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Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

DEUX TERMES D'ENTRÉE ROYALE Bois de

HAUTE EPOQUE
05.11.2015
Schätzpreis
70.000 € - 100.000 €
ca. 75.152 $ - 107.360 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

DEUX TERMES D'ENTRÉE ROYALE Bois de

HAUTE EPOQUE
05.11.2015
Schätzpreis
70.000 € - 100.000 €
ca. 75.152 $ - 107.360 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

DEUX TERMES D'ENTRÉE ROYALE Bois de noyer France (Bourgogne, Dijon), vers 1560 Exceptionnel état de conservation, quelques mortaises rebouchées à l'arrière indiquent l'appartenance à un ensemble conséquent H. : 196 cm - larg. : 38 cm La vogue de l’ordre cariatide est générale. Lancée par les stucs de Fontainebleau, diffusée directement ou par les gravures, elle constitue l’un des apports les plus spectaculaires de la deuxième moitié du XVI° siècle. Termes en gaine ou en pieds, cariatides sans bras s’exposent, taillés en haut relief, appliqués en consoles ou érigés en supports. Mode vécue comme un retour à l’ordre antique, elle a suscité de nombreux modèles, Musi, Du Cerceau, ou Sambin, le « spécialiste » des figures de termes. Menuisier et architecte actif à Dijon de 1547 à 1583, il jouit de cette réputation depuis la publication à Lyon, en 1572, de son recueil « De la diversité des thermes dont on use en architecture…», dont il a dessiné les trente six figures. Parmi les oeuvres qui lui sont attribuées figure l’armoire du château de Thoisy la Berchère, aujourd’hui au musée de la Renaissance à Ecouen. Le terme disposé en partie médiane du meuble montre une ressemblance frappante avec ces deux termes exceptionnels, figures isolées sculptées en ronde bosse : musculature puissante, visage volontaire aux pommettes saillantes, au nez fort, aux yeux ouverts en amande avec une paupière inférieure marquée, barbe et cheveux bouclés, moustache fournie. Images de puissance et de virilité qui défient le temps. Peut- on, sans exagérer la production et l’influence du maître bourguignon, avancer cette attribution? Les deux atlantes sont taillés chacun dans un seul tronc de noyer, au coeur du bois, ce qui suppose une impressionnante maîtrise technique. Ils présentent les mêmes bustes aux muscles saillants portant le dessin incisé des plastrons, les mêmes enroulements de cornes de bélier en guise de bras, la même gaine où s’enroulent des branches d’olivier sur une base de feuille d’acanthe, ils soutiennent les mêmes corbeilles garnies de cornes d’abondance, de fleurs et de fruits. Leur expression est déterminée et intemporelle, leur pose hiératique et leur port altier. Mais l’homme jeune, visage levé, porte une courte barbe, des moustaches ondulées, des cheveux relevés mêlés à des enroulements de cuir qui simulent un casque. Ils représentent donc deux âges de la vie, et occupent une place différente dans une mise en scène précise : véritable sculpture en ronde bosse, le plus jeune peut être vu sous tous les angles. Le terme le plus âgé s’adossait à une paroi, dépourvu de sculpture sur sa face postérieure qui porte des traces de fixation. Soutenaient - ils un dais ? Figures isolées, disposées l’une devant l’autre, ils devaient avoir des doubles, ou des pendants féminins, pour en former les supports. Cette disposition particulière renvoie- t’ elle à un meuble fixe ? Dès la fin du règne de François I°, apparaît la mode des lits à cariatides. Elles remplacent les colonnes. Anc. Coll. Arconati-Visconti, Musée du Louvre Dans un inventaire de 1545, est citée « une couche de boys de chesne a pilliers taillez a hercules ». Le lit de Henri II, à l’hôtel des Tournelles, aurait été garni de figures en gaine aux quatre angles. Ces témoignages intéressants sont peu probants dans le cas de ces prestigieux atlantes destinés à être vus et non à rester à demi cachés sous des ciels de lits en velours ou damas rehaussés de passementerie. Cette hypothèse écartée, s’impose l’appartenance à un dispositif qui vise à honorer et exalter la puissance et la gloire des hôtes dans un rituel d’accueil : les cariatides, figures d’Hercules et d’Indiens ( on vient de découvrir les Amériques) « étaient l’ornement obligé des Entrées royales »( Jacques Thirion). Or Hugues Sambin n’exerce pas seulement les fonctions d’architecte de bâtiments publics et d’hôtels privés à Dijon et Besançon. Il est aussi créateur de plusieurs entrées princières à Dijon : celle du roi Henri II en 1548

Auktionsarchiv: Los-Nr. 65
Auktion:
Datum:
05.11.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

DEUX TERMES D'ENTRÉE ROYALE Bois de noyer France (Bourgogne, Dijon), vers 1560 Exceptionnel état de conservation, quelques mortaises rebouchées à l'arrière indiquent l'appartenance à un ensemble conséquent H. : 196 cm - larg. : 38 cm La vogue de l’ordre cariatide est générale. Lancée par les stucs de Fontainebleau, diffusée directement ou par les gravures, elle constitue l’un des apports les plus spectaculaires de la deuxième moitié du XVI° siècle. Termes en gaine ou en pieds, cariatides sans bras s’exposent, taillés en haut relief, appliqués en consoles ou érigés en supports. Mode vécue comme un retour à l’ordre antique, elle a suscité de nombreux modèles, Musi, Du Cerceau, ou Sambin, le « spécialiste » des figures de termes. Menuisier et architecte actif à Dijon de 1547 à 1583, il jouit de cette réputation depuis la publication à Lyon, en 1572, de son recueil « De la diversité des thermes dont on use en architecture…», dont il a dessiné les trente six figures. Parmi les oeuvres qui lui sont attribuées figure l’armoire du château de Thoisy la Berchère, aujourd’hui au musée de la Renaissance à Ecouen. Le terme disposé en partie médiane du meuble montre une ressemblance frappante avec ces deux termes exceptionnels, figures isolées sculptées en ronde bosse : musculature puissante, visage volontaire aux pommettes saillantes, au nez fort, aux yeux ouverts en amande avec une paupière inférieure marquée, barbe et cheveux bouclés, moustache fournie. Images de puissance et de virilité qui défient le temps. Peut- on, sans exagérer la production et l’influence du maître bourguignon, avancer cette attribution? Les deux atlantes sont taillés chacun dans un seul tronc de noyer, au coeur du bois, ce qui suppose une impressionnante maîtrise technique. Ils présentent les mêmes bustes aux muscles saillants portant le dessin incisé des plastrons, les mêmes enroulements de cornes de bélier en guise de bras, la même gaine où s’enroulent des branches d’olivier sur une base de feuille d’acanthe, ils soutiennent les mêmes corbeilles garnies de cornes d’abondance, de fleurs et de fruits. Leur expression est déterminée et intemporelle, leur pose hiératique et leur port altier. Mais l’homme jeune, visage levé, porte une courte barbe, des moustaches ondulées, des cheveux relevés mêlés à des enroulements de cuir qui simulent un casque. Ils représentent donc deux âges de la vie, et occupent une place différente dans une mise en scène précise : véritable sculpture en ronde bosse, le plus jeune peut être vu sous tous les angles. Le terme le plus âgé s’adossait à une paroi, dépourvu de sculpture sur sa face postérieure qui porte des traces de fixation. Soutenaient - ils un dais ? Figures isolées, disposées l’une devant l’autre, ils devaient avoir des doubles, ou des pendants féminins, pour en former les supports. Cette disposition particulière renvoie- t’ elle à un meuble fixe ? Dès la fin du règne de François I°, apparaît la mode des lits à cariatides. Elles remplacent les colonnes. Anc. Coll. Arconati-Visconti, Musée du Louvre Dans un inventaire de 1545, est citée « une couche de boys de chesne a pilliers taillez a hercules ». Le lit de Henri II, à l’hôtel des Tournelles, aurait été garni de figures en gaine aux quatre angles. Ces témoignages intéressants sont peu probants dans le cas de ces prestigieux atlantes destinés à être vus et non à rester à demi cachés sous des ciels de lits en velours ou damas rehaussés de passementerie. Cette hypothèse écartée, s’impose l’appartenance à un dispositif qui vise à honorer et exalter la puissance et la gloire des hôtes dans un rituel d’accueil : les cariatides, figures d’Hercules et d’Indiens ( on vient de découvrir les Amériques) « étaient l’ornement obligé des Entrées royales »( Jacques Thirion). Or Hugues Sambin n’exerce pas seulement les fonctions d’architecte de bâtiments publics et d’hôtels privés à Dijon et Besançon. Il est aussi créateur de plusieurs entrées princières à Dijon : celle du roi Henri II en 1548

Auktionsarchiv: Los-Nr. 65
Auktion:
Datum:
05.11.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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