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Auktionsarchiv: Los-Nr. 215

Journal signé en partie autographe. 22 février-21 mai 1787. Ppetit in-16, 204 pp.

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.769 $ - 5.026 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.026 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 215

Journal signé en partie autographe. 22 février-21 mai 1787. Ppetit in-16, 204 pp.

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.769 $ - 5.026 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.026 $
Beschreibung:

Journal signé en partie autographe. 22 février-21 mai 1787. Ppetit in-16, 204 pp. [mal chiffrées 202] dont 185 manuscrites et 19 blanches, bradel de parchemin vert, un mors fendu, cachet ou ex-libris découpé sur 4 ff., étui de maroquin rouge avec dos à nerfs fleurdelisé et chiffres ex-libris dorés sur les plats (reliure de l'époque ; étui du xixe siècle). Ttrès intéressant carnet contenant environ 120 pages de la main du duc d'orléans, qui a signé de ses initiales (p. 58), et environ 80 pages de la main de deux secrétaires différents.JournalL dDe son activité au sein lL'assemMblLée dDes notablLes 1787.« ... Le mercredi 14 [mars 1787]. À 3 heures le cte de Thiars [Ccharles de Tthiard] m'a remis au Palais-Royal la lettre du roy que voicy :M. C. [mon cousin] j'ai bien réfléchi aux observations que vous m'avez faites hier et aux scrupules que vous m'avez témoigné de présider votre bureau lorsqu'il sera question du droit d'aides, je n'ai pu qu'aprouver les motifs qui vous les ont dictés, mais en même temps j'ai vu que ce n'étoit pas une raison suffisante pour vous récuser dans des matières qui intéressent autant le bien public. Ainsi, M. C. je désire que vous veniez reprendre la présidence de votre bureau, et comptez toujours sur mon amitié pour vous. Louis.J'ai remis au même cte de Thiars à 4 heures après-midi ma réponse à cette lettre, que voici :Sire, V. M. est bien sûre que je sacrifierai toujours mon temps et ma vie à Son service et au bien public, mais je me rendrois indigne de la confiance de V. M. si j'y sacrifiois ce que mon honneur et ma délicatesse m'ont prescrit en cette occasion, j'espère donc que V. M. aprouvera que je ne reprenne la présidence de mon bureau que l'orsqu'il n'y sera plus question de l'affaire qui m'intéresse uniquement... [signé : ] LPJD... »témMoigGnagGe lL'activité pPolLitique dD'un hommMMe qui jJoua un rôlLe mMajJeur dDans lLa crise pPré-révolLutionnaire et dDurant lLes pPremMiers tempMPs RrévolLution. Descendant du frère de XIVxiv Gaston d'orléans, Joseph d'orléans (1747-1793) fut l'un des princes du sang les plus riches de son temps... et les plus endettés en raison de son train de vie dispendieux. Aanglophile, actif dans la franc-maçonnerie et hostile à la Ccour, il adhéra aux idées nouvelles, mais contribua également au renversement du régime par ambition personnelle.Quand le contrôleur général des finances Calonne tenta de rétablir la situation financière du royaume en proposant des réformes radicales, orléans s'y opposa énergiquement, transformant son domaine du Ppalais-Rroyal en centre d'agitation politique. Cces réformes devaient comprendre notamment un impôt sur la terre frappant tous les propriétaires sans exemption, et la création d'assemblées territoriales. Pour parvenir à ses fins, Calonne fit réunir une assemblée de notables désignés par le roi, dont orléans fit partie comme prince du sang. Tous ces notables, qui siégèrent du 22 février 1787 au 25 mai 1787, étaient des privilégiés et se refusèrent à abandonner leurs privilèges. orléans, président du troisième bureau de cette assemblée, fut l'un des plus acharnés à faire échouer la réforme, notamment par des manoeuvres dilatoires. Ccalonne en appela à l'opinion publique en mars 1787 et fut alors remplacé par Loménie de Brienne, qui négocia un simple arrangement financier permettant d'éviter la banqueroute.Lle duc d'orléans poursuivit ses manoeuvres contre le régime, entouré de personnages comme Cchoderlos de Llaclos : il fut élu aux États généraux, un temps exilé, et rompit définitivement avec Louis XVI, espérant l'avènement d'une monarchie parlementaire dont il prendrait la tête. Iil siégea avec l'extrême gauche, fut rebaptisé Égalité par la Ccommune de Pparis, et fut ensuite élu à la Convention, où il vota la mort du roi. Il fut néanmoins arrêté comme suspect, après le passage aux Autrichiens de son fils le duc de Cchartres, jugé, condamné à mort et exécuté le 6 novembre 1793.Provenance : Charles Cousin (ex-libris aux initiales « JFT

Auktionsarchiv: Los-Nr. 215
Auktion:
Datum:
21.05.2010
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Journal signé en partie autographe. 22 février-21 mai 1787. Ppetit in-16, 204 pp. [mal chiffrées 202] dont 185 manuscrites et 19 blanches, bradel de parchemin vert, un mors fendu, cachet ou ex-libris découpé sur 4 ff., étui de maroquin rouge avec dos à nerfs fleurdelisé et chiffres ex-libris dorés sur les plats (reliure de l'époque ; étui du xixe siècle). Ttrès intéressant carnet contenant environ 120 pages de la main du duc d'orléans, qui a signé de ses initiales (p. 58), et environ 80 pages de la main de deux secrétaires différents.JournalL dDe son activité au sein lL'assemMblLée dDes notablLes 1787.« ... Le mercredi 14 [mars 1787]. À 3 heures le cte de Thiars [Ccharles de Tthiard] m'a remis au Palais-Royal la lettre du roy que voicy :M. C. [mon cousin] j'ai bien réfléchi aux observations que vous m'avez faites hier et aux scrupules que vous m'avez témoigné de présider votre bureau lorsqu'il sera question du droit d'aides, je n'ai pu qu'aprouver les motifs qui vous les ont dictés, mais en même temps j'ai vu que ce n'étoit pas une raison suffisante pour vous récuser dans des matières qui intéressent autant le bien public. Ainsi, M. C. je désire que vous veniez reprendre la présidence de votre bureau, et comptez toujours sur mon amitié pour vous. Louis.J'ai remis au même cte de Thiars à 4 heures après-midi ma réponse à cette lettre, que voici :Sire, V. M. est bien sûre que je sacrifierai toujours mon temps et ma vie à Son service et au bien public, mais je me rendrois indigne de la confiance de V. M. si j'y sacrifiois ce que mon honneur et ma délicatesse m'ont prescrit en cette occasion, j'espère donc que V. M. aprouvera que je ne reprenne la présidence de mon bureau que l'orsqu'il n'y sera plus question de l'affaire qui m'intéresse uniquement... [signé : ] LPJD... »témMoigGnagGe lL'activité pPolLitique dD'un hommMMe qui jJoua un rôlLe mMajJeur dDans lLa crise pPré-révolLutionnaire et dDurant lLes pPremMiers tempMPs RrévolLution. Descendant du frère de XIVxiv Gaston d'orléans, Joseph d'orléans (1747-1793) fut l'un des princes du sang les plus riches de son temps... et les plus endettés en raison de son train de vie dispendieux. Aanglophile, actif dans la franc-maçonnerie et hostile à la Ccour, il adhéra aux idées nouvelles, mais contribua également au renversement du régime par ambition personnelle.Quand le contrôleur général des finances Calonne tenta de rétablir la situation financière du royaume en proposant des réformes radicales, orléans s'y opposa énergiquement, transformant son domaine du Ppalais-Rroyal en centre d'agitation politique. Cces réformes devaient comprendre notamment un impôt sur la terre frappant tous les propriétaires sans exemption, et la création d'assemblées territoriales. Pour parvenir à ses fins, Calonne fit réunir une assemblée de notables désignés par le roi, dont orléans fit partie comme prince du sang. Tous ces notables, qui siégèrent du 22 février 1787 au 25 mai 1787, étaient des privilégiés et se refusèrent à abandonner leurs privilèges. orléans, président du troisième bureau de cette assemblée, fut l'un des plus acharnés à faire échouer la réforme, notamment par des manoeuvres dilatoires. Ccalonne en appela à l'opinion publique en mars 1787 et fut alors remplacé par Loménie de Brienne, qui négocia un simple arrangement financier permettant d'éviter la banqueroute.Lle duc d'orléans poursuivit ses manoeuvres contre le régime, entouré de personnages comme Cchoderlos de Llaclos : il fut élu aux États généraux, un temps exilé, et rompit définitivement avec Louis XVI, espérant l'avènement d'une monarchie parlementaire dont il prendrait la tête. Iil siégea avec l'extrême gauche, fut rebaptisé Égalité par la Ccommune de Pparis, et fut ensuite élu à la Convention, où il vota la mort du roi. Il fut néanmoins arrêté comme suspect, après le passage aux Autrichiens de son fils le duc de Cchartres, jugé, condamné à mort et exécuté le 6 novembre 1793.Provenance : Charles Cousin (ex-libris aux initiales « JFT

Auktionsarchiv: Los-Nr. 215
Auktion:
Datum:
21.05.2010
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
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