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Auktionsarchiv: Los-Nr. 205

BURKE (Edmund). Réunion de trois textes. S.l.n.d. In-8, basane brune, dos lisse

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 167 $ - 223 $
Zuschlagspreis:
150 €
ca. 167 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 205

BURKE (Edmund). Réunion de trois textes. S.l.n.d. In-8, basane brune, dos lisse

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 167 $ - 223 $
Zuschlagspreis:
150 €
ca. 167 $
Beschreibung:

BURKE (Edmund). Réunion de trois textes. S.l.n.d. In-8, basane brune, dos lisse orné (rel. de l'époque) (mors abîmés, coiffes et coins usés, dos légèrement usé, coiffe supérieure absente, rousseurs au dernier texte). - Lettres à un membre de la Chambre des Communes du Parlement d'Angleterre sur les négociations de paix ouvertes avec le Directoire. ?À Paris, Pougin et Laran, s.d., (1797), [2]-VI-212 pp. - Lettre à un membre de l'Assemblée Nationale de France. ?À l'Assemblée Nationale, chez Artaud, 1791, 94 pp. - Lettre à un noble lord sur les attaques dirigées contre lui dans la chambre des pairs, par le duc de Bedford et le comte de Lauderdale, au sujet de ses opinions sur le gouvernement anglais et sur la Révolution française. Trad. sur la sixième édition de Londres. S.l.n.d. (1796 ?), 111 pp. Très belle réunion de Lettres de Burke traduites en français. Le premier texte, traduit par Peltier, permet à Burke de revenir sur l'idéologie révolutionnaire, basée sur trois principes, tous diamétralement opposés à ceux qui servent de fondement aux autres états de l'Europe ; ces bases sont le régicide, le jacobinisme et l'athéisme (page 99). La question à laquelle il tente de répondre est : peut-on négocier et s'entendre avec un état qui repose sur de tels principes ? Le ton est violent ; on y relève les expressions d'incroyable système de perversité et de vices (p. 103) ou encore de synagogue de l'antéchrist (p. 105) pour définir la Révolution. Burke, loin du pragmatisme de la plupart de ses pairs, pense qu'il ne faut pas transiger avec le diable. Quant à la guerre, si elle produit la violence et l'injustice, c'est aussi le seul moyen de justice auquel les nations puissent recourir entre-elles (p. 114). De plus, la révolution fut entreprise non pour faire de la France un bon voisin, mais un maître (p. 176). Burke reste ainsi fidèle à ses idées et ne conçoit aucune compromission avec la faction révolutionnaire. (Martin et Walter, 5586). Le second texte est une réponse à une lettre d'un membre de l'Assemblée Nationale au sujet des Réflexions. Cette lettre vient donc compléter le grand ouvrage de Burke en développant certains points : absurdité de déposséder la noblesse de ses prérogatives, imposture des nouveaux dirigeants, remplacement de l'ancienne morale par la morale des philosophes fondée sur la vertu (Rousseau), etc. (Martin et Walter, 5581). Le troisième texte enfin est une défense de Burke contre les attaques personnelles du duc de Bedford et du comte de Lauderdale et une critique de leur complaisance à l'égard du féroce génie de l'insurrection française (page 53). La publication se termine par une Lettre de Rivarol à la noblesse française au moment de sa rentrée en France, sous les ordres de M. le duc de Brunswick... et par un pamphlet contre La Fayette intitulé De la vie politique, de la fuite et de la capture de M. La Fayette. (Manque à Martin et Walter. Monglond, III, 774).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 205
Auktion:
Datum:
16.06.2017
Auktionshaus:
Kapandji Morhange-SVV
Passage Jouffroy 46 B
75009 Paris
Frankreich
km@ka-mondo.fr
+33 (0)1 48242610
+33 (0)1 48242611
Beschreibung:

BURKE (Edmund). Réunion de trois textes. S.l.n.d. In-8, basane brune, dos lisse orné (rel. de l'époque) (mors abîmés, coiffes et coins usés, dos légèrement usé, coiffe supérieure absente, rousseurs au dernier texte). - Lettres à un membre de la Chambre des Communes du Parlement d'Angleterre sur les négociations de paix ouvertes avec le Directoire. ?À Paris, Pougin et Laran, s.d., (1797), [2]-VI-212 pp. - Lettre à un membre de l'Assemblée Nationale de France. ?À l'Assemblée Nationale, chez Artaud, 1791, 94 pp. - Lettre à un noble lord sur les attaques dirigées contre lui dans la chambre des pairs, par le duc de Bedford et le comte de Lauderdale, au sujet de ses opinions sur le gouvernement anglais et sur la Révolution française. Trad. sur la sixième édition de Londres. S.l.n.d. (1796 ?), 111 pp. Très belle réunion de Lettres de Burke traduites en français. Le premier texte, traduit par Peltier, permet à Burke de revenir sur l'idéologie révolutionnaire, basée sur trois principes, tous diamétralement opposés à ceux qui servent de fondement aux autres états de l'Europe ; ces bases sont le régicide, le jacobinisme et l'athéisme (page 99). La question à laquelle il tente de répondre est : peut-on négocier et s'entendre avec un état qui repose sur de tels principes ? Le ton est violent ; on y relève les expressions d'incroyable système de perversité et de vices (p. 103) ou encore de synagogue de l'antéchrist (p. 105) pour définir la Révolution. Burke, loin du pragmatisme de la plupart de ses pairs, pense qu'il ne faut pas transiger avec le diable. Quant à la guerre, si elle produit la violence et l'injustice, c'est aussi le seul moyen de justice auquel les nations puissent recourir entre-elles (p. 114). De plus, la révolution fut entreprise non pour faire de la France un bon voisin, mais un maître (p. 176). Burke reste ainsi fidèle à ses idées et ne conçoit aucune compromission avec la faction révolutionnaire. (Martin et Walter, 5586). Le second texte est une réponse à une lettre d'un membre de l'Assemblée Nationale au sujet des Réflexions. Cette lettre vient donc compléter le grand ouvrage de Burke en développant certains points : absurdité de déposséder la noblesse de ses prérogatives, imposture des nouveaux dirigeants, remplacement de l'ancienne morale par la morale des philosophes fondée sur la vertu (Rousseau), etc. (Martin et Walter, 5581). Le troisième texte enfin est une défense de Burke contre les attaques personnelles du duc de Bedford et du comte de Lauderdale et une critique de leur complaisance à l'égard du féroce génie de l'insurrection française (page 53). La publication se termine par une Lettre de Rivarol à la noblesse française au moment de sa rentrée en France, sous les ordres de M. le duc de Brunswick... et par un pamphlet contre La Fayette intitulé De la vie politique, de la fuite et de la capture de M. La Fayette. (Manque à Martin et Walter. Monglond, III, 774).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 205
Auktion:
Datum:
16.06.2017
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Passage Jouffroy 46 B
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