Georges WASHINGTON (Marseille, 1827- Douarnenez, 1910) Scène de combat. Toile signée. Haut. 56, Larg. 66,5 cm. (restauration). Georges WASHINGTON Fight scene. Canvas. Signed. Élève de François-Édouard Picot (1786-1868), il trouve étouffant l'enseignement conventionnel des Beaux-Arts et part pour l'Algérie. C'est le début d'une passion pour l'Orient. Le pays lui offre des sujets atypiques. Comme pour notre tableau, il peint de fougueux combats de cavaliers, croquant les combattants au moment même de leurs blessures. De 1857 à 1901 il fera de fréquents envois au Salon. Pour satisfaire une commande d'un entrepreneur belge, il s'embarque pour le Maroc en 1879. C'est le début d'un long périple qui le conduira jusqu'en Turquie. En 1884, il abandonnera la peinture pour se faire propriétaire terrien en Bretagne. L'aventure agricole tourne au fiasco et il doit reprendre ses pinceaux dès 1888. Témoin de l'orientalisme, il expose en 1906 à l'Exposition coloniale de Marseille. Le musée Paul-Valéry-à Sète conserve une de ses toiles, Fantasia arabe. Bibliographie : - Lynne Thornton, Les Orientalistes, Peintres voyageurs 1828-1908, ACR Edition, 1983, p. 136-137. - Élisabeth Cazenace, Les artistes de l'Algérie-dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Bernard Giovanangeli Éditeur, p. 434.
Georges WASHINGTON (Marseille, 1827- Douarnenez, 1910) Scène de combat. Toile signée. Haut. 56, Larg. 66,5 cm. (restauration). Georges WASHINGTON Fight scene. Canvas. Signed. Élève de François-Édouard Picot (1786-1868), il trouve étouffant l'enseignement conventionnel des Beaux-Arts et part pour l'Algérie. C'est le début d'une passion pour l'Orient. Le pays lui offre des sujets atypiques. Comme pour notre tableau, il peint de fougueux combats de cavaliers, croquant les combattants au moment même de leurs blessures. De 1857 à 1901 il fera de fréquents envois au Salon. Pour satisfaire une commande d'un entrepreneur belge, il s'embarque pour le Maroc en 1879. C'est le début d'un long périple qui le conduira jusqu'en Turquie. En 1884, il abandonnera la peinture pour se faire propriétaire terrien en Bretagne. L'aventure agricole tourne au fiasco et il doit reprendre ses pinceaux dès 1888. Témoin de l'orientalisme, il expose en 1906 à l'Exposition coloniale de Marseille. Le musée Paul-Valéry-à Sète conserve une de ses toiles, Fantasia arabe. Bibliographie : - Lynne Thornton, Les Orientalistes, Peintres voyageurs 1828-1908, ACR Edition, 1983, p. 136-137. - Élisabeth Cazenace, Les artistes de l'Algérie-dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Bernard Giovanangeli Éditeur, p. 434.
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