SAXE, Maurice de (1696-1750), maréchal de France. L.A.S. Tongres, « le 18 » s.d. 3 pp. 1/2 in-4. Ratures. Orthographe fantaisiste. Quelques défauts de papier. Étonnante et amusante lettre contenant un projet de vengeance amoureuse : « J’ay fait dire au Comte Debray de maitre des gardes aux portes de Liège avec defence d’y laisser entre oqun officier en uniforme. Sela s’exécute-t-il ? Il y a un officier soupirant de la petite qui l’importune à ce qu’elle y va. Vostre Excellence ne pourret-elle pas imaginer quelque movese plaisanterie pour faire peur audit senieur capitaine sait un homme de 28 a 30 ans dont j’ay oublie le non ainsi que le regiman, je croy qu’il ait de cavallery blanche. Sil soupet ensemble, il faudrait que vous surveingés, et que vous leur lachiez quelque bourde qui fit peur au Monsieur ; ne mettez pas la petite dans votre confidence, elle ne me pardonnerait pas saite plasanterie […] l’amour, le tendre amour en gémira, mais qu’importe, vangés moy, vangés l’honneur du général […]. Il nous vient à tout moment des nouvelles fausses, les ennemis ont-ils détachés un corps, ne l’ont-ils pas détachés, la taite m’en tourne […] », etc.
SAXE, Maurice de (1696-1750), maréchal de France. L.A.S. Tongres, « le 18 » s.d. 3 pp. 1/2 in-4. Ratures. Orthographe fantaisiste. Quelques défauts de papier. Étonnante et amusante lettre contenant un projet de vengeance amoureuse : « J’ay fait dire au Comte Debray de maitre des gardes aux portes de Liège avec defence d’y laisser entre oqun officier en uniforme. Sela s’exécute-t-il ? Il y a un officier soupirant de la petite qui l’importune à ce qu’elle y va. Vostre Excellence ne pourret-elle pas imaginer quelque movese plaisanterie pour faire peur audit senieur capitaine sait un homme de 28 a 30 ans dont j’ay oublie le non ainsi que le regiman, je croy qu’il ait de cavallery blanche. Sil soupet ensemble, il faudrait que vous surveingés, et que vous leur lachiez quelque bourde qui fit peur au Monsieur ; ne mettez pas la petite dans votre confidence, elle ne me pardonnerait pas saite plasanterie […] l’amour, le tendre amour en gémira, mais qu’importe, vangés moy, vangés l’honneur du général […]. Il nous vient à tout moment des nouvelles fausses, les ennemis ont-ils détachés un corps, ne l’ont-ils pas détachés, la taite m’en tourne […] », etc.
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