Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 328

1912 Gobron-Brillié torpédo skiff Rothschild

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
208.800 €
ca. 276.119 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 328

1912 Gobron-Brillié torpédo skiff Rothschild

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
208.800 €
ca. 276.119 $
Beschreibung:

1912 Gobron-Brillié torpédo skiff Rothschild Châssis n° 920 Moteur n° 775 - Technique très élaborée, récemment restaurée - Carrosserie skiff de toute beauté - Torpédo début de siècle de grosse cylindrée - Extrêmement rare Comme souvent au début de l'automobile, la marque Gobron-Brillié doit son nom à celui de ses créateurs : Gustave Gobron et Eugène Brillié. Le premier a mis au point un système de moteur extrêmement original, à pistons opposés. Chaque cylindre (vertical) accueille deux pistons se déplaçant l'un en face de l'autre et formant la chambre de combustion lorsqu'ils se retrouvent au centre du cylindre. Le piston inférieur est relié au vilebrequin par une simple bielle alors que, pour l'autre, la liaison s'effectue via un système de culbuteurs. Ce dispositif, très original pour l'époque, offre un excellent rendement et une grande souplesse de fonctionnement. Autre particularité, l'alimentation par doseur rotatif permet à ces moteurs de fonctionner avec d'autres carburant que l'essence, comme par exemple l'alcool. A l'époque, les Gobron-Brillié se distinguent lors des courses ville à ville comme Paris-Berlin ou Paris-Vienne et, en 1904, Louis Rigolly établit à Nice le record mondial de vitesse à plus de 166,647 km/h, au volant de son énorme Gobron-Brillié 13,6 litres. La magnifique Gobron-Brillié que nous présentons comporte ce moteur quatre cylindres bi-bloc à pistons opposés, d'une cylindrée approchant 6 litres. Cette mécanique puissante est reliée aux roues arrière jumelées par l'intermédiaire d'une boîte à quatre rapports et de deux grosses chaînes. Ce châssis est habillé d'une carrosserie skiff de toute beauté, construite par le carrossier parisien J. Rothschild & Fils, en utilisant la technique de fabrication des coques de bateau en bois pour produire un ensemble léger et sportif. L'univers de la marine est présent aussi sur les détails de finition extrêmement soignés, comme des poignées de portes en forme de dames de nage, des petits hublots, d'originales manches à air pour l'aération, ou les quelque 5 000 rivets de cuivre utilisés pour l'assemblage. On pense que cette voiture est précisément celle qui est exposée au Salon de Paris 1913. C'est là que son premier propriétaire en aurait fait l'acquisition, sans que l'on connaisse son nom. Autour de 1920, la voiture connaît quelques améliorations : les ailes et marchepieds sont modifiés et accueillent une malle de rangement et une seconde roue de secours, alors qu'est posé un pare-brise rabattable et qu'un Autovac remplace le système d'alimentation d'essence sous pression. L'histoire de la voiture est ensuite mal connue : on sait qu'elle est exposée plusieurs années dans le hall d'entrée d'un grand chocolatier, en France ou au Luxembourg. La trace reste confuse jusqu'à ce qu'elle soit retrouvée par David Baldock dans les années 1970, quasiment complète mais sans moteur. Peu de temps après, Baldock vend son précieux trésor au bien connu Marc Nicolosi, alors négociant en automobiles anciennes et qui parvient à lui retrouver un moteur, mais en mauvais état. La voiture est ensuite achetée par Uwe Hucke qui nettoie le tout et l'expose au Nettlstadt Museum, en Allemagne, avant qu'elle ne passe entre les mains de la collection de Gerhard von Raffay, à Hambourg. En 1993, G. von Raffay confie le moteur à Eddie Berresford pour qu'il le restaure et permette à cette belle Gobron-Brillié de fonctionner à nouveau. En 1997, elle roule par ses propres moyens, pour la première fois depuis près de 75 ans. Elle prend alors le chemin des Etats-Unis et fait sa première apparence publique au concours d'élégance de Pebble Beach, en 2005.Très remarquée, elle remporte facilement sa catégorie des voitures à carrosserie skiff. Ayant maintenant retraversé l'Atlantique, elle constitue une pièce à la fois belle, rare et originale, pouvant offrir un réel plaisir de conduite lors de balades dominicales ou de rallyes de voitures du même âge. Sa carrosserie magnifiquement réalisée ne manquera pas d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 328
Auktion:
Datum:
03.02.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1912 Gobron-Brillié torpédo skiff Rothschild Châssis n° 920 Moteur n° 775 - Technique très élaborée, récemment restaurée - Carrosserie skiff de toute beauté - Torpédo début de siècle de grosse cylindrée - Extrêmement rare Comme souvent au début de l'automobile, la marque Gobron-Brillié doit son nom à celui de ses créateurs : Gustave Gobron et Eugène Brillié. Le premier a mis au point un système de moteur extrêmement original, à pistons opposés. Chaque cylindre (vertical) accueille deux pistons se déplaçant l'un en face de l'autre et formant la chambre de combustion lorsqu'ils se retrouvent au centre du cylindre. Le piston inférieur est relié au vilebrequin par une simple bielle alors que, pour l'autre, la liaison s'effectue via un système de culbuteurs. Ce dispositif, très original pour l'époque, offre un excellent rendement et une grande souplesse de fonctionnement. Autre particularité, l'alimentation par doseur rotatif permet à ces moteurs de fonctionner avec d'autres carburant que l'essence, comme par exemple l'alcool. A l'époque, les Gobron-Brillié se distinguent lors des courses ville à ville comme Paris-Berlin ou Paris-Vienne et, en 1904, Louis Rigolly établit à Nice le record mondial de vitesse à plus de 166,647 km/h, au volant de son énorme Gobron-Brillié 13,6 litres. La magnifique Gobron-Brillié que nous présentons comporte ce moteur quatre cylindres bi-bloc à pistons opposés, d'une cylindrée approchant 6 litres. Cette mécanique puissante est reliée aux roues arrière jumelées par l'intermédiaire d'une boîte à quatre rapports et de deux grosses chaînes. Ce châssis est habillé d'une carrosserie skiff de toute beauté, construite par le carrossier parisien J. Rothschild & Fils, en utilisant la technique de fabrication des coques de bateau en bois pour produire un ensemble léger et sportif. L'univers de la marine est présent aussi sur les détails de finition extrêmement soignés, comme des poignées de portes en forme de dames de nage, des petits hublots, d'originales manches à air pour l'aération, ou les quelque 5 000 rivets de cuivre utilisés pour l'assemblage. On pense que cette voiture est précisément celle qui est exposée au Salon de Paris 1913. C'est là que son premier propriétaire en aurait fait l'acquisition, sans que l'on connaisse son nom. Autour de 1920, la voiture connaît quelques améliorations : les ailes et marchepieds sont modifiés et accueillent une malle de rangement et une seconde roue de secours, alors qu'est posé un pare-brise rabattable et qu'un Autovac remplace le système d'alimentation d'essence sous pression. L'histoire de la voiture est ensuite mal connue : on sait qu'elle est exposée plusieurs années dans le hall d'entrée d'un grand chocolatier, en France ou au Luxembourg. La trace reste confuse jusqu'à ce qu'elle soit retrouvée par David Baldock dans les années 1970, quasiment complète mais sans moteur. Peu de temps après, Baldock vend son précieux trésor au bien connu Marc Nicolosi, alors négociant en automobiles anciennes et qui parvient à lui retrouver un moteur, mais en mauvais état. La voiture est ensuite achetée par Uwe Hucke qui nettoie le tout et l'expose au Nettlstadt Museum, en Allemagne, avant qu'elle ne passe entre les mains de la collection de Gerhard von Raffay, à Hambourg. En 1993, G. von Raffay confie le moteur à Eddie Berresford pour qu'il le restaure et permette à cette belle Gobron-Brillié de fonctionner à nouveau. En 1997, elle roule par ses propres moyens, pour la première fois depuis près de 75 ans. Elle prend alors le chemin des Etats-Unis et fait sa première apparence publique au concours d'élégance de Pebble Beach, en 2005.Très remarquée, elle remporte facilement sa catégorie des voitures à carrosserie skiff. Ayant maintenant retraversé l'Atlantique, elle constitue une pièce à la fois belle, rare et originale, pouvant offrir un réel plaisir de conduite lors de balades dominicales ou de rallyes de voitures du même âge. Sa carrosserie magnifiquement réalisée ne manquera pas d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 328
Auktion:
Datum:
03.02.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen