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Auktionsarchiv: Los-Nr. 149

Rare petit meuble d'entre-deux formant

Schätzpreis
40.000 € - 50.000 €
ca. 58.734 $ - 73.418 $
Zuschlagspreis:
80.000 €
ca. 117.469 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 149

Rare petit meuble d'entre-deux formant

Schätzpreis
40.000 € - 50.000 €
ca. 58.734 $ - 73.418 $
Zuschlagspreis:
80.000 €
ca. 117.469 $
Beschreibung:

Rare petit meuble d'entre-deux formant secrétaire simulant une bibliothèque en placage d'ébène marqueté dans des encadrements. Il présente un abattant plaqué de fausses reliures de livres (Œuvres de Jean-Jacques ROUSSEAU ou de Clarisse HARLOWE tome I à XXI). Les montants plats présentent deux tablettes d'entrejambe, petits pieds toupies. Ornements de bronze ciselé, doré à galerie ajourée en forme de cœur, encadrement de perles. Plateaux de marbre blanc veiné gris (un accidenté). Epoque Louis XVI. Haut. : 102 cm - Larg. : 57 cm - Prof. : 21 cm Estampille A. WEISWEILER. L'œuvre de Weisweiler est depuis de nombreuses années bien répertoriée grâce au travail de Patricia Lemonnier (Weisweiler, Editions Monelle Hayot, Paris, 1983) ; néanmoins, le marché de l'art français est en perpétuel mouvement et livre régulièrement des meubles inédits de cet ébéniste. Cela est le cas pour ce meuble qui peut être considéré comme probablement unique. L'ébéniste il est vrai avait déjà utilisé ces montants de section carrée ou rectangulaire sur une petite table à écrire ornée d'une plaque en porcelaine de Sèvres provenant de la collection du comte de Balfour à Whittingehame, conservée de nos jours au Musée de Louvre à Paris (illustrée D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome I, Edition Faton, Dijon, 1993, p.293, catalogue n°98). Son dessin épuré composé d'un corps supérieur reposant sur quatre montants reliés par des tablettes d'entretoise est également proche d'un secrétaire en cabinet qui pourrait être rattaché à la production de l'ébéniste (vente Me Rheims, Galerie Charpentier, Collection Lucien Lelong et à divers amateurs, les 8 et 9 juin 1959, lot 275). Cependant, le décor de la façade de l'abattant composé de reliures simulant un décor de bibliothèque, véritable trompe-l'œil, semble totalement inédit dans la production de Weisweiler. Cela appuie la thèse d'un meuble de commande. En effet, selon la tradition familiale, le premier propriétaire du meuble tenait en son temps un Salon littéraire. Les reliures témoignent de l'influence de l'œuvre de Samuel Richardon sur celle de Jean-Jacques Rousseau ; Clarisse Harlowe inspira très vraisemblablement Julie ou la nouvelle Héloïse. Ce même type de décor de reliures en trompe-l'œil apparaît dans le décor intérieur de la petite bibliothèque des appartements de Marie-Antoine au château de Versailles. Adam Weisweiler (1744-1820), ébéniste reçu maître le 26 mars 1778. Il est de toute évidence un des plus importants ébénistes du dernier quart du XVIIIe siècle. Concurrent direct de Guillaume Benneman, de Jean-Henri Riesener et de Jean-François Leleu Il travaille régulièrement pour les membres de la Cour par l'intermédiaire du marchand-mercier Dominique Daguerre et se compose une riche clientèle de particuliers. Weisweiler est un des rares ébénistes de l'Ancien Régime à être encore en activité aud ébut du XIXe siècle. En 1797, il quitte le Faubourg Saint-Antoine pour s'établir rue des Tournelles. Il parvient à parfaitement adapter sa production au nouveau goût alors en vogue ; cela lui permet, en autre, de livrer une paire de serre-bijoux à la reine Hortense en 1806, dont un fait partie des collections du Musée napoléonien d'Arenenberg en Suisse. GD

Auktionsarchiv: Los-Nr. 149
Auktion:
Datum:
23.11.2007
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
17 rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
info@collindubocage.com
+33 (0)1 58183905
+33 (0)1 58183909
Beschreibung:

Rare petit meuble d'entre-deux formant secrétaire simulant une bibliothèque en placage d'ébène marqueté dans des encadrements. Il présente un abattant plaqué de fausses reliures de livres (Œuvres de Jean-Jacques ROUSSEAU ou de Clarisse HARLOWE tome I à XXI). Les montants plats présentent deux tablettes d'entrejambe, petits pieds toupies. Ornements de bronze ciselé, doré à galerie ajourée en forme de cœur, encadrement de perles. Plateaux de marbre blanc veiné gris (un accidenté). Epoque Louis XVI. Haut. : 102 cm - Larg. : 57 cm - Prof. : 21 cm Estampille A. WEISWEILER. L'œuvre de Weisweiler est depuis de nombreuses années bien répertoriée grâce au travail de Patricia Lemonnier (Weisweiler, Editions Monelle Hayot, Paris, 1983) ; néanmoins, le marché de l'art français est en perpétuel mouvement et livre régulièrement des meubles inédits de cet ébéniste. Cela est le cas pour ce meuble qui peut être considéré comme probablement unique. L'ébéniste il est vrai avait déjà utilisé ces montants de section carrée ou rectangulaire sur une petite table à écrire ornée d'une plaque en porcelaine de Sèvres provenant de la collection du comte de Balfour à Whittingehame, conservée de nos jours au Musée de Louvre à Paris (illustrée D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome I, Edition Faton, Dijon, 1993, p.293, catalogue n°98). Son dessin épuré composé d'un corps supérieur reposant sur quatre montants reliés par des tablettes d'entretoise est également proche d'un secrétaire en cabinet qui pourrait être rattaché à la production de l'ébéniste (vente Me Rheims, Galerie Charpentier, Collection Lucien Lelong et à divers amateurs, les 8 et 9 juin 1959, lot 275). Cependant, le décor de la façade de l'abattant composé de reliures simulant un décor de bibliothèque, véritable trompe-l'œil, semble totalement inédit dans la production de Weisweiler. Cela appuie la thèse d'un meuble de commande. En effet, selon la tradition familiale, le premier propriétaire du meuble tenait en son temps un Salon littéraire. Les reliures témoignent de l'influence de l'œuvre de Samuel Richardon sur celle de Jean-Jacques Rousseau ; Clarisse Harlowe inspira très vraisemblablement Julie ou la nouvelle Héloïse. Ce même type de décor de reliures en trompe-l'œil apparaît dans le décor intérieur de la petite bibliothèque des appartements de Marie-Antoine au château de Versailles. Adam Weisweiler (1744-1820), ébéniste reçu maître le 26 mars 1778. Il est de toute évidence un des plus importants ébénistes du dernier quart du XVIIIe siècle. Concurrent direct de Guillaume Benneman, de Jean-Henri Riesener et de Jean-François Leleu Il travaille régulièrement pour les membres de la Cour par l'intermédiaire du marchand-mercier Dominique Daguerre et se compose une riche clientèle de particuliers. Weisweiler est un des rares ébénistes de l'Ancien Régime à être encore en activité aud ébut du XIXe siècle. En 1797, il quitte le Faubourg Saint-Antoine pour s'établir rue des Tournelles. Il parvient à parfaitement adapter sa production au nouveau goût alors en vogue ; cela lui permet, en autre, de livrer une paire de serre-bijoux à la reine Hortense en 1806, dont un fait partie des collections du Musée napoléonien d'Arenenberg en Suisse. GD

Auktionsarchiv: Los-Nr. 149
Auktion:
Datum:
23.11.2007
Auktionshaus:
Delorme & Collin du Bocage
17 rue de Provence
75009 Paris
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+33 (0)1 58183909
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