87. PHILIPP FRANCK (Stettin vers 1780 - Paris 1848) Portrait d’un jeune garçon déguisé en soldat Sur sa toile d’origine 130 x 86,5 cm Signé et daté en bas au milieu Ph. Franck / fecit. 1827 Exposition : Peut-être Salon de 1827, n°412 « un portrait » Né dans l’actuelle Pologne, le peintre Philipp Franck a commencé sa carrière comme peintre décoratif sur porcelaine à la Königlichen Porzellan-Manufaktur de Berlin. En 1812, il se rendit à Paris où il devint élève de David avant de repartir pour l’Est travaillant entre Berlin et la Prusse, et de finalement s’installer en 1816 définitivement à Paris. En France il participa à divers Salons, dont celui de 1827, où on sait qu’il exposa « un portrait », peut-être le nôtre daté de cette même année. Très apprécié à Paris, Franck fut mandaté pour peindre certaines nouvelles salles du Louvre lors des travaux de restaurations entrepris par Louis-Philippe. Dans ces mêmes années, le ministère de l’Intérieur lui commanda une copie du Portrait du Roi d’après le baron Gérard. S’il ne se rendit plus à Berlin après 1816, l’Académie des Beaux-Arts de cette ville continua d’exposer ses oeuvres, et ce même après la mort de l’artiste en 1848.
87. PHILIPP FRANCK (Stettin vers 1780 - Paris 1848) Portrait d’un jeune garçon déguisé en soldat Sur sa toile d’origine 130 x 86,5 cm Signé et daté en bas au milieu Ph. Franck / fecit. 1827 Exposition : Peut-être Salon de 1827, n°412 « un portrait » Né dans l’actuelle Pologne, le peintre Philipp Franck a commencé sa carrière comme peintre décoratif sur porcelaine à la Königlichen Porzellan-Manufaktur de Berlin. En 1812, il se rendit à Paris où il devint élève de David avant de repartir pour l’Est travaillant entre Berlin et la Prusse, et de finalement s’installer en 1816 définitivement à Paris. En France il participa à divers Salons, dont celui de 1827, où on sait qu’il exposa « un portrait », peut-être le nôtre daté de cette même année. Très apprécié à Paris, Franck fut mandaté pour peindre certaines nouvelles salles du Louvre lors des travaux de restaurations entrepris par Louis-Philippe. Dans ces mêmes années, le ministère de l’Intérieur lui commanda une copie du Portrait du Roi d’après le baron Gérard. S’il ne se rendit plus à Berlin après 1816, l’Académie des Beaux-Arts de cette ville continua d’exposer ses oeuvres, et ce même après la mort de l’artiste en 1848.
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