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Auktionsarchiv: Los-Nr. 289

1953 DELAHAYE 235 CABRIOLET CHAPRON

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 272.979 $ - 341.223 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 289

1953 DELAHAYE 235 CABRIOLET CHAPRON

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 272.979 $ - 341.223 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

1953 DELAHAYE 235 CABRIOLET CHAPRON Châssis n° 818082 La Delahaye type 235 fut l'ultime avatar d'une excellente grande routière apparue en 1935, la type 135, elle-même évolution de la Delahaye 138 Superluxe lancée au Salon de Paris 1933. Ce type de tourisme moderne à tendance sportive rompait alors avec les fabrications traditionnelles de la marque pionnière (née en 1896) en proposant un nouveau châssis à roues avant indépendantes et un moteur six cylindres à soupapes en tête de conception moderne, sans solutions compliquées, mais d'un rendement intéressant et susceptible d'être développé. Ces deux éléments nouveaux en 1933, dus à l'ingénieur en chef de la firme, Jean François assurèrent la survie des fabrications du département tourisme de Delahaye pendant vingt ans. La Delahaye type 135 vécut son âge d'or de 1935 à 1939, aussi brillante sur les routes dans ses différentes versions et variantes que sur les circuits de compétition en formule sport, en endurance (avec une victoire absolue aux 24 Heures du Mans 1938) ou en rallye (1e au Monte Carlo 1937 et 1939). Le châssis 135, moderne, surbaissé, bien proportionné, mit en valeur le talent des carrossiers français qui produisirent sur cette base leurs plus belles créations marquées par l'élégance des lignes, la justesse des proportions et l'intégration de solutions aérodynamiques mesurées privilégiant, à défaut d'une réelle efficacité, une esthétique dans le goût du temps qui allait s'imposer comme le style classique par excellence. En 1946, la Delahaye 135 était loin d'être dépassée du point de vue technique, mais deux ans plus tard, en matière de style, les écoles italiennes et américaines prirent le dessus avec des formes plus intégrées et des silhouettes surbaissées tandis que les techniques de fabrication traditionnelles des carrossiers français, tôle sur bois, lourdes, coûteuses et fragiles, atteignaient leur limite. Les ventes des Delahaye 135, trop souvent lourdement carrossées dans un style américanisant mal adapté à leur centrage, à leur hauteur et à leurs grandes roues, s'effondrèrent à la fin des années 1940 principalement en raison de leur prix. L'ambitieux type 175 présenté en 1946 fut rapidement condamné à l'échec. La marque qui vivait principalement de ses camions et de ses véhicules d'incendie fut dans l'incapacité de remplacer la " 135 " et connut un répit en produisant un véhicule militaire léger type, le VLR, comparable à la Jeep américaine, mais trop complexe du point de vue mécanique. C'est alors qu'en 1950, un agent Delahaye, Fernand Lacour, ancien mécanicien de course et excellent metteur au point, proposa de rajeunir la " 135 " sur la base de son châssis rigidifié par une traverse tubulaire à l'avant, pourvu d'amortisseurs hydrauliques Messier et motorisé par un moteur six cylindres type 103 analogue à celui des " 135 Spécial course " d'avant guerre, équipé d'une culasse en alliage léger et d'un nouvel arbre à cames. Ce groupe réglé à 152 ch à 4 200 tr/min avec le médiocre carburant de l'époque, qui a longuement fait la preuve de sa robustesse, est tout à fait dans la norme en 1950 en production. Pour moderniser la silhouette, définie par le styliste Philippe Charbonneaux, la direction et le pédalier ont été avancés. La production de la " 235 " est freinée par le retard des livraisons de pièces commandées à l'extérieur et la clientèle s'impatiente car ses performances sont très satisfaisantes : 182 km/h en pointe et les 1 000 m départ arrêté en 35 secondes. Seuls la consommation, avec 22 litres aux 100 km sur route, et le prix sont préoccupants ! Si la 235 se présente le plus souvent sous la forme d'un coach 2+2 traité par les carrossiers traditionnels comme Saoutchik, Letourneur et Marchand, Chapron, Figoni, Antem, quelques cabriolets furent réalisés par ces mêmes maisons, toujours sur commande et équipés " sur mesures ". La voiture présentée, n° 818 082, serait donc l'avant-dernier châssis produit par Delahaye fin 1953 ou début 1954 peu avant la fusi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 289
Auktion:
Datum:
04.02.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1953 DELAHAYE 235 CABRIOLET CHAPRON Châssis n° 818082 La Delahaye type 235 fut l'ultime avatar d'une excellente grande routière apparue en 1935, la type 135, elle-même évolution de la Delahaye 138 Superluxe lancée au Salon de Paris 1933. Ce type de tourisme moderne à tendance sportive rompait alors avec les fabrications traditionnelles de la marque pionnière (née en 1896) en proposant un nouveau châssis à roues avant indépendantes et un moteur six cylindres à soupapes en tête de conception moderne, sans solutions compliquées, mais d'un rendement intéressant et susceptible d'être développé. Ces deux éléments nouveaux en 1933, dus à l'ingénieur en chef de la firme, Jean François assurèrent la survie des fabrications du département tourisme de Delahaye pendant vingt ans. La Delahaye type 135 vécut son âge d'or de 1935 à 1939, aussi brillante sur les routes dans ses différentes versions et variantes que sur les circuits de compétition en formule sport, en endurance (avec une victoire absolue aux 24 Heures du Mans 1938) ou en rallye (1e au Monte Carlo 1937 et 1939). Le châssis 135, moderne, surbaissé, bien proportionné, mit en valeur le talent des carrossiers français qui produisirent sur cette base leurs plus belles créations marquées par l'élégance des lignes, la justesse des proportions et l'intégration de solutions aérodynamiques mesurées privilégiant, à défaut d'une réelle efficacité, une esthétique dans le goût du temps qui allait s'imposer comme le style classique par excellence. En 1946, la Delahaye 135 était loin d'être dépassée du point de vue technique, mais deux ans plus tard, en matière de style, les écoles italiennes et américaines prirent le dessus avec des formes plus intégrées et des silhouettes surbaissées tandis que les techniques de fabrication traditionnelles des carrossiers français, tôle sur bois, lourdes, coûteuses et fragiles, atteignaient leur limite. Les ventes des Delahaye 135, trop souvent lourdement carrossées dans un style américanisant mal adapté à leur centrage, à leur hauteur et à leurs grandes roues, s'effondrèrent à la fin des années 1940 principalement en raison de leur prix. L'ambitieux type 175 présenté en 1946 fut rapidement condamné à l'échec. La marque qui vivait principalement de ses camions et de ses véhicules d'incendie fut dans l'incapacité de remplacer la " 135 " et connut un répit en produisant un véhicule militaire léger type, le VLR, comparable à la Jeep américaine, mais trop complexe du point de vue mécanique. C'est alors qu'en 1950, un agent Delahaye, Fernand Lacour, ancien mécanicien de course et excellent metteur au point, proposa de rajeunir la " 135 " sur la base de son châssis rigidifié par une traverse tubulaire à l'avant, pourvu d'amortisseurs hydrauliques Messier et motorisé par un moteur six cylindres type 103 analogue à celui des " 135 Spécial course " d'avant guerre, équipé d'une culasse en alliage léger et d'un nouvel arbre à cames. Ce groupe réglé à 152 ch à 4 200 tr/min avec le médiocre carburant de l'époque, qui a longuement fait la preuve de sa robustesse, est tout à fait dans la norme en 1950 en production. Pour moderniser la silhouette, définie par le styliste Philippe Charbonneaux, la direction et le pédalier ont été avancés. La production de la " 235 " est freinée par le retard des livraisons de pièces commandées à l'extérieur et la clientèle s'impatiente car ses performances sont très satisfaisantes : 182 km/h en pointe et les 1 000 m départ arrêté en 35 secondes. Seuls la consommation, avec 22 litres aux 100 km sur route, et le prix sont préoccupants ! Si la 235 se présente le plus souvent sous la forme d'un coach 2+2 traité par les carrossiers traditionnels comme Saoutchik, Letourneur et Marchand, Chapron, Figoni, Antem, quelques cabriolets furent réalisés par ces mêmes maisons, toujours sur commande et équipés " sur mesures ". La voiture présentée, n° 818 082, serait donc l'avant-dernier châssis produit par Delahaye fin 1953 ou début 1954 peu avant la fusi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 289
Auktion:
Datum:
04.02.2011
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