BERNANOS (Georges). Sous le soleil de Satan. Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1926. In-8, maroquin noir janséniste, dos lisse, tranches dorées sur témoins, doublures bord à bord et gardes de maroquin framboise, couverture et dos, étui bordé (Alix). Édition originale. ¶ Un des 212 exemplaires de tête sur pur fil Lafuma. ¶ Superbe exemplaire dans une élégante reliure triplée d'Alix. ¶ Une lettre autographe signée de l'auteur à Charles Silvestre (1889-1948), de Bagnères de Bigorre (cachet au 29 novembre 1926) y est jointe, dans laquelle Bernanos remercie le romancier limousin de sa lettre élogieuse sur Sous le soleil de Satan, en ajoutant : « Ne parlons pas d'art ni de littérature quand chaque jour m'éloigne un peu plus de cette espèce de dieux insolents ». L'ayant félicité pour son propre ouvrage (Prodige du cœur sans doute, paru l'année même), il confesse : « J'admire et j'envie la sérénité de votre art, et je crois de tout mon cœur que les grands livres dispensent la paix. C'est vous dire assez ce que je pense de Sous le soleil de Satan. Mais quoi ! Mieux vaut souffrir que mourir disaient peut-être les hommes d'hier. Mieux vaut souffrir que dormir disent les hommes d'aujourd'hui. »
BERNANOS (Georges). Sous le soleil de Satan. Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1926. In-8, maroquin noir janséniste, dos lisse, tranches dorées sur témoins, doublures bord à bord et gardes de maroquin framboise, couverture et dos, étui bordé (Alix). Édition originale. ¶ Un des 212 exemplaires de tête sur pur fil Lafuma. ¶ Superbe exemplaire dans une élégante reliure triplée d'Alix. ¶ Une lettre autographe signée de l'auteur à Charles Silvestre (1889-1948), de Bagnères de Bigorre (cachet au 29 novembre 1926) y est jointe, dans laquelle Bernanos remercie le romancier limousin de sa lettre élogieuse sur Sous le soleil de Satan, en ajoutant : « Ne parlons pas d'art ni de littérature quand chaque jour m'éloigne un peu plus de cette espèce de dieux insolents ». L'ayant félicité pour son propre ouvrage (Prodige du cœur sans doute, paru l'année même), il confesse : « J'admire et j'envie la sérénité de votre art, et je crois de tout mon cœur que les grands livres dispensent la paix. C'est vous dire assez ce que je pense de Sous le soleil de Satan. Mais quoi ! Mieux vaut souffrir que mourir disaient peut-être les hommes d'hier. Mieux vaut souffrir que dormir disent les hommes d'aujourd'hui. »
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