lawn-Tennis ou L'aprèsmidi au club, à l'ombre des grands arbres de 1882, ancienne collection du Racing Club de France (figure 1). Dans cette grande (215 x 285 cm) oeuvre magistrale et exceptionnelle Blanche rendait sans aucune équivoque un hommage au Déjeuner sur l'herbe de 1863 (figure 2) de son mentor Manet. Le père de Jacques-Émile avait d'ailleurs failli l'acheter pour orner sa salle à manger, mais le modèle nu ne plaisait pas à sa femme ... La filiation entre les deux oeuvres est tout à fait troublante. En effet, hormis des dimensions presque similaires, on peut, parmi d'autres nombreux éléments, réellement faire un lien entre le personnage de Gustave Manet et sa faluche (figure 4) et Henriette Chabot au chapeau (figure 3), tous deux allongés presque dans la même position.Mais revenons à notre tableau, Blanche n'a pas repris par hasard la partie où notre belle Henriette est représentée, en effet il la connaît bien, c'est à l'époque un de ses modèles préférés. Il aurait même, selon ses dires, fait connaître Henriette à Manet, qui, la prenant comme modèle, a peint sa dernière toile: Tête d'amazone en chapeau haut-de-forme (in: Jacques-Émile Blanche la pêche aux souvenirs, 1949, page 155). On peut considérer qu'Henriette Chabot est à l'artiste ce que Victorine Meurand est à Manet. Dans les années 1880, nous la retrouvons maintes fois sous son pinceau et, détail intéressant, toujours avec cette même robe en mousseline blanche, garnie d'un jabot brodé. Cette tenue a une histoire, elle appartenait à Lucy Prévost-Paradol, membre de la famille Halévy. Lucy l'avait rapportée, avec d'autres, d'Amérique puis les a laissées à Blanche quand elle a décidé d'entrer en religion. Elle meurt très jeune, en 1878, à vingt-cinq ans. Henriette devait particulièrement séduire Jacques-Émile dans cette robe, car outre Lawn-tennis et notre toile, nous la retrouvons aussi dans Jeune femme étendue dans l'herbe (décor d'éventail), 1885 (figure 5)Nous pouvons considérer que cette aquarelle de 1885 est une reprise de notre tableau, notre toile étant ellemême, comme nous l'avons déjà signalé, un élément de son chef-d'oeuvre de 1882. Il est amusant de constater néanmoins que si l'artiste a bien gardé pour son modèle la même position, allongée-accoudée sur son bras gauche, s'il a su retranscrire très exactement la même intériorité dans l'expression de son visage, s'il a même gardé, en le déplaçant pour les besoins de cette nouvelle composition, le plateau d'argent (un peu moins garni) et aussi ce magnifique et délicat buisson de pivoines, il a par contre changé de sport. En effet les joueurs de tennis et le filet ont cédé leur place aux arceaux d'un jeu de croquet. Á ce jour, nous connaissons donc au moins trois oeuvres reprenant cette composition. Il est certain que la beauté d'Henriette ainsi absorbée dans ses rêveries devait correspondre très exactement à son idéal des canons féminins. Dans un article paru dans Fémina en avril 1914, Blanche dit qu'il n'aime que le portrait discret dans la tradition française du dix-huitième siècle; la femme... habituée à son corps dans la robe qu'elle aime, voilà ce qu'il faut essayer de rendre. C'est ainsi que l'on parvient à exprimer non le c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 71
Auktion:
Datum:
18.12.2014
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32 rue Drouot
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