Auktionsarchiv: Los-Nr. 176

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REGARDER LA VIDÉO SUR DAILYMOTION Compendium astronomique en laiton et bronze doré, terrasse en marbre noir L'’instrument est composé d’un nocturlabe accompagné d’un calendrier lunaire soutenu par Atlas et reposant sur un astrolabe géographique. L’'ensemble s’ouvre ou se sépare (clé amovible), pour donner accès à un calendrier astronomique et un cadran solaire horizontal à style axe pliant. Reposant sur la terrasse, une boussole divisée sur laiton argenté permet l’orientation du cadran solaire et la visée de l’étoile polaire. Signé et daté: Hans Christof SCHISSLER, 1625. Hauteur: 19,7 cm. Diamètre du nocturlabe: 7,8 cm. Diamètre de la boussole: 9,1 cm. L x l de la terrasse: 8 x 8 cm. Allemagne, 17ème siècle. Restauration aux pieds d’Atlas, petit fêle à la charnière sans conséquence mécanique et cuve de boussole postérieure, ancienne. Expert pour les instruments scientifiques COMPOSITION: Nocturlabe De la périphérie vers le centre: Un fond divisé des mois représentés par leurs signes zodiacaux, subdivisés en quinzaines et deux jours. Une rouelle mobile pour la lecture de l’heure avec un marqueur pour les jours et un bras télescopique pour la visée des Gardes. Rivet central formant pinnule pour l’étoile polaire. Calendrier lunaire avec, en périphérie, la signature et la date: «Hans Christoph Schissler, Anno 1625». Abaque Cadran de hauteur indiquant les constellations entourant les deux Gardes de la Grande Ourse à l'’heure observée. Astrolabe géographique avec une projection polaire de l’hémisphère nord s’étendant jusqu’au tropique du Capricorne. On y trouve les inscriptions ou les représentations de l’«oeceanus ethiopicus», de la ligne de partage «aequinoctilis», de la direction de «Hierusalem»... Méridien origine passant au large de l’Afrique (Hierro). La mère, divisée sur argenture des heures locales, est ceinte d’une couronne de deux fois douze heures en chiffres romains et porte une alidade divisée deux fois de 4 à 8 dixièmes de degrés de latitude. Le seul exemple connu d’astrolabe géographique par H.C. Schissler est celui du compendium du Musée des Sciences de Florence, la traduction française du catalogue: «miroir géographique», reflète mal l’invention d’Apianus le «speculum cosmographicum» dont est issu cet instrument. Calendrier zodiacal Divisé en deux fois douze en chiffres romain en alternance avec deux fois douze en chiffres arabes. Un ostenseur commandé par le nocturlabe et l’astrolabe répète les signes du zodiaque. Calendrier solaire équinoxial et boussole divisée sur laiton argenté. Un index mobile, articulé sur une traverse au centre de la boussole se déplace sur une échelle horaire. La première couronne du cadran est divisée de 4 à 12 heures et de 12 à 8 heures. Elle répète les initiales «H.C.S.» du constructeur. Le gnomon est maintenu par une lame formant ressort sans indication de latitude et semble donc avoir été prévu pour une utilisation locale. Biographie: Fils du fabricant d’instruments allemand Christpher Schissler (C. 1531-1608), Hans Christof Schissler (1561-après 1626), maître en 1580, travaille de 1585 jusque vers 1590 avec son père, se partageant entre l’atelier paternel d’Augsbourg et la Cour Impériale de Vienne, se distinguant de son père (Elder) ajoutant «le jeune» (Jüngere) à sa signature. Installé à Prague en 1591 pour y construire instruments et horloges, Hans Christopher est nommé horloger de la Cour en 1610 par l’Empereur Rodophe II, protecteur des Arts et des Sciences. Il y réalisera de nombreux instruments pour les plus importantes cours d’Europe: cadrans solaires, quadrants, norcturlabes, hausses d’artillerie... Après la mort de Rodolphe, en 1612, c’est sous la protection de Matthias, frère de ce dernier qu’il poursuivra son oeuvre une décennie. En 1625, il semble être de retour à Ausbourg, date à laquelle il réalise ce compendium. En 1626, il signe et date un astrolabe, dernier instrument daté connu (la date de 1652 de sa mort, parfois avancée, ferait référence à l’état civil, sans preu

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