Portrait présumé de Charles Varlet dit la Grange. Huile sur toile ovale, 76 x 60 cm; restaurations. Nous pensons que le personnage représenté sur notre portrait est le comédien Charles Varlet dit La Grange, même si nous ne connaissons de lui que principalement des gravures de profil.{CR} Charles Varlet dit la Grange (1635-1692) fut membre de la Troupe de Molière à partir de 1659. «Jeune premier» de lépoque, il fut Horace dans LÉcole des femmes ou bien Clitandre dans Les Femmes savantes. Il fut également Dom Juan. Il succéda à Molière dans la fonction dorateur chargé de présenter les spectacles avant la représentation. Il laissa un Registre des recettes et dépenses resté célèbre, et qui constitue une importante source de renseignements sur la vie de la Troupe.{CR} Spécialisé dans les rôles de «petits marquis», La Grange est donc représenté ici avec un peigne emblématique. Un des gestes caractéristiques des marquis de la cour sous Louis XIV était en effet de faire le geste de recoiffer leurs perruques.{CR} Relevons ces lignes, publiées en 1658 dans Les Lois de la Galanterie, recueil attribué à Charles Sorel: «Après que vous serez assis [...], il sera bienséant [...] de tirer de votre poche un grand peigne de corne, dont les dents soient fort éloignées lune de lautre et de peigner doucement vos cheveux, quils soient naturels ou empruntés». Molière lui-même fait clairement allusion à ce tic, mille fois répété, dans LImpromptu de Versailles, conseillant précisément à La Grange: «Souvenez-vous bien, vous, de venir, comme je vous ai dit, avec cet air quon nomme le bel air, peignant votre perruque et grondant une petite chanson entre vos dents» (scène 3)
Portrait présumé de Charles Varlet dit la Grange. Huile sur toile ovale, 76 x 60 cm; restaurations. Nous pensons que le personnage représenté sur notre portrait est le comédien Charles Varlet dit La Grange, même si nous ne connaissons de lui que principalement des gravures de profil.{CR} Charles Varlet dit la Grange (1635-1692) fut membre de la Troupe de Molière à partir de 1659. «Jeune premier» de lépoque, il fut Horace dans LÉcole des femmes ou bien Clitandre dans Les Femmes savantes. Il fut également Dom Juan. Il succéda à Molière dans la fonction dorateur chargé de présenter les spectacles avant la représentation. Il laissa un Registre des recettes et dépenses resté célèbre, et qui constitue une importante source de renseignements sur la vie de la Troupe.{CR} Spécialisé dans les rôles de «petits marquis», La Grange est donc représenté ici avec un peigne emblématique. Un des gestes caractéristiques des marquis de la cour sous Louis XIV était en effet de faire le geste de recoiffer leurs perruques.{CR} Relevons ces lignes, publiées en 1658 dans Les Lois de la Galanterie, recueil attribué à Charles Sorel: «Après que vous serez assis [...], il sera bienséant [...] de tirer de votre poche un grand peigne de corne, dont les dents soient fort éloignées lune de lautre et de peigner doucement vos cheveux, quils soient naturels ou empruntés». Molière lui-même fait clairement allusion à ce tic, mille fois répété, dans LImpromptu de Versailles, conseillant précisément à La Grange: «Souvenez-vous bien, vous, de venir, comme je vous ai dit, avec cet air quon nomme le bel air, peignant votre perruque et grondant une petite chanson entre vos dents» (scène 3)
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