CENDRARS (Blaise) écrivain et poète suisse (1887-1961) 3 lettres autographes signées à l’éditeur Robert Morel (1922-1990) Paris, 10 mars 1955 (1 p. in-8) Paris, 14 juin 1958 (1 p. petit in-8), jeudi 21 (1 p. gd in-4).A propos des « Saints de tous les jours », dont l’éditeur envisageait la collaboration de Cendrars.« C’est avec une joie délirante que je vous aurais écrit une vie de saint, mais pas celle de saint Jacob, beaucoup trop illustre pour moi – mais je n’ai pas le temps actuellement plongé que je suis, hélas ! dans d’autres besognes... », besogne qui serait très probablement liée à l’achèvement de son roman « en chantier » depuis cinq ans. « Je n’avais pascompris » confesse le romancier. « Vous m’aviez jeté tant de saints à la tête dans votre dernière lettre que j’ai préféré capituler. Au moins, je ne leur faisait (sic) pas de tort !... » Sa lettre du jour tombe très mal, se réservant les mois d’août et septembre pour « la terminaison de mon roman. Emmène-moi au bout du monde !... dont, vous le comprendrez, je tiens à m’en débarrasser... Jean-de-Dieu ou Gontran ne sont pas impatients. On fera l’un et l’autre plus tard... ». Dans la dernière lettre, d’une écriture difficile, il lui confie sa grande souffrance : « Merci de vos saints du mois. Voici 3 ans que je suis plus maître de ma plume. Paralysie. C’est atroce. De la souffrance... »
CENDRARS (Blaise) écrivain et poète suisse (1887-1961) 3 lettres autographes signées à l’éditeur Robert Morel (1922-1990) Paris, 10 mars 1955 (1 p. in-8) Paris, 14 juin 1958 (1 p. petit in-8), jeudi 21 (1 p. gd in-4).A propos des « Saints de tous les jours », dont l’éditeur envisageait la collaboration de Cendrars.« C’est avec une joie délirante que je vous aurais écrit une vie de saint, mais pas celle de saint Jacob, beaucoup trop illustre pour moi – mais je n’ai pas le temps actuellement plongé que je suis, hélas ! dans d’autres besognes... », besogne qui serait très probablement liée à l’achèvement de son roman « en chantier » depuis cinq ans. « Je n’avais pascompris » confesse le romancier. « Vous m’aviez jeté tant de saints à la tête dans votre dernière lettre que j’ai préféré capituler. Au moins, je ne leur faisait (sic) pas de tort !... » Sa lettre du jour tombe très mal, se réservant les mois d’août et septembre pour « la terminaison de mon roman. Emmène-moi au bout du monde !... dont, vous le comprendrez, je tiens à m’en débarrasser... Jean-de-Dieu ou Gontran ne sont pas impatients. On fera l’un et l’autre plus tard... ». Dans la dernière lettre, d’une écriture difficile, il lui confie sa grande souffrance : « Merci de vos saints du mois. Voici 3 ans que je suis plus maître de ma plume. Paralysie. C’est atroce. De la souffrance... »
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