Beschreibung:

FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse d'Orléans (1844-1925). Lot de 36 L.A.S.: «F. O.», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), datant de 1887, format in-8, certaines sont conservées avec leur enveloppe. - 1887 -: «...Papa est rentré hier... il a vu en passant à Paris les Montpensier toujours agités, Antoine et Eulalie qui vont représenter l'Espagne au Jubilé de la Reine Victoria, leur enfant est avec eux. Tu sais que Carlos et Amélie représenteront aussi le Portugal au Jubilé ce qui nous enchante...nous voici près de notre départ qui est fixé au 11, il n'y a plus personne ici, la Grande-duchesse Vladimir [tante de Nicolas II] est partie avant-hier...» - «...Nous avons déjeuné ce matin chez l'Oncle Nemours qui est installé avec Blanche Avenue Kleber dans la maison d'Alençon. Les Gaston y étaient, ils partent demain pour le Brésil, l'Empereur les ayant priés de revenir, je crois qu'il doit être assez malade. Les Montpensier sont ici pressés et très bons... ils vont en Angleterre...» - «Henri qui a été passer trois jours à Paris, il fait toujours beaucoup de photos il en a fait une des trois filles de la Princesse de Galles à cheval avec Puss... Je me réjouis de quitter Louvres où il fait toujours si chaud pour aller en Ecosse, ce sera bon pour tous...Amélie, Carlos et Philippe sont déjà en Ecosse... j'espère qu'Amélie ne s'y fatiguera pas trop car l'oncle Montpensier m'a confié qu'elle avait constamment mal au coeur. Tante Paris a bien besoin de repas d'esprit et de corps. Elle est si bonne ainsi que l'Oncle, ils sont si courageux mais au fond bien tristes... Tante Alençon est relâchée (elle n'était pas du tout folle dit-on) je plains beaucoup Saunet...» - «Nous avons un soir fait une grande cavalcade avec oncle tante Paris Philippe, Hélène et la pauvre Amélie qui l'avait désiré mais qui était si souffrante qu'elle n'a pas pu aller qu'au pas et qu'elle a dû se coucher en rentrant je crains qu'elle ne se soit pas assez soignée et qu'elle n'ait bien besoin de ménagements...quant à Puss et Hélène elles étaient fort pimpantes avec les deux fils du Prince de Galles et le Duc de Sparte qui est si bon et si simple qu'il plait à tous... Henri est dans la chambre obscure à faire de la photo ce qui le passionne...» - «... Amélie est très fatiguée, toujours aussi bonne, elle chasse et tire très bien parait-il, quant à Carlos, il est très bien, si bon garçon toujours de bonne humeur, complaisant, il chante parfaitement...Nous avons vu hier à Edimbourg le Prince impérial d'Allemagne, très bon et très aimable, un peu enroué mais il n'a réellement pas l'air très malade, c'est une santé très précieuse et bien importante à conserver. Les nouvelles de Bulgarie: j'étais sûre que Ferdinand ira qu'en sortira-t-il. Cela m'intéresse beaucoup on dit que c'est la tante qui n'a pas voulu qu'il recule après s'être tant avancé: je pense toujours à l'arrivée du télégramme à Valdemar...» - «...Puss m'a menée hier à 4 heures au Bon Marché où j'ai failli étouffer, il y a d'assez jolis livres... et des joujoux merveilleux. Aage sera l'année prochaine assez grand pour que je lui en envoie...» - «...voici ci-joint le brouillon au Pape, il faut du grand papier, commencer bas la formule de la fin est la formule usitée dans la famille d'Orléans depuis le 17ème siècle, ainsi en l'employant tu es très bien correcte...Papa a eu vendredi un fort accès de fièvre qui nous a ennuyé, c'est toujours cette dengue qu'il a rapportée d'Egypte. Il va bien maintenant et il est parti ce matin pour l'Angleterre pour voir son frère et l'oncle Aumale...» - «... Nous sommes ici dans l'excitation de ces affreux procès dans l'attente de ce qui en sortira je ne crois pas encore que Grévy s'en aille, dans l'attente aussi de l'arrivée de Boulanger et des mauvaises nouvelles du Prince Impérial dont la mort serait une calamité. Jean et moi nous faisons très bon ménage...» - «... Jean est très bon, nous allons ce soir à la Chatte Blanche, ce qui le r