Henri EPSTEIN (Lodz 1892 - Auschwitz 1944) Les pêcheurs à Erbalunga, Corse Circa 1935 Huile sur toile 38,5 x 55 cm Signé en bas à droite "H.Epstein" «Epstein m’a rendu toute réelle, tout actuelle la Corse à l’atmosphère si chaude, un pays si pur jusqu’en ses moindres choses : arbres, maisons, hommes, bêtes, il m’a transporté sous les grands oliviers où il fait bon rêver non loin de la mer inlassablement bleue […] Lui, le peintre, a saisi en ces lieux si grands l’intime union des êtres et des choses, il a fixé le pêcheur contre la barque, il a fait chanter le rouge des rudes blouses des hommes tout contre les tonalités roses des raies débarquées [...] Êtres liés aux choses, choses liées au ciel, intime union des pierres d’Erbalenga avec l’azur. Ce petit village du cap Corse n’a pas livré son secret au peintre qui y travailla tout un été. Il y resterait des mois et des mois encore que ce serait, dit-il chaque jour, une fête nouvelle. Il sait les changements perpétuels de ce ciel, de cette lumière colorant les choses toujours différemment ; » In René Barbotte, La vie artistique Henri Epstein « L’Homme libre : journal quotidien du matin », 20 novembre 1931, p.1.
Henri EPSTEIN (Lodz 1892 - Auschwitz 1944) Les pêcheurs à Erbalunga, Corse Circa 1935 Huile sur toile 38,5 x 55 cm Signé en bas à droite "H.Epstein" «Epstein m’a rendu toute réelle, tout actuelle la Corse à l’atmosphère si chaude, un pays si pur jusqu’en ses moindres choses : arbres, maisons, hommes, bêtes, il m’a transporté sous les grands oliviers où il fait bon rêver non loin de la mer inlassablement bleue […] Lui, le peintre, a saisi en ces lieux si grands l’intime union des êtres et des choses, il a fixé le pêcheur contre la barque, il a fait chanter le rouge des rudes blouses des hommes tout contre les tonalités roses des raies débarquées [...] Êtres liés aux choses, choses liées au ciel, intime union des pierres d’Erbalenga avec l’azur. Ce petit village du cap Corse n’a pas livré son secret au peintre qui y travailla tout un été. Il y resterait des mois et des mois encore que ce serait, dit-il chaque jour, une fête nouvelle. Il sait les changements perpétuels de ce ciel, de cette lumière colorant les choses toujours différemment ; » In René Barbotte, La vie artistique Henri Epstein « L’Homme libre : journal quotidien du matin », 20 novembre 1931, p.1.
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