Guhyasamaja en Yabhyum avec sa parèdre. Tibet, XVème-XVIème siècle. Guhyasamaja est assis en vajrasana sur un socle à double rangée de feuilles de lotus, il est représenté à trois têtes et six bras . Sa prajna a le même nombre de têtes et de bras, elle est en union sexuelle avec son partenaire, l’enveloppant de ses jambes et de ses deux bras supérieurs. Ils sont tous deux couronnés, la feuille centrale se finissant par un cintimani ( la perle flammée). Ils portent des vêtements souples au beau plissé, de nombreux et riches bijoux, boucles d’oreilles, colliers, bracelets et de nombreuses guirlandes de perles . Ces deux divinités sont représentées en embrassement et totalement complémentaires. Elles poussent leur caractère identique jusque dans le nombre de bras et la spécificité des attributs : les mains de Guhyasamaja sont croisées devant lui, tenant le vajtra et la cloche. Dans ses mains, il tient un padma ( fleur de lotus, symbole de pureté et d’élévation spirituelle), une chakra ( Roue de la Loi), il brandit par ailleurs la Kadga (l’Epée protégeant la sagesse), et un Cintimani ( Joyau flammé) et il en est de même pour sa Shakti. L’iconographie des divinités bouddhistes Vajrayana est souvent figurée en union sexuelle (Yab-yum) et les cultes tantriques exaltent en secret la béatitude de l’union entre Prajna (la sagesse, la connaissance, élément féminin) et Upaya (le moyen habile, la méthode pour parvenir à la sagesse, élément masculin). Alliage de cuivre doré, turquoises, peinture bleue. Scellé. Haut. : 16,5 cm – Larg. : 12 cm Traces de dorure à froid sur les visages.
Guhyasamaja en Yabhyum avec sa parèdre. Tibet, XVème-XVIème siècle. Guhyasamaja est assis en vajrasana sur un socle à double rangée de feuilles de lotus, il est représenté à trois têtes et six bras . Sa prajna a le même nombre de têtes et de bras, elle est en union sexuelle avec son partenaire, l’enveloppant de ses jambes et de ses deux bras supérieurs. Ils sont tous deux couronnés, la feuille centrale se finissant par un cintimani ( la perle flammée). Ils portent des vêtements souples au beau plissé, de nombreux et riches bijoux, boucles d’oreilles, colliers, bracelets et de nombreuses guirlandes de perles . Ces deux divinités sont représentées en embrassement et totalement complémentaires. Elles poussent leur caractère identique jusque dans le nombre de bras et la spécificité des attributs : les mains de Guhyasamaja sont croisées devant lui, tenant le vajtra et la cloche. Dans ses mains, il tient un padma ( fleur de lotus, symbole de pureté et d’élévation spirituelle), une chakra ( Roue de la Loi), il brandit par ailleurs la Kadga (l’Epée protégeant la sagesse), et un Cintimani ( Joyau flammé) et il en est de même pour sa Shakti. L’iconographie des divinités bouddhistes Vajrayana est souvent figurée en union sexuelle (Yab-yum) et les cultes tantriques exaltent en secret la béatitude de l’union entre Prajna (la sagesse, la connaissance, élément féminin) et Upaya (le moyen habile, la méthode pour parvenir à la sagesse, élément masculin). Alliage de cuivre doré, turquoises, peinture bleue. Scellé. Haut. : 16,5 cm – Larg. : 12 cm Traces de dorure à froid sur les visages.
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