Beschreibung:

COMÉDIENS, ÉCRIVAINS, CHANTEURS. Réunion de 25 lettres autographes, signées; différents formats. Capoul (Victor) 1839-1934. “Je ne puis vous indiquer aucun nom de préférence à Paris. Duvernoy et Manon mes vieux amis sont tous deux au Conservatoire”. - Coppée (François) 1842-1908. “J'aimerais vous remercier de vive voix d'avoir quelque goût pour un poète qui, souvent, tout en fumant sa cigarette, en “bon public”, vous a chaudement applaudie”. - Melchissédec (Léon) 1843-1925. “Je maintiens mon programme. Celui de mes camarades Mr et Mme Escalaïs peut être aussi maintenu. Je viens vous offrir la collaboration de notre ami commun et camarade Mr Dubulle de l'Opéra... qui chantera avec Mr et Mme Escalaïs l'Ave Verum de Mercadente, puis un choix le Sanctus de Beethoven ou le Pater Noster”; pet. manque à un angle. - Miolan Carvalho (Caroline) 1827-1895. “Je vais me retirer du Théâtre en Janvier 84 il ne me sera donc jamais donné l'honneur et le plaisir de me faire entendre en Berthe, je le regrette”. - Mounet Sully 1841-1916. - Texte de l'annonce écrite et lue par lui au début de la matinée du Dimanche 16 Octobre 1887 pour signaler le remplacement de Coquelin-Cadet, souffrant par Mr Truffier. - Ollone (Max d') 1875-1959 (2). [Melle Auray] “Elle me parut correcte, convenable (sans plus) et Mme Bourguignon m'ayant affirmé qu'elle avait eu récemment un grand succès dans ce rôle (Carmen) au Capitole de Toulouse, je me résignai à l'essayer un soir”. - “Vous parlez bien du petit nombre de ténors comédiens, artistes, musiciens, intelligents. Puis-je vous demander si vous songez à Cathelat. Il unit ces conditions”; trous de classeur à l'une. - Muratore (Lucien) 1876-1954 (15). “Veuillez... être mon interprète auprès de Mme Carré pour lui lire tous nos regrets de ne pas l'entendre et de ne pas l'applaudir demain”. - “Certainement, je serai disposé à donner quelques représentations de l'Orphée de Gluck dans votre théâtre... Mais avant de causer plus longuement je voudrais quel cachet maximum vous pouvez m'offrir”. - “Entendu pour fin Janvier, je serai à Paris et nous pourrons répéter “Pénélope” (de Gabriel Fauré)”. - “J'ai bien spécifié que je chantais les récits, je l'ai spécifié parce que je ne veux plus dire le poëme qui à mon avis vieillit l'oeuvre admirable de Bizet”. - “Je vais à Budapest pour tourner le Roi des Tziganes très beau scénario, très lyrique”. - “J'ai décidé de créer une école de chant et d'art lyrique, la société est constituée”. - Rictus (Gabriel Randon dit). Relative à son pauvre “Fil de Fer”. “On me reproche d'avoir donné trop d'importance au drame que fut l'enfance de “Fil de Fer” cependant les romans de psychologie amoureuse où l'adultère joue un rôle me semblent on ne peut plus surannés. J'ai cherché aussi à varier la formule du roman et là je ne crois pas avoir été compris le moins du monde. On me reproche aussi la verve et la couleur alors que l'humour n'existe presque pas en littérature française; l'Humour appliqué à la Douleur s'entend et non à des histoires destinées à désopiler les placiers en huiles”. - “Je suis de l'avis de Monsieur Rémy de Gourmont en ce qui concerne Victor Hugo Je pensais que la terreur hugolâtre avait cessé de régner. Il n'en est rien paraît-il. Je le déplore. Selon moi, Baudelaire a écrit les plus beaux vers de la langue française et je les préfère à Victor Hugo Baudelaire est l'anneau qui relie et continue la chaîne des poëtes français qui part d'Eustache Deschamps pour aboutir à Verlaine en passant par Villon, Ronsard, La Fontaine et Musset”; une enveloppe jointe. - Rochegrosse (Georges-Antoine) 1859-1938. “Je viens de vous expédier un tableau destiné à l'Exposition des Beaux-Arts de Monaco”.