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Auktionsarchiv: Los-Nr. 125

Éventails à la Chine Recueil de 45 dessins composites "à la ...

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 27.111 $ - 40.667 $
Zuschlagspreis:
22.500 €
ca. 30.500 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 125

Éventails à la Chine Recueil de 45 dessins composites "à la ...

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 27.111 $ - 40.667 $
Zuschlagspreis:
22.500 €
ca. 30.500 $
Beschreibung:

Éventails à la Chine. Recueil de 45 dessins composites "à la manière de la Chine". S.l.n.d. [première moitié du XVIII e siècle].
Éventails à la Chine. Recueil de 45 dessins composites "à la manière de la Chine". S.l.n.d. [première moitié du XVIII e siècle]. In-folio (478 x 362 mm). 45 dessins à la gouache, plume, encre noire et aquarelle, la plupart sur papier micacé, montés en plein dans un montage français du XVIII e siècle sur 39 feuillets au filigrane du papetier François Tardivet, actif à Limoges entre 1755 et 1785. (Angle inférieur d'un dessin légèrement décollé, une déchirure restaurée.) Reliure de l'époque, veau marbré, double filet doré encadrant les plats avec fleurons d'angle, dos à nerfs orné de fers dorés, tranches dorées (éraflures sur les plats, manque la coiffe supérieure. Dos anciennement refait). Provenance : duc de La Vallière (mention manuscrite au recto du premier feuillet blanc "Recueil de Peintures chinoises contenant 45 Sujets acheté à la vente de M. le Duc de La Vallière en mai 1784... 120 l t voyez son catalogue n° 2022") -- Marquis de Ganay (ex-libris). REMARQUABLE RECUEIL COMPOSÉ DE 45 DESSINS TÉMOIGNANT DE L'ENGOUEMENT POUR LES "CHINOISERIES" AU XVIII e SIÈCLE. Ce recueil est très succinctement décrit, sous le n° 2022, dans la partie "Sciences et arts" du catalogue de la vente du duc de la Vallière (publié par Guillaume de Bure en 1783): "Recueil de 45 figures peintes à la Chine; elles représentent des Hommes, des Femmes, des Plantes, &c". Bien que le titre au dos mentionne "ESTAMP/DE LA/CHINE" il s'agit bien ici de dessins. Les sujets représentés permettent de distinguer trois ensembles: 17 dessins de personnages - la plupart inscrits dans des paysages -- 16 dessins de bouquets et 12 fragments d'éventails ornés de paysages, de fleurs, de poissons et d'oiseaux. Tous les dessins, hormis les deux premiers, ont été réalisés par un ou plusieurs artistes européens qui, mêlant diverses cultures d'Extrême-Orient (Japon, Chine et Corée), les adaptent au goût occidental. En revanche, les deux premiers dessins (représentant des personnages) semblent bien des originaux chinois du XVIII e sicècle. En ce qui concerne les fragments d'éventails, les pliures, bien visibles, indiquent que les feuilles étaient préparées pour être montées sur des baguettes. Ces dessins constituent un admirable témoignage du rayonnement de l'Extrême-Orient dès les premières années du XVIII e siècle et de l'attrait qu'il suscite auprès des artistes français. Les comptes de la Maison du roi révèlent de nombreuses commandes de "papier de la Chine" au célèbre marchand mercier Lazare Duvaux. Devant la demande croissante d'objets chinois, de nombreux artistes tentent d'égaler les techniques chinoises et japonaises. L'exemple le plus éloquent est celui des frères Martin qui excellent dans l'imitation des laques. La propagation de "chinoiseries" dans le mobilier et les arts décoratifs s'effectue surtout à travers les nombreux recueils d'estampes qui circulent, notamment celui de Jean-Anthoine Fraisse Livre de desseins chinois... (publié en 1735) dont le duc de La Vallière possédait deux exemplaires (n° 2025 et 2026 du catalgogue de sa vente). Ce dernier ne dérogea d'ailleurs pas à la mode et fit aménager en son château de Champs un salon chinois décoré par Huet.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 125
Auktion:
Datum:
29.11.2011
Auktionshaus:
Christie's
29 November 2011, Paris
Beschreibung:

Éventails à la Chine. Recueil de 45 dessins composites "à la manière de la Chine". S.l.n.d. [première moitié du XVIII e siècle].
Éventails à la Chine. Recueil de 45 dessins composites "à la manière de la Chine". S.l.n.d. [première moitié du XVIII e siècle]. In-folio (478 x 362 mm). 45 dessins à la gouache, plume, encre noire et aquarelle, la plupart sur papier micacé, montés en plein dans un montage français du XVIII e siècle sur 39 feuillets au filigrane du papetier François Tardivet, actif à Limoges entre 1755 et 1785. (Angle inférieur d'un dessin légèrement décollé, une déchirure restaurée.) Reliure de l'époque, veau marbré, double filet doré encadrant les plats avec fleurons d'angle, dos à nerfs orné de fers dorés, tranches dorées (éraflures sur les plats, manque la coiffe supérieure. Dos anciennement refait). Provenance : duc de La Vallière (mention manuscrite au recto du premier feuillet blanc "Recueil de Peintures chinoises contenant 45 Sujets acheté à la vente de M. le Duc de La Vallière en mai 1784... 120 l t voyez son catalogue n° 2022") -- Marquis de Ganay (ex-libris). REMARQUABLE RECUEIL COMPOSÉ DE 45 DESSINS TÉMOIGNANT DE L'ENGOUEMENT POUR LES "CHINOISERIES" AU XVIII e SIÈCLE. Ce recueil est très succinctement décrit, sous le n° 2022, dans la partie "Sciences et arts" du catalogue de la vente du duc de la Vallière (publié par Guillaume de Bure en 1783): "Recueil de 45 figures peintes à la Chine; elles représentent des Hommes, des Femmes, des Plantes, &c". Bien que le titre au dos mentionne "ESTAMP/DE LA/CHINE" il s'agit bien ici de dessins. Les sujets représentés permettent de distinguer trois ensembles: 17 dessins de personnages - la plupart inscrits dans des paysages -- 16 dessins de bouquets et 12 fragments d'éventails ornés de paysages, de fleurs, de poissons et d'oiseaux. Tous les dessins, hormis les deux premiers, ont été réalisés par un ou plusieurs artistes européens qui, mêlant diverses cultures d'Extrême-Orient (Japon, Chine et Corée), les adaptent au goût occidental. En revanche, les deux premiers dessins (représentant des personnages) semblent bien des originaux chinois du XVIII e sicècle. En ce qui concerne les fragments d'éventails, les pliures, bien visibles, indiquent que les feuilles étaient préparées pour être montées sur des baguettes. Ces dessins constituent un admirable témoignage du rayonnement de l'Extrême-Orient dès les premières années du XVIII e siècle et de l'attrait qu'il suscite auprès des artistes français. Les comptes de la Maison du roi révèlent de nombreuses commandes de "papier de la Chine" au célèbre marchand mercier Lazare Duvaux. Devant la demande croissante d'objets chinois, de nombreux artistes tentent d'égaler les techniques chinoises et japonaises. L'exemple le plus éloquent est celui des frères Martin qui excellent dans l'imitation des laques. La propagation de "chinoiseries" dans le mobilier et les arts décoratifs s'effectue surtout à travers les nombreux recueils d'estampes qui circulent, notamment celui de Jean-Anthoine Fraisse Livre de desseins chinois... (publié en 1735) dont le duc de La Vallière possédait deux exemplaires (n° 2025 et 2026 du catalgogue de sa vente). Ce dernier ne dérogea d'ailleurs pas à la mode et fit aménager en son château de Champs un salon chinois décoré par Huet.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 125
Auktion:
Datum:
29.11.2011
Auktionshaus:
Christie's
29 November 2011, Paris
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