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Auktionsarchiv: Los-Nr. 55

BERLIOZ.LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SA MÈRE. PARIS, 1828. SUR LA MORT DE LA FILLE DU COMPOSITEUR LESUEUR, SON MAÎTRE

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.393 $ - 4.524 $
Zuschlagspreis:
5.750 €
ca. 6.503 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 55

BERLIOZ.LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SA MÈRE. PARIS, 1828. SUR LA MORT DE LA FILLE DU COMPOSITEUR LESUEUR, SON MAÎTRE

Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.393 $ - 4.524 $
Zuschlagspreis:
5.750 €
ca. 6.503 $
Beschreibung:

Berlioz, Hector LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SA MÈRE. PARIS, 11 JANVIER 1828. Sur la mort de la fille du compositeur Lesueur, dont Berlioz avait été l’élève au Conservatoire, et qui aura une grande influence sur lui. 3 p. in-4 (242 x 196 mm). Adresse autographe (À la Côte St André, Isère), marques postales. Infime trou dû au bris du cachet, sans atteinte au texte. Il s’excuse d’abord de son retard : "jamais je ne fus si occuppé [sic], et chez moi et dehors." Après s’être inquiété de la santé de sa mère, qui doit suivre un régime, il parle de ses visites à leur ami M. de Prudhomme, qui vient de perdre sa femme : "C’est un excellent homme qui me témoigne beaucoup d‘amitié." Autre deuil, et qui le touche bien davantage : "Un malheur plus affreux vient d’accabler la famille de mon pauvre maître. Mr. Lesueur vient de perdre sa fille aînée, âgée de 20 ans, un ange de grâce et de beauté. Elle était sur le point de se marier. [...] Huit jours avant sa mort, assistant au déjeuner de la famille, elle me faisait des questions sur les tragédies anglaises qu’elle n’avoit pas encore vu [sic], je la voyais frémir au récit de l’horrible scène du cimetière dans Hamlet ; je ne croyais pas alors que nouveau Laërtes, j’accompagnerais si tôt Ophélie à sa dernière demeure. Elle ressemblait un peu à Nanci [sa sœur], et cette circonstance jointe à l’habitude de la voir et à l’intérêt qu’elle inspirait naturellement, me l’a fait pleurer amèrement. [...] Nous l’avons déposé au cimetière du père Lachaise, entre Delille, Grétry et Bernardin de St. Pierre." Berlioz remercie ensuite sa mère d’un envoi de mouchoirs, mais voudrait surtout des bas : "Je n’en ai pas une paire intacte ; et le nombre de celles qui sont portables diminue de jour en jour". Il annonce qu’il ne peut encore envoyer à son père Les Fiancés de Manzoni, qui "ne paraîtront que dans 8 jours. Je suis allé chez l’éditeur ce matin." Références : Correspondance générale, I, n° 80.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 55
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Berlioz, Hector LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SA MÈRE. PARIS, 11 JANVIER 1828. Sur la mort de la fille du compositeur Lesueur, dont Berlioz avait été l’élève au Conservatoire, et qui aura une grande influence sur lui. 3 p. in-4 (242 x 196 mm). Adresse autographe (À la Côte St André, Isère), marques postales. Infime trou dû au bris du cachet, sans atteinte au texte. Il s’excuse d’abord de son retard : "jamais je ne fus si occuppé [sic], et chez moi et dehors." Après s’être inquiété de la santé de sa mère, qui doit suivre un régime, il parle de ses visites à leur ami M. de Prudhomme, qui vient de perdre sa femme : "C’est un excellent homme qui me témoigne beaucoup d‘amitié." Autre deuil, et qui le touche bien davantage : "Un malheur plus affreux vient d’accabler la famille de mon pauvre maître. Mr. Lesueur vient de perdre sa fille aînée, âgée de 20 ans, un ange de grâce et de beauté. Elle était sur le point de se marier. [...] Huit jours avant sa mort, assistant au déjeuner de la famille, elle me faisait des questions sur les tragédies anglaises qu’elle n’avoit pas encore vu [sic], je la voyais frémir au récit de l’horrible scène du cimetière dans Hamlet ; je ne croyais pas alors que nouveau Laërtes, j’accompagnerais si tôt Ophélie à sa dernière demeure. Elle ressemblait un peu à Nanci [sa sœur], et cette circonstance jointe à l’habitude de la voir et à l’intérêt qu’elle inspirait naturellement, me l’a fait pleurer amèrement. [...] Nous l’avons déposé au cimetière du père Lachaise, entre Delille, Grétry et Bernardin de St. Pierre." Berlioz remercie ensuite sa mère d’un envoi de mouchoirs, mais voudrait surtout des bas : "Je n’en ai pas une paire intacte ; et le nombre de celles qui sont portables diminue de jour en jour". Il annonce qu’il ne peut encore envoyer à son père Les Fiancés de Manzoni, qui "ne paraîtront que dans 8 jours. Je suis allé chez l’éditeur ce matin." Références : Correspondance générale, I, n° 80.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 55
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
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