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Auktionsarchiv: Los-Nr. 75

Eugène LABICHE. Manuscrit d’Édouard Martin…

Schätzpreis
1.200 € - 1.500 €
ca. 1.295 $ - 1.619 $
Zuschlagspreis:
7.750 €
ca. 8.369 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 75

Eugène LABICHE. Manuscrit d’Édouard Martin…

Schätzpreis
1.200 € - 1.500 €
ca. 1.295 $ - 1.619 $
Zuschlagspreis:
7.750 €
ca. 8.369 $
Beschreibung:

Eugène LABICHE. Manuscrit d’Édouard Martin avec annotations autographes de Labiche pour Le Voyage de Monsieur Perrichon, [1860] ; 134 pages in-fol. Manuscrit de travail de cette célèbre comédie en 4 actes de Labiche et Édouard Martin (1828-1866), créée au théâtre du Gymnase le 10 septembre 1860, avec Geoffroy dans le rôle-titre ; publiée à la Librairie nouvelle, elle a été recueillie en 1878 dans le Théâtre complet [OC, t. V, p. 324]. On connaît cette histoire du voyage à Chamonix du bon bourgeois Perrichon, avec sa femme (Mme Mélanie) et sa fille Henriette (Mlle Albrecht), et la lutte des deux prétendants, Armand Desroches (Dieudonné) et Daniel Savary (Landrol), pour obtenir la main d’Henriette… Manuscrit autographe d’Édouard Martin, complet des 4 actes (25, 39, 36 et 37 pages), avec de nombreuses ratures et corrections. Cette version présente d’importantes variantes avec le texte définitif, qui sera plus resserré ; le héros se nomme alors « Perignon » (ou Perrignon). On relève plusieurs annotations autographes de Labiche dans les marges. Acte I (p. 19), il refait le compte des dépenses de Perignon (172,05). Acte II, scène 5 (p. 19), il ajoute une réplique de Perrignon : « je n’ai pas perdu mon sang-froid » ; au début de la scène 6 (p. 21), il change la réplique de Daniel : « Ce carrossier est un trésor d’ingratitude… et les trésors appartiennent à ceux qui les trouvent ». Acte III, scène 2 (p. 3), alors que Perignon lit le journal, il note : « l’histoire en journal reportée à l’entrée de Daniel dans la scène générale » ; scène 6 (p. 12), en marge de la première réplique de Perignon : « contenance très embarrassée de Perrignon devant Armand, son sauveur lui pèse sur les épaules » ; scène 7 (p. 14), longue note : « placer dans cette scène la lecture du journal. Perrignon embrasse Daniel qui dit à Landrol : j’ai la corde – immédiatement l’histoire de la prison. Armand le sauve Perrignon l’embrasse. Il dit j’ai la corde, et sort. Quelques mots des femmes en faveur d’Armand. Vous ne pouvez faire autrement que de lui donner votre fille, déclarez le à Mr Daniel. – Oui… laissez moi avec lui. » ; scène 8 (p. 22-23), longue indication pour refaire la scène : « Perrignon se laisse aller à un beau mouvement de reconnaissance vraie pour Armand, il m’a sauvé la vie car enfin le petit sapin pouvait casser, il me tire des cachots. Ma femme est pour lui, ma fille est pour lui… Je suis obligé de lui donner ma fille… C’est bien malgré moi allez. Dupuis se voit perdu, il demande à Perrignon un souvenir, il le prie de poser pour le tableau du sauvetage – lui et le Mont-blanc et ses deux mains suppliantes. Je le mettrai au musée – de Versailles ? – non de Paris. Perrignon est gonflé de joie et d’attendrissement il dit à part : on a beau dire, c’est lui que je préfère ! (haut) courage ! rien n’est encore décidé. Entrée du commandant. » ; scène 10 (p. 31) : « Daniel ne parlera pas à Perrignon du moyen du préfet de police. Perrignon sortira l’ayant trouvé lui-même. » ; scène 13 (p. 34) : « Daniel n’a pas trouvé le domestique et rentre avec sa lettre qu’il cache pendant que Perrignon dissimule la sienne. À la fin Mme Perrignon écrira – Mr le Préfet. Au baisser du rideau chacun remettra mystérieusement sa lettre à Jean – Chut ! (ils sortiront) Jean regardant les adresses Mr le Préfet ! Mr le Préfet – Mr le Préfet il n’y a qu’une course ! »

Auktionsarchiv: Los-Nr. 75
Auktion:
Datum:
29.11.2016
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Eugène LABICHE. Manuscrit d’Édouard Martin avec annotations autographes de Labiche pour Le Voyage de Monsieur Perrichon, [1860] ; 134 pages in-fol. Manuscrit de travail de cette célèbre comédie en 4 actes de Labiche et Édouard Martin (1828-1866), créée au théâtre du Gymnase le 10 septembre 1860, avec Geoffroy dans le rôle-titre ; publiée à la Librairie nouvelle, elle a été recueillie en 1878 dans le Théâtre complet [OC, t. V, p. 324]. On connaît cette histoire du voyage à Chamonix du bon bourgeois Perrichon, avec sa femme (Mme Mélanie) et sa fille Henriette (Mlle Albrecht), et la lutte des deux prétendants, Armand Desroches (Dieudonné) et Daniel Savary (Landrol), pour obtenir la main d’Henriette… Manuscrit autographe d’Édouard Martin, complet des 4 actes (25, 39, 36 et 37 pages), avec de nombreuses ratures et corrections. Cette version présente d’importantes variantes avec le texte définitif, qui sera plus resserré ; le héros se nomme alors « Perignon » (ou Perrignon). On relève plusieurs annotations autographes de Labiche dans les marges. Acte I (p. 19), il refait le compte des dépenses de Perignon (172,05). Acte II, scène 5 (p. 19), il ajoute une réplique de Perrignon : « je n’ai pas perdu mon sang-froid » ; au début de la scène 6 (p. 21), il change la réplique de Daniel : « Ce carrossier est un trésor d’ingratitude… et les trésors appartiennent à ceux qui les trouvent ». Acte III, scène 2 (p. 3), alors que Perignon lit le journal, il note : « l’histoire en journal reportée à l’entrée de Daniel dans la scène générale » ; scène 6 (p. 12), en marge de la première réplique de Perignon : « contenance très embarrassée de Perrignon devant Armand, son sauveur lui pèse sur les épaules » ; scène 7 (p. 14), longue note : « placer dans cette scène la lecture du journal. Perrignon embrasse Daniel qui dit à Landrol : j’ai la corde – immédiatement l’histoire de la prison. Armand le sauve Perrignon l’embrasse. Il dit j’ai la corde, et sort. Quelques mots des femmes en faveur d’Armand. Vous ne pouvez faire autrement que de lui donner votre fille, déclarez le à Mr Daniel. – Oui… laissez moi avec lui. » ; scène 8 (p. 22-23), longue indication pour refaire la scène : « Perrignon se laisse aller à un beau mouvement de reconnaissance vraie pour Armand, il m’a sauvé la vie car enfin le petit sapin pouvait casser, il me tire des cachots. Ma femme est pour lui, ma fille est pour lui… Je suis obligé de lui donner ma fille… C’est bien malgré moi allez. Dupuis se voit perdu, il demande à Perrignon un souvenir, il le prie de poser pour le tableau du sauvetage – lui et le Mont-blanc et ses deux mains suppliantes. Je le mettrai au musée – de Versailles ? – non de Paris. Perrignon est gonflé de joie et d’attendrissement il dit à part : on a beau dire, c’est lui que je préfère ! (haut) courage ! rien n’est encore décidé. Entrée du commandant. » ; scène 10 (p. 31) : « Daniel ne parlera pas à Perrignon du moyen du préfet de police. Perrignon sortira l’ayant trouvé lui-même. » ; scène 13 (p. 34) : « Daniel n’a pas trouvé le domestique et rentre avec sa lettre qu’il cache pendant que Perrignon dissimule la sienne. À la fin Mme Perrignon écrira – Mr le Préfet. Au baisser du rideau chacun remettra mystérieusement sa lettre à Jean – Chut ! (ils sortiront) Jean regardant les adresses Mr le Préfet ! Mr le Préfet – Mr le Préfet il n’y a qu’une course ! »

Auktionsarchiv: Los-Nr. 75
Auktion:
Datum:
29.11.2016
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
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+33 (0)1 53407710
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