Beschreibung:

ECOLE ALLEMANDE du XIXème siècle Ruines prés d'une rivière, animés de paysans Paires de toiles 48,5 x 65 cm. (Restaurations) Mademoiselle Marie Octavie Sturel, née Paigné, la plus réputée des deux soeurs, était la fille d'un capitaine de la garde impériale (voir H. Scoutetten, Notice sur Mme Sturel, née Marie-Octavie Paigné, Metz, 1854). Elle est placée à l'âge de seize ans dans l'atelier de Maréchal qui remarque très tôt son talent. Guidée par son maître, elle adopte la technique du pastel et substitue à l'étude de la figure celle des fleurs et des fruits afin de " favoriser l'intelligence de la couleur ". Ces fleurs furent remarquées dès leur première apparition et prirent rang parmi les oeuvres de choix destinées aux expositions. Lors du Salon de 1853, l'Impératrice remarque les tableaux de Mme Sturel-Paigné et exprime le désir de les posséder : ses oeuvres passent " du palais des arts où elles triomphent au palais des rois où on les admire ". Un critique avisé écrit dans le premier ar ticle sur le Salon de 1853 que " les honneurs du salon vont à deux femmes, Melle Rosa Bonheur et Madame Sturel-Paigné ". Son Altesse Impériale, le prince Napoléon, remet à la jeune ar tiste une médaille d'or au cours de la séance publique du 26 juillet 1853. Quant à mademoiselle Jeanne Mélanie Paigné, elle est la soeur aînée de Marie Octavie Paigné Douée comme sa soeur pour la peinture, elle fréquente aussi l'atelier de Maréchal et expose aux salons parisiens de 1845 à 1866. Elle y obtient une mention honorable en 1857. Elle peint des portraits de jeunes filles ou d'officiers mais aussi quelques paysages et comme sa soeur, un grand nombre de bouquets de fleurs.