Cornelis SCHUT Etude pour la Cène Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir 17 x 13 cm Taches et pliures, encre ferro-gallique, trou en bas à droite On joint deux autres dessins du même sujet. Nos dessins sont des études d'ensemble pour " la Cène ", tableau conservé à l'église Saint Jean-Baptiste de Namur. Il est intéressant d'observer l'évolution de la pensée de l'artiste au travers de ces études. Le premier dessin est proche du tableau dans la manière d'appréhender la composition d'ensemble : cadre intimiste et resserré sur l'action principale de la Cène. Les personnages n'y sont cependant pas encore véritablement définis, mis à part le Christ et Judas. Ce dernier semble particulièrement retenir l'attention du peintre, qui hésite à le placer à la droite du Christ (comme sur le tableau) ou bien à gauche, comme sur le deuxième dessin, où il est justement redessiné à la sanguine de manière à le distinguer des autres personnages. Toujours dans ce même dessin, C. Schut place la scène au sein d'une architecture monumentale qu'il abandonnera pour ne garder qu'une lampe à huile surplombant le Christ symbole de l'Esprit Saint. (voir Gertrude Wilmers, opus cité supra, p.376, ill.A56, repr.) (Le lot de trois dessins)
Cornelis SCHUT Etude pour la Cène Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir 17 x 13 cm Taches et pliures, encre ferro-gallique, trou en bas à droite On joint deux autres dessins du même sujet. Nos dessins sont des études d'ensemble pour " la Cène ", tableau conservé à l'église Saint Jean-Baptiste de Namur. Il est intéressant d'observer l'évolution de la pensée de l'artiste au travers de ces études. Le premier dessin est proche du tableau dans la manière d'appréhender la composition d'ensemble : cadre intimiste et resserré sur l'action principale de la Cène. Les personnages n'y sont cependant pas encore véritablement définis, mis à part le Christ et Judas. Ce dernier semble particulièrement retenir l'attention du peintre, qui hésite à le placer à la droite du Christ (comme sur le tableau) ou bien à gauche, comme sur le deuxième dessin, où il est justement redessiné à la sanguine de manière à le distinguer des autres personnages. Toujours dans ce même dessin, C. Schut place la scène au sein d'une architecture monumentale qu'il abandonnera pour ne garder qu'une lampe à huile surplombant le Christ symbole de l'Esprit Saint. (voir Gertrude Wilmers, opus cité supra, p.376, ill.A56, repr.) (Le lot de trois dessins)
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