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Auktionsarchiv: Los-Nr. 86

Eugène LABICHE. 24 L.A.S., 1866-1887, à son…

Schätzpreis
1.800 € - 2.000 €
ca. 1.943 $ - 2.159 $
Zuschlagspreis:
2.125 €
ca. 2.294 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 86

Eugène LABICHE. 24 L.A.S., 1866-1887, à son…

Schätzpreis
1.800 € - 2.000 €
ca. 1.943 $ - 2.159 $
Zuschlagspreis:
2.125 €
ca. 2.294 $
Beschreibung:

Eugène LABICHE. 24 L.A.S., 1866-1887, à son fils André Labiche (une à sa belle-fille, née Madeleine Flandin) ; 85 pages in-8 ou in-12, la plupart à son chiffre et avec enveloppe (qqs sur papier deuil, une lettre réparée au scotch). Affectueuse correspondance à son fils André (1856-1897). Souvigny 13 juin 1866. Il le gronde affectueusement d’être tombé dans l’eau : « tu ne sais pas assez nager pour te permettre ces imprudences. Maman ne devait pas être très contente de voir revenir son garçon mouillé comme un chien barbet. [...] Je t’ai acheté l’Histoire populaire de la France […] tu ne me dis pas si tu as été bien sage et bien poli, tu sais que c’est à cette condition que je dois te rapporter le livre »... 10 août 1876. Tableau de la canicule en Sologne. Nouvelles du Concours général où un Reinach (Théodore) a obtenu « huit prix et un 1er accessit » ! Puis sur le voyage d’André en Grande-Bretagne. « Je suis fâché que la vue des tableaux des grands maîtres te laisse aussi froid. […] Tu jettes un coup d’œil distrait et tu passes pour avoir plus vite terminé ta corvée, ce n’est pas cela. Quand un tableau est reconnu de tous comme un chef-d’œuvre, il faut s’arrêter longtemps devant, oublier les autres pour ne voir que celui-là, le contempler l’analyser, se rendre compte de l’effet qu’il produit par des moyens qui sont toujours simples et grands, et en revenant, il faut s’y arrêter de nouveau [...]. Si nous allons un jour ensemble en Italie, je te forcerai bien à admirer ce qui est beau et à jouir de ces immortels chefs-d’œuvre. Tu ne me parais pas t’amuser follement. Il y a pourtant autour de toi mille sujets d’observations réjouissantes, il y a des binettes d’Anglais qui sont désopilantes »... Et de se livrer à un éloge de ce grand peuple, maître du monde... 3 mai [1878]. Il évoque une transaction qu’il souhaite passer avec la commune de Souvigny, puis l’ouverture de l’Exposition universelle, dont André ne paraît pas enchanté... 14 décembre 1878. Il est impatient de savoir le résultat de l’examen d’André « pour te féliciter ou te consoler » ; puis la nouvelle arrive : « je n’ai pas besoin de te dire le chagrin que j’en éprouve pour toi, mais il faut prendre courage. La vie est faite de persévérance »... 4 juillet 1879. Il s’enquiert avec émotion et inquiétude de l’état de Marie, qui a élevé André et a pour lui « un attachement et une admiration qui ne souffre pas la moindre contradiction ». Il faut trouver une garde-malade... 23 octobre 1879 (avec une lettre de sa mère) : nouvelles des chiens Stop, Tom et Patinot. « Beaulende doit revenir dimanche, sans doute pour essayer de me tirer quelques nouvelles carottes, mais je suis sur mes gardes. Il a toujours chez lui Ravissante et ses deux petits »... 24 mai 1880. Nouvel élu à l’Académie, il travaille « presque toute la journée à mon ennuyeux discours […] C’est sérieux, solennel et triste. Je voudrais bien avoir fini »... 26 juillet. Recommandations pour le séjour d’André à Uriage... 30 juillet. Il est très heureux d’apprendre l’arrivée à Uriage de la famille Legouvé : « j’espère que tu ne trouveras plus les montagnes bécasses et que tu ne seras plus entouré d’idiots, comme tu l’avançais un peu audacieusement [...] Tu me parles du Mont Belladone que tu comptes gravir un de ces jours. Je ne connais en fait de Belladone qu’un poison très violent qu’on administre dans les maladies de cœur. N’oublie pas d’aller à Allevard, au bout du monde et à la grande chartreuse ; mais surtout ne reste pas plus de 21 jours, si on écoutait les médecins des eaux, on prendrait toujours deux saisons »... 1er août. « J’ai vu aujourd’hui St Ange en allant voter à la mairie. Il m’a dit qu’il y avait cette année beaucoup de cailles et beaucoup de lièvres. Prépare donc tes munitions »... Résultat « très mauvais » des élections au Conseil général à Souvigny... 5 août. « Nous serons bien heureux d’avoir ton portrait, surtout s’il te ressemble un peu. Tâche qu’on réussisse ton nez, maman dit que c’est le sien, ma

Auktionsarchiv: Los-Nr. 86
Auktion:
Datum:
29.11.2016
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Eugène LABICHE. 24 L.A.S., 1866-1887, à son fils André Labiche (une à sa belle-fille, née Madeleine Flandin) ; 85 pages in-8 ou in-12, la plupart à son chiffre et avec enveloppe (qqs sur papier deuil, une lettre réparée au scotch). Affectueuse correspondance à son fils André (1856-1897). Souvigny 13 juin 1866. Il le gronde affectueusement d’être tombé dans l’eau : « tu ne sais pas assez nager pour te permettre ces imprudences. Maman ne devait pas être très contente de voir revenir son garçon mouillé comme un chien barbet. [...] Je t’ai acheté l’Histoire populaire de la France […] tu ne me dis pas si tu as été bien sage et bien poli, tu sais que c’est à cette condition que je dois te rapporter le livre »... 10 août 1876. Tableau de la canicule en Sologne. Nouvelles du Concours général où un Reinach (Théodore) a obtenu « huit prix et un 1er accessit » ! Puis sur le voyage d’André en Grande-Bretagne. « Je suis fâché que la vue des tableaux des grands maîtres te laisse aussi froid. […] Tu jettes un coup d’œil distrait et tu passes pour avoir plus vite terminé ta corvée, ce n’est pas cela. Quand un tableau est reconnu de tous comme un chef-d’œuvre, il faut s’arrêter longtemps devant, oublier les autres pour ne voir que celui-là, le contempler l’analyser, se rendre compte de l’effet qu’il produit par des moyens qui sont toujours simples et grands, et en revenant, il faut s’y arrêter de nouveau [...]. Si nous allons un jour ensemble en Italie, je te forcerai bien à admirer ce qui est beau et à jouir de ces immortels chefs-d’œuvre. Tu ne me parais pas t’amuser follement. Il y a pourtant autour de toi mille sujets d’observations réjouissantes, il y a des binettes d’Anglais qui sont désopilantes »... Et de se livrer à un éloge de ce grand peuple, maître du monde... 3 mai [1878]. Il évoque une transaction qu’il souhaite passer avec la commune de Souvigny, puis l’ouverture de l’Exposition universelle, dont André ne paraît pas enchanté... 14 décembre 1878. Il est impatient de savoir le résultat de l’examen d’André « pour te féliciter ou te consoler » ; puis la nouvelle arrive : « je n’ai pas besoin de te dire le chagrin que j’en éprouve pour toi, mais il faut prendre courage. La vie est faite de persévérance »... 4 juillet 1879. Il s’enquiert avec émotion et inquiétude de l’état de Marie, qui a élevé André et a pour lui « un attachement et une admiration qui ne souffre pas la moindre contradiction ». Il faut trouver une garde-malade... 23 octobre 1879 (avec une lettre de sa mère) : nouvelles des chiens Stop, Tom et Patinot. « Beaulende doit revenir dimanche, sans doute pour essayer de me tirer quelques nouvelles carottes, mais je suis sur mes gardes. Il a toujours chez lui Ravissante et ses deux petits »... 24 mai 1880. Nouvel élu à l’Académie, il travaille « presque toute la journée à mon ennuyeux discours […] C’est sérieux, solennel et triste. Je voudrais bien avoir fini »... 26 juillet. Recommandations pour le séjour d’André à Uriage... 30 juillet. Il est très heureux d’apprendre l’arrivée à Uriage de la famille Legouvé : « j’espère que tu ne trouveras plus les montagnes bécasses et que tu ne seras plus entouré d’idiots, comme tu l’avançais un peu audacieusement [...] Tu me parles du Mont Belladone que tu comptes gravir un de ces jours. Je ne connais en fait de Belladone qu’un poison très violent qu’on administre dans les maladies de cœur. N’oublie pas d’aller à Allevard, au bout du monde et à la grande chartreuse ; mais surtout ne reste pas plus de 21 jours, si on écoutait les médecins des eaux, on prendrait toujours deux saisons »... 1er août. « J’ai vu aujourd’hui St Ange en allant voter à la mairie. Il m’a dit qu’il y avait cette année beaucoup de cailles et beaucoup de lièvres. Prépare donc tes munitions »... Résultat « très mauvais » des élections au Conseil général à Souvigny... 5 août. « Nous serons bien heureux d’avoir ton portrait, surtout s’il te ressemble un peu. Tâche qu’on réussisse ton nez, maman dit que c’est le sien, ma

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Auktion:
Datum:
29.11.2016
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+33 (0)1 53407710
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