Beschreibung:

WILLETTE (Adolphe, 1857-1926). Ensemble de 3 L.A.S. : - L.A.S. "Willette", Saint Nicolas par Granville, sd, 2 pp. in-8 (3 petites coupures aux pliures) : "Cher Monsieur Kretz*, je tremble que vous n’ayez point reçu mes œuvres ! Il y a huit jours qu’elles sont parties toutes chaudes. Ce n’est pas que ça vaille bien cher, mais souvent la Poste a le mauvais goût de garder ce qu’on lui donne (…). Mes poules ne mangent plus et vous savez que dans l’antiquité c’était un mauvais présage (…). Je compte venir à Paris en février, mon médecin d’ailleurs me le conseille fortement 'allez prendre les bains à Paris il n’y a rien de tel pour votre poitrine' et je serai en effet bien content de boire avec vous une bonne choppe en causant au bon soleil (…)" *L'on trouve un certain Kretz, caricaturiste, mais avec très peu d'informations sur son compte... - L.A.S. "A. Willette", slnd, 1 p. ½ in-8, sur papier à entête japonisant en couleurs coloré imprimé : "Mon cher Brantôme, Notre nouveau vendeur était parti en ballon, son employé avait oublié le Pierrot ! Le courrier français était paru et Roques a distribué gratuitement chez tous les kiosques ses vieux numéros ou j’ai dessiné… pas mal le coup du juif ! Moi, furieux, j’ai pris un petit groom avec casquette qui a immédiatement distribué deux cents Pierrots gratis sur tout le Boulevard. Je suis allé aux messageries de la Presse pour faire un lancement en province, bonne affaire (…) Je te serre la patte. A. Willette." Willette créa plusieurs revues dont Le Pierrot (1888-1891), La Vache enragée (1896-1897), Le Pied de nez (1901) ou Les Humoristes (avec Steinlen en 1901). Le Courrier français était l'une des revues satiriques les plus réprésentatives de son époque : fondée par Jules Roques en 1884 elle accueillit entre autres de nombreuses illustrations de Willette empreintes de l'esprit montmartrois et représentant souvent des Pierrots et Arlequines canailles. - L.A.S. "Willette", Paris, 29 avril 1882, 1 p. in-8 : "Monsieur, En retirant mon tableau non admis, j’ai été fort surpris de voir le numéro d’ordre collé sur la toile même et au beau milieu. Si le fond de mon tableau était en couleur, il n’y aurait eu que demi mal, mais ce fond est entièrement en or. Cette négligence m’obligera à faire retoucher mon fond ce qui fera toujours une tâche (…). Ce tableau avait pour titre Une paire d’amis (…)" Le tableau en question, une huile sur toile, représente une jeune femme peu vêtue portant sur son épaule un chat noir.