Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

1956 Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.962.400 €
ca. 2.227.255 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

1956 Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.962.400 €
ca. 2.227.255 $
Beschreibung:

Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua - 1956 Carte grise française Châssis n° 2140 Moteur n° 2140 - 4 exemplaires produits, carrosserie Frua fine et racée - Matching numbers - Histoire exceptionnelle, dans la même famille depuis 55 ans - Superbe préservation - La voiture du Salon de Paris 1956 Livrée en châssis le 9 février 1956 aux ateliers Frua par Maserati, cette voiture en repart le 6 juillet pour recevoir son moteur et ses finitions. Elle est définie dans les archives de l'usine comme "moteur numéro interne 76, 2 bobines Marelli, berlinetta Frua 2-4 places, peinture noire et sellerie ivoire, instruments Veglia." Elle est ensuite exportée en France et présentée le 2 août au service des Mines accompagnée d'une licence d'importation. Le même jour, elle est immatriculée 1007 FH 75, au nom de Jacques Fildier, rue Saint-Dominique à Paris. Architecte, il est lui-même grand amateur de voitures de sport anglaises et italiennes et compte notamment à son actif quelques Aston Martin. Il a commandé sa voiture auprès du garage Mirabeau, 71 avenue de Versailles, qui l'a récupérée auprès des Établissements Thépenier, importateur Maserati officiel et basé à Saint-Cloud. Une facture datée du 2 août 1956 adressée par Maserati à Jean Thépenier fait état d'une "vettura Frua, verniciata in colore nero, 3 carburatori Weber 36DO4 n. 836, 843, 850" pour la somme de 2 500 000 Lire. La somme paraissant relativement modeste par rapport aux habitudes, il est probable qu'il s'agisse du châssis, la facture de Frua arrivant séparément. Bien que déjà livrée et immatriculée par son nouveau propriétaire, la voiture, alors immatriculée 1007 FH 75, est exposée au Salon de Paris, sous la verrière du Grand Palais, en octobre 1956. Cette pratique n'était pas inhabituelle à cette époque où un constructeur comme Maserati produisait ses modèles de route au compte-gouttes, et où l'importateur n'achetait pas forcément avant d'avoir une commande ferme. En tout cas, un article de Giovani Lurani publié dans Auto Italiana du 30 octobre fait état d'une "Maserati GT 2 000 cm3 six-cylindres de teinte noire à finition luxe". Entre 1956 et 1959, la calandre est modifiée, peut-être à la suite d'un accrochage, avec la grille que la voiture porte encore aujourd'hui, plus fine et élégante que la calandre d'origine, un peu massive. Le 12 juillet 1957, elle est vendue à Marcel Chalas, un amateur demeurant avenue de Versailles, à Paris. On retrouve la voiture en mai 1959 sur une publicité pour "Rue de la Pink" et, le 17 décembre 1959, elle est vendue à Roger Baillon, garagiste à Paris dans le 19ème arrondissement. L'immatriculation changera plus tard, probablement lors de son immatriculation au nom de Jacques Baillon, pour 267 CMP 92, mais elle est restée dans la famille de 1959 à aujourd'hui, soit 55 ans entre les mêmes mains ! Il existe d'ailleurs dans les archives Maserati un courrier de Jacques Baillon datant de 2000, où il s'enquiert d'informations techniques sur la voiture. Rappelons que ce modèle fait partie des toutes premières Maserati de route, la première étant l'A6 1500 de 1946. La production de cette dernière démarre doucement et 61 exemplaires sortent des ateliers avant qu'une version 2000 voit le jour en 1950. La diffusion est encore plus confidentielle et le moteur simple arbre manque un peu de puissance, si bien que Maserati améliore les choses avec un moteur à deux arbres à cames en tête et double allumage, mais avec la même cylindrée, pour l'A6G/54 ("A" pour Alfieri, "6" pour 6 cylindres, "G" pour ghisa, fonte, et 54 pour 1954). La puissance passe à 150 ch et comme la voiture est légère, elle atteint 200 km/h. La réalisation des carrosseries est confiée à Frua, Allemano et Zagato. Pinin Farina ne collabore plus avec Maserati depuis 1952, étant "occupé" par Ferrari, la marque concurrente. Entre 1954 et 1957, il sortira 60 exemplaires des usines Maserati, dont quatre berlinettes Frua dans le même style que la voiture de la vente, et deux coupés plus tardifs

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
Auktion:
Datum:
06.02.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua - 1956 Carte grise française Châssis n° 2140 Moteur n° 2140 - 4 exemplaires produits, carrosserie Frua fine et racée - Matching numbers - Histoire exceptionnelle, dans la même famille depuis 55 ans - Superbe préservation - La voiture du Salon de Paris 1956 Livrée en châssis le 9 février 1956 aux ateliers Frua par Maserati, cette voiture en repart le 6 juillet pour recevoir son moteur et ses finitions. Elle est définie dans les archives de l'usine comme "moteur numéro interne 76, 2 bobines Marelli, berlinetta Frua 2-4 places, peinture noire et sellerie ivoire, instruments Veglia." Elle est ensuite exportée en France et présentée le 2 août au service des Mines accompagnée d'une licence d'importation. Le même jour, elle est immatriculée 1007 FH 75, au nom de Jacques Fildier, rue Saint-Dominique à Paris. Architecte, il est lui-même grand amateur de voitures de sport anglaises et italiennes et compte notamment à son actif quelques Aston Martin. Il a commandé sa voiture auprès du garage Mirabeau, 71 avenue de Versailles, qui l'a récupérée auprès des Établissements Thépenier, importateur Maserati officiel et basé à Saint-Cloud. Une facture datée du 2 août 1956 adressée par Maserati à Jean Thépenier fait état d'une "vettura Frua, verniciata in colore nero, 3 carburatori Weber 36DO4 n. 836, 843, 850" pour la somme de 2 500 000 Lire. La somme paraissant relativement modeste par rapport aux habitudes, il est probable qu'il s'agisse du châssis, la facture de Frua arrivant séparément. Bien que déjà livrée et immatriculée par son nouveau propriétaire, la voiture, alors immatriculée 1007 FH 75, est exposée au Salon de Paris, sous la verrière du Grand Palais, en octobre 1956. Cette pratique n'était pas inhabituelle à cette époque où un constructeur comme Maserati produisait ses modèles de route au compte-gouttes, et où l'importateur n'achetait pas forcément avant d'avoir une commande ferme. En tout cas, un article de Giovani Lurani publié dans Auto Italiana du 30 octobre fait état d'une "Maserati GT 2 000 cm3 six-cylindres de teinte noire à finition luxe". Entre 1956 et 1959, la calandre est modifiée, peut-être à la suite d'un accrochage, avec la grille que la voiture porte encore aujourd'hui, plus fine et élégante que la calandre d'origine, un peu massive. Le 12 juillet 1957, elle est vendue à Marcel Chalas, un amateur demeurant avenue de Versailles, à Paris. On retrouve la voiture en mai 1959 sur une publicité pour "Rue de la Pink" et, le 17 décembre 1959, elle est vendue à Roger Baillon, garagiste à Paris dans le 19ème arrondissement. L'immatriculation changera plus tard, probablement lors de son immatriculation au nom de Jacques Baillon, pour 267 CMP 92, mais elle est restée dans la famille de 1959 à aujourd'hui, soit 55 ans entre les mêmes mains ! Il existe d'ailleurs dans les archives Maserati un courrier de Jacques Baillon datant de 2000, où il s'enquiert d'informations techniques sur la voiture. Rappelons que ce modèle fait partie des toutes premières Maserati de route, la première étant l'A6 1500 de 1946. La production de cette dernière démarre doucement et 61 exemplaires sortent des ateliers avant qu'une version 2000 voit le jour en 1950. La diffusion est encore plus confidentielle et le moteur simple arbre manque un peu de puissance, si bien que Maserati améliore les choses avec un moteur à deux arbres à cames en tête et double allumage, mais avec la même cylindrée, pour l'A6G/54 ("A" pour Alfieri, "6" pour 6 cylindres, "G" pour ghisa, fonte, et 54 pour 1954). La puissance passe à 150 ch et comme la voiture est légère, elle atteint 200 km/h. La réalisation des carrosseries est confiée à Frua, Allemano et Zagato. Pinin Farina ne collabore plus avec Maserati depuis 1952, étant "occupé" par Ferrari, la marque concurrente. Entre 1954 et 1957, il sortira 60 exemplaires des usines Maserati, dont quatre berlinettes Frua dans le même style que la voiture de la vente, et deux coupés plus tardifs

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
Auktion:
Datum:
06.02.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen