Beschreibung:

ex-Collection Paul Moebius
ex-Collection Paul Moebius PEUGEOT TYPE 68 Année : 1905 (certifié par le VCC) Automobile No.: 6492 Moteur No.: AK 6347 Bleu avec garde-boues et capotes noir, carrosserie noir et bleu ciel, châssis bleu clair, et jantes en bois bleu et vernies. Moteur : monocylindre, 883 cm3, soupape d'admission à commande mécanique, 7/8 CV ; Boîte de vitesses : trois rapports et marche arrière; Suspensions : ressorts à lames semi elliptiques avant et arrière ; Freins : sur la transmission et les roues arrières. Volant à droite. Histoire du modèle Il est remarquable de noter qu'une société impliquée dans les constructions métalliques depuis l'époque napoléonienne fabriqua des automobiles et des véhicules d'une très haute qualité technique. Au début de l'industrie automobile française, aux côtés d'Emile Levassor, du comte de Dion et de Léon Serpollet, Armand Peugeot choisit une voie différente de celle de ses concurrents. Tandis que Panhard-Levassor fabriquait des automobiles coûteuses et De Dion des modèles bon marché, Serpollet ne jurait que par la technologie vapeur, Peugeot de son côté, conçut une gamme d'automobiles. En 1905, il était possible par exemple d'acquérir une Bébé Peugeot avec un moteur monocylindre de 650 cm3 pour 175 Livres, ou bien à l'autre extrême une automobile avec moteur quatre cylindres 6,3 litres à environ 1000 livres, ainsi que d'autres modèles différents entre les deux, à des prix fonction de leur taille. Pour un acheteur aux moyens modestes si la Bébé etait trop petite, pour un supplément de £55 il pouvait acquérir une Type 68 avec une carrosserie standard à quatre places. Elle était propulsée par un monocylindre avec un alésage et course de 105x102 mm, ( les moteurs carrés n'étaient pas une nouveauté ) avec l'avantage des soupapes à commande mécanique qui développaient une puissance de 8CV. La puissance était transmise par un embrayage conique à une boîte de vitesse latérale puis par un arbre au pont arrière latéral. Pour s'arrêter, un frein commandé au pied opérait sur la transmission, le frein à main de parking opérait lui sur les tambours des roues arrière. Le châssis était un mélange de nouveauté et de tradition, fait à la fois de métal et de bois, il était léger et solide. Les ressorts étaient limités par des amortisseurs, un équipement que les autres constructeurs négligeaient encore à cette époque. La carrosserie était réalisée dans l'usine Peugeot d'Audincourt comme le reste de l'automobile. Ce dessin comprenait un siège avant que l'on pouvait faire pivoter à l'extérieur et compte tenu du garde boue arrière spécial faisant office de marche pied, un accès facile aux places arrière était rendu possible. Histoire spécifique de cette automobile La firme Peugeot a confirmé que l'usine avait achevé cette automobile au début de 1905. Dans les années 1960 l'automobile rejoint l'Europe pour devenir la propriété de Paul Moebius. En 1998, elle fut vendue par Christie's faisant partie de la collection Paul Moebius à Londres où elle fut acquise par son propriétaire actuel. Depuis, le propriétaire a confié cette Peugeot à Richard Peskett le célèbre restaurateur d'anciennes et d'utilitaires, où elle fut reconstruite. Un important dossier de factures prouve le travail qui a été réalisé, dont une révision générale et quelques remplacements jugés nécessaires sur le plan mécanique. Elle fut repeinte entièrement dans sa livrée actuelle. Les garnitures de sellerie furent refaites dans le même temps, et il fut alors décidé d'installer une capote intégrale repliable conforme au style de l'époque. Depuis sa restauration complète, l'automobile a été enregistrée par le Veteran Car Club de Grande Bretagne. Elle a été utilisée de temps en temps mais pas régulièrement ce qui a poussé le propriétaire à se séparer de l'automobile. Cette Peugeot présente superbement et compte tenu de son âge, elle