Daniel Janszoon THIEVAERT (Amsterdam, 1613-1657), attribué à? École FLAMANDE du XVIIe siècle, L'oracle de Jupiter. Panneau de chêne, deux planches, non parqueté. 38,5 x 52,5 cm (Trace de signature en bas à gauche sur les marches). Peintre du siècle d'or Hollandais, Thievaert, à qui notre panneau est attribué, ne verse pas dans une scène mythologique classique mettant en scène Jupiter, mais explore avec talent le côté sombre de la divination, bravant ainsi l'interdit religieux exprimé dans le livre de Samuel "Laissez les mort là où ils sont !". Son audace dépasse les représentations bibliques de "Saül et la sorcière d'En-dor" pour mettre en scène un jeune contemporain hollandais, richement vêtu, les bras tendus vers un autel où trône Jupiter, personnifié par son aigle et ses foudres. Une vieille sorcière effrayante enscence l'idole. Autour de lui quatre jeune femmes aux pieds nus, épaules découvertes et poitrine avantageuse l'accompagnent dans sa demande d'oracle auprès du père des dieux. Le traitement caravagesque en clair obscure confère à cette scène une manière inquiétante, la source lumineuse étant située derrière l'idole. Après les siècles de chasse aux sorcières, bien avant la tolérance du Grand siècle ni même les ombres romantiques du XIXe, Thievaert offre l'image d'un artiste libre et transgressif.
Daniel Janszoon THIEVAERT (Amsterdam, 1613-1657), attribué à? École FLAMANDE du XVIIe siècle, L'oracle de Jupiter. Panneau de chêne, deux planches, non parqueté. 38,5 x 52,5 cm (Trace de signature en bas à gauche sur les marches). Peintre du siècle d'or Hollandais, Thievaert, à qui notre panneau est attribué, ne verse pas dans une scène mythologique classique mettant en scène Jupiter, mais explore avec talent le côté sombre de la divination, bravant ainsi l'interdit religieux exprimé dans le livre de Samuel "Laissez les mort là où ils sont !". Son audace dépasse les représentations bibliques de "Saül et la sorcière d'En-dor" pour mettre en scène un jeune contemporain hollandais, richement vêtu, les bras tendus vers un autel où trône Jupiter, personnifié par son aigle et ses foudres. Une vieille sorcière effrayante enscence l'idole. Autour de lui quatre jeune femmes aux pieds nus, épaules découvertes et poitrine avantageuse l'accompagnent dans sa demande d'oracle auprès du père des dieux. Le traitement caravagesque en clair obscure confère à cette scène une manière inquiétante, la source lumineuse étant située derrière l'idole. Après les siècles de chasse aux sorcières, bien avant la tolérance du Grand siècle ni même les ombres romantiques du XIXe, Thievaert offre l'image d'un artiste libre et transgressif.
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