Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 14

Elisabeth VIGÉE LE BRUN (Paris 1755

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 105.728 $ - 158.593 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 14

Elisabeth VIGÉE LE BRUN (Paris 1755

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 105.728 $ - 158.593 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Elisabeth VIGÉE LE BRUN (Paris 1755 - 1842) Portrait de Sophie d'Artois assise Toile ovale. 65 x 53,5 cm Signé et daté à droite Mme Lebrun / 77. Provenance : Collection du marquis de Chaponay ; Vente Irma Strauss, New-York, Sotheby's, 22 octobre 1970, n° 16, reproduit « comme mademoiselle de la Biche » ; Collection Pfister ; Chez Wildenstein ; Acquis chez Maurice Ségoura en 2000 ; Collection de Monsieur D. Exposition : L'enfant chéri au siècle des Lumières, Marly, Musée-Promenade, et Cholet, Musée des Beaux-Arts, 2003, n°55, reproduit. Bibliographie : E.L. Vigée-Lebrun, Souvenirs, Paris, 1986, tome II, p. 336 ; W.H. Helm, Vigée-Lebrun, Her Life, Works and Friendships, Londres, 1916, p. 193 ; A. Blum, Madame Vigée-Lebrun peintre des grandes dames du XVIIIème siècle, Paris, 1919, p.95 ; Catalogue de l'exposition, Elisabeth Louise Vigée-Lebrun, Fort Worth, Kimbell Museum of Art, 1982, n° 3, notice par Joseph Baillio ; Catalogue de la vente Desmarais, New-York, Christie's, 30 avril 2019, cité sous le n°123, reproduit. L'identité du modèle est connue grâce à la liste des portraits qu'Elisabeth Vigée Le Brun fit, et à l'année 1777 figure une « Mademoiselle Dartois ». La liste qu'a tenu l'artiste comprend quelques erreurs et approximations mais notre modèle doit être Sophie d'Artois (1776-1783) qui avait un an en 1777 ce qui correspond à l'âge de la fillette représentée. Sophie de Bourbon était la fille de Charles Philippe, Comte d'Artois (1757-1836), plus jeune frère de Louis XVI et futur Charles X. Fille du peintre Louis Vigée (1715-1767) son premier professeur, Elisabeth fréquente également les ateliers de Marie Rosalie Hallé, Gabriel Briard et Davesne. Au début des années 1770 sa clientèle ainsi que sa renommée ne font que croître. Elle épouse le marchand d'art Jean Baptiste Pierre Lebrun en 1776 et reçoit cette même année une commande pour le comte de Provence, le frère du roi, elle sera ensuite admise à travailler pour la Cour de Louis XVI. En 1778, elle devient peintre officielle de la reine et réalise le premier portrait de la Reine Marie-Antoinette d'après nature : Marie-Antoinette en grand habit de cour (Vienne, Kunsthistorisches Museum). Elle est à l'apogée de sa carrière en 1783 quand elle est admise à l'Académie royale de peinture et sculpture grâce à l'intervention de la Reine. Reconnue pour ses portraits élégants de la noblesse française, ce sont particulièrement ceux de Marie-Antoinette qui lui ont permis d'acquérir une réputation internationale. Sa capacité à mélanger le réalisme et l'intime a révolutionné la manière dont les élites étaient représentées. Vigée Le Brun a un talent particulier pour capturer l'innocence, la curiosité et les joies enfantines. Elle multiplie les représentations d'enfants et celles qui les montraient en compagnie de leur mère. Depuis la publication du traité sur l'éducation Emile de Jean-Jacques Rousseau en 1762 la perception de l'enfant change progressivement dans la France des Lumières. Jusqu'ici perçu comme un jeune adulte, il acquiert un statut particulier qui le reconnaît comme un individu dont les besoins et les devoirs diffèrent des adultes. Le lien entre parents et enfant s'en trouve par conséquent transformé. Le besoin de représenter son enfant à ce moment éphémère de sa vie devient un besoin de plus en plus répandu. Même si le portrait d'enfant existe depuis le XVIe siècle, à la fin du XVIIIe siècle l'enfant n'est plus représenté comme un adulte miniature mais avec des vêtements et attributs propres à son âge. Dans ce portrait l'enfant est représenté assis jouant avec un ruban et une rose. Un bonnet de dentelle et ruban bleu encadre un visage poupon aux traits innocents. La lumière, le regard de la fillette et les tons bleu pâle viennent donner un sentiment de grande douceur à la composition. La robe ornée de dentelles assortie au bonnet, ainsi que la posture de l'enfant sont semblables à celles de la petite fille du Portrait des enfants de la baronne d'Esthal conservé en collect

Auktionsarchiv: Los-Nr. 14
Auktion:
Datum:
20.10.2023
Auktionshaus:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
Beschreibung:

Elisabeth VIGÉE LE BRUN (Paris 1755 - 1842) Portrait de Sophie d'Artois assise Toile ovale. 65 x 53,5 cm Signé et daté à droite Mme Lebrun / 77. Provenance : Collection du marquis de Chaponay ; Vente Irma Strauss, New-York, Sotheby's, 22 octobre 1970, n° 16, reproduit « comme mademoiselle de la Biche » ; Collection Pfister ; Chez Wildenstein ; Acquis chez Maurice Ségoura en 2000 ; Collection de Monsieur D. Exposition : L'enfant chéri au siècle des Lumières, Marly, Musée-Promenade, et Cholet, Musée des Beaux-Arts, 2003, n°55, reproduit. Bibliographie : E.L. Vigée-Lebrun, Souvenirs, Paris, 1986, tome II, p. 336 ; W.H. Helm, Vigée-Lebrun, Her Life, Works and Friendships, Londres, 1916, p. 193 ; A. Blum, Madame Vigée-Lebrun peintre des grandes dames du XVIIIème siècle, Paris, 1919, p.95 ; Catalogue de l'exposition, Elisabeth Louise Vigée-Lebrun, Fort Worth, Kimbell Museum of Art, 1982, n° 3, notice par Joseph Baillio ; Catalogue de la vente Desmarais, New-York, Christie's, 30 avril 2019, cité sous le n°123, reproduit. L'identité du modèle est connue grâce à la liste des portraits qu'Elisabeth Vigée Le Brun fit, et à l'année 1777 figure une « Mademoiselle Dartois ». La liste qu'a tenu l'artiste comprend quelques erreurs et approximations mais notre modèle doit être Sophie d'Artois (1776-1783) qui avait un an en 1777 ce qui correspond à l'âge de la fillette représentée. Sophie de Bourbon était la fille de Charles Philippe, Comte d'Artois (1757-1836), plus jeune frère de Louis XVI et futur Charles X. Fille du peintre Louis Vigée (1715-1767) son premier professeur, Elisabeth fréquente également les ateliers de Marie Rosalie Hallé, Gabriel Briard et Davesne. Au début des années 1770 sa clientèle ainsi que sa renommée ne font que croître. Elle épouse le marchand d'art Jean Baptiste Pierre Lebrun en 1776 et reçoit cette même année une commande pour le comte de Provence, le frère du roi, elle sera ensuite admise à travailler pour la Cour de Louis XVI. En 1778, elle devient peintre officielle de la reine et réalise le premier portrait de la Reine Marie-Antoinette d'après nature : Marie-Antoinette en grand habit de cour (Vienne, Kunsthistorisches Museum). Elle est à l'apogée de sa carrière en 1783 quand elle est admise à l'Académie royale de peinture et sculpture grâce à l'intervention de la Reine. Reconnue pour ses portraits élégants de la noblesse française, ce sont particulièrement ceux de Marie-Antoinette qui lui ont permis d'acquérir une réputation internationale. Sa capacité à mélanger le réalisme et l'intime a révolutionné la manière dont les élites étaient représentées. Vigée Le Brun a un talent particulier pour capturer l'innocence, la curiosité et les joies enfantines. Elle multiplie les représentations d'enfants et celles qui les montraient en compagnie de leur mère. Depuis la publication du traité sur l'éducation Emile de Jean-Jacques Rousseau en 1762 la perception de l'enfant change progressivement dans la France des Lumières. Jusqu'ici perçu comme un jeune adulte, il acquiert un statut particulier qui le reconnaît comme un individu dont les besoins et les devoirs diffèrent des adultes. Le lien entre parents et enfant s'en trouve par conséquent transformé. Le besoin de représenter son enfant à ce moment éphémère de sa vie devient un besoin de plus en plus répandu. Même si le portrait d'enfant existe depuis le XVIe siècle, à la fin du XVIIIe siècle l'enfant n'est plus représenté comme un adulte miniature mais avec des vêtements et attributs propres à son âge. Dans ce portrait l'enfant est représenté assis jouant avec un ruban et une rose. Un bonnet de dentelle et ruban bleu encadre un visage poupon aux traits innocents. La lumière, le regard de la fillette et les tons bleu pâle viennent donner un sentiment de grande douceur à la composition. La robe ornée de dentelles assortie au bonnet, ainsi que la posture de l'enfant sont semblables à celles de la petite fille du Portrait des enfants de la baronne d'Esthal conservé en collect

Auktionsarchiv: Los-Nr. 14
Auktion:
Datum:
20.10.2023
Auktionshaus:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen