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Auktionsarchiv: Los-Nr. 56

Canne Luba kibango, République Démocratique

Schätzpreis
180.000 € - 250.000 €
ca. 194.381 $ - 269.973 $
Zuschlagspreis:
525.600 €
ca. 567.592 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 56

Canne Luba kibango, République Démocratique

Schätzpreis
180.000 € - 250.000 €
ca. 194.381 $ - 269.973 $
Zuschlagspreis:
525.600 €
ca. 567.592 $
Beschreibung:

Canne Luba kibango, République Démocratique du Congo Époque: XIXe Bois dur à patine brune nuancée rouge, cuivre H. 115 cm Kibango Luba staff, Democratic Republic of Congo H. 45.3 in Provenance: - Objet récolté au Congo par le commandant Ponthier en 1891 - Offert par le commandant à l'un de ses amis - Par descendance familiale jusqu'en 1977 - Collection privée européenne Exposition/Publication: - Dans En spel in de Primitieve Kunst, Uclos, Heverlee - Louvain, Belgique, 1983, n°58 - François Neyt, Luba, Musée Dapper, Paris, novembre 1993 - avril 1994, pages 130-131 - Memory: Luba Art and the Making of History, Museum for African Art, février - août 1996, New York, n°66, page 169 - Art and Power in Central Africa: Figure Sculptures from the Chiefdoms of the Southern Savanna, Cleveland Museum of Art, Cleveland, septembre 2008 - août 2009, page 60 Un bâton Luba figuratif Chez les Luba, le roi, mulopwe, occupait la plus haute place d'un système de commandement complexe. Il déléguait partiellement ses pouvoirs aux chefs de lignées locaux ou aux chefs secondaires, qu'il désignait lui-même. Tout comme le roi, ces chefs utilisaient des symboles d'autorité fortement similaires à ceux du roi et qui leur étaient décernés par celui-ci. Parmi ces symboles, on retrouve notamment des bâtons de commandement, des tabourets à cariatide, des porte-flèches et des bols de divination. Les dignitaires les utilisaient pour justifier et renforcer leur position sociale. Les bâtons de commandement, kibango, étaient transmis aux successeurs désignés comme symboles de la continuité. Ils étaient non seulement réservés aux personnalités politiques de haut rang, mais également aux chefs de villages et aux divinatrices. Durant l'investiture d'un roi ou d'un chef, sa sœur ou sa première femme le précédait avec le bâton. Plus tard au cours de la cérémonie, le nouveau chef l'utilisait pour prêter serment. Dans le cadre d'autres cérémonies importantes ou en temps de guerre, le chef plantait le bâton au sol. Celui-ci représentait la victoire lorsqu'il était placé debout sur le champ de bataille. Les bâtons étaient également utilisés comme outils de divination. Ils aidaient à retracer l'origine d'un malheur ou d'une maladie, afin de restaurer par la suite l'ordre ou la santé. Ils étaient chargés de nombreux symboles que seuls les initiés peuvent interpréter. L'art figuratif Luba est principalement dominé par les représentations féminines. Sur les bâtons, elles peuvent être interprétées comme une représentation du roi, dont l'âme était transportée dans le corps d'une femme, ou comme une représentation des médiums spirituels. Ces personnages se tenaient souvent la poitrine, siège du pouvoir spirituel dont ils étaient investis. Sur ce bâton, deux personnages finement sculptés sont représentés: l'un en haut et l'autre au milieu. Leur finition délicate laisse apparaître les traits subtils du visage, une coiffure complexe et des scarifications finement sculptées sur le corps, autour du nombril et dans le bas du dos. Ces détails subtils semblent indiquer que ces personnages, outre la représentation du roi, incarnent également des esprits protecteurs tels que Mpanga et Bandze ou Lubaba et Shimbi, qui jouent un rôle majeur dans les pratiques divinatoires. Cette hypothèse est appuyée par le fait que les deux personnages représentés sur ce bâton regardent dans des directions opposées: l'un vers l'avant et l'autre vers l'arrière. Sur le plan symbolique, cela renvoie au caractère clairvoyant des médiums spirituels, qui sont capables de regarder dans différentes directions en même temps. On peut observer sur la surface des deux sculptures qu'elles ont souvent été touchées durant les rites, estompant ainsi le modelé des traits du visage et des scarifications. Le reste du bâton, composé de deux grandes sections, dibulu, et de l'axe cylindrique, possède également une valeur symbolique. Les grandes sections représentent les centres administratifs présents dans toute capitale royale. L

Auktionsarchiv: Los-Nr. 56
Auktion:
Datum:
24.11.2016
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Canne Luba kibango, République Démocratique du Congo Époque: XIXe Bois dur à patine brune nuancée rouge, cuivre H. 115 cm Kibango Luba staff, Democratic Republic of Congo H. 45.3 in Provenance: - Objet récolté au Congo par le commandant Ponthier en 1891 - Offert par le commandant à l'un de ses amis - Par descendance familiale jusqu'en 1977 - Collection privée européenne Exposition/Publication: - Dans En spel in de Primitieve Kunst, Uclos, Heverlee - Louvain, Belgique, 1983, n°58 - François Neyt, Luba, Musée Dapper, Paris, novembre 1993 - avril 1994, pages 130-131 - Memory: Luba Art and the Making of History, Museum for African Art, février - août 1996, New York, n°66, page 169 - Art and Power in Central Africa: Figure Sculptures from the Chiefdoms of the Southern Savanna, Cleveland Museum of Art, Cleveland, septembre 2008 - août 2009, page 60 Un bâton Luba figuratif Chez les Luba, le roi, mulopwe, occupait la plus haute place d'un système de commandement complexe. Il déléguait partiellement ses pouvoirs aux chefs de lignées locaux ou aux chefs secondaires, qu'il désignait lui-même. Tout comme le roi, ces chefs utilisaient des symboles d'autorité fortement similaires à ceux du roi et qui leur étaient décernés par celui-ci. Parmi ces symboles, on retrouve notamment des bâtons de commandement, des tabourets à cariatide, des porte-flèches et des bols de divination. Les dignitaires les utilisaient pour justifier et renforcer leur position sociale. Les bâtons de commandement, kibango, étaient transmis aux successeurs désignés comme symboles de la continuité. Ils étaient non seulement réservés aux personnalités politiques de haut rang, mais également aux chefs de villages et aux divinatrices. Durant l'investiture d'un roi ou d'un chef, sa sœur ou sa première femme le précédait avec le bâton. Plus tard au cours de la cérémonie, le nouveau chef l'utilisait pour prêter serment. Dans le cadre d'autres cérémonies importantes ou en temps de guerre, le chef plantait le bâton au sol. Celui-ci représentait la victoire lorsqu'il était placé debout sur le champ de bataille. Les bâtons étaient également utilisés comme outils de divination. Ils aidaient à retracer l'origine d'un malheur ou d'une maladie, afin de restaurer par la suite l'ordre ou la santé. Ils étaient chargés de nombreux symboles que seuls les initiés peuvent interpréter. L'art figuratif Luba est principalement dominé par les représentations féminines. Sur les bâtons, elles peuvent être interprétées comme une représentation du roi, dont l'âme était transportée dans le corps d'une femme, ou comme une représentation des médiums spirituels. Ces personnages se tenaient souvent la poitrine, siège du pouvoir spirituel dont ils étaient investis. Sur ce bâton, deux personnages finement sculptés sont représentés: l'un en haut et l'autre au milieu. Leur finition délicate laisse apparaître les traits subtils du visage, une coiffure complexe et des scarifications finement sculptées sur le corps, autour du nombril et dans le bas du dos. Ces détails subtils semblent indiquer que ces personnages, outre la représentation du roi, incarnent également des esprits protecteurs tels que Mpanga et Bandze ou Lubaba et Shimbi, qui jouent un rôle majeur dans les pratiques divinatoires. Cette hypothèse est appuyée par le fait que les deux personnages représentés sur ce bâton regardent dans des directions opposées: l'un vers l'avant et l'autre vers l'arrière. Sur le plan symbolique, cela renvoie au caractère clairvoyant des médiums spirituels, qui sont capables de regarder dans différentes directions en même temps. On peut observer sur la surface des deux sculptures qu'elles ont souvent été touchées durant les rites, estompant ainsi le modelé des traits du visage et des scarifications. Le reste du bâton, composé de deux grandes sections, dibulu, et de l'axe cylindrique, possède également une valeur symbolique. Les grandes sections représentent les centres administratifs présents dans toute capitale royale. L

Auktionsarchiv: Los-Nr. 56
Auktion:
Datum:
24.11.2016
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
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