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Auktionsarchiv: Los-Nr. 231

RARE PENDULE DITE SQUELETTE en bronze

PASSION PATRIMOINE
16.09.2018
Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 34.882 $ - 46.510 $
Zuschlagspreis:
37.700 €
ca. 43.835 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 231

RARE PENDULE DITE SQUELETTE en bronze

PASSION PATRIMOINE
16.09.2018
Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 34.882 $ - 46.510 $
Zuschlagspreis:
37.700 €
ca. 43.835 $
Beschreibung:

RARE PENDULE DITE SQUELETTE en bronze ciselé et doré et émail; le cadran principal annulaire indique les heures, les minutes, les secondes, les quantièmes et les jours de la semaine. Il est surmonté d'un cadran secondaire, également annulaire, indiquant les quantièmes de lune. Le mouvement est supporté par deux arches, la face émaillée à décor d'étoiles or se détachant sur un fond bleu. Au centre, un cartouche signé RIDEL à Paris. Les émaux attribués à Joseph COTEAU Elle repose sur une base quadrangulaire en marbre blanc de Carrare qui a partiellement conservé son décor peint au gras de courses de guirlandes de roses et d'un aigle aux ailes déployées. Balancier orné de perles et d'un soleil. Petits pieds toupies. Fin de l'époque Louis XVI H: 50 - L: 28,5 - P: 14,8 cm Quelques éclats et restaurations, timbre restauré Le XVIIIe siècle français est probablement la période des arts décoratifs européens au cours de laquelle les artisans firent preuve de la plus grande imagination. En effet, on assiste à un exceptionnel renouvellement des formes et des motifs et à l'invention de nouveaux modèles jusqu'alors absents du répertoire esthétique ou quasiment jamais utilisés. Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, les artisans firent preuve d'une rare créativité pour élaborer des modèles de pendules aux compositions de plus en plus abouties qui contenaient le plus souvent des mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps. Le modèle des pendules de type «squelette» fut créé dans ce contexte particulier; il permettait d'offrir à la vue des spectateurs la complexité des mécanismes et mettait l'accent sur l'élégance des compositions volontairement dépouillées, souvent uniquement constituées d'une armature supportant le ou les cadrans. Pour les exemplaires les plus luxueux, ces armatures étaient revêtues d'un décor émaillé plus ou moins raffiné réalisé par les plus talentueux émailleurs parisiens du temps, particulièrement Joseph Coteau à qui nous attribuons le superbe décor émaillé de la pendule que nous proposons. Parmi les rares autres pendules squelettes répertoriées réalisées dans le même esprit, citons notamment: un premier modèle, le cadran signé Ridel et les émaux signés Coteau et datés 1796, reproduit dans Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, Bruxelles, 2004, p.103; un deuxième, signé Laurent à Paris, a été proposé aux enchères il y a quelques années sur le marché de l'art suisse (voir J-D. Augarde, Les ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.340, fig.255); un troisième, indiquant le calendrier républicain, est illustré dans G. et A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises, de Louis XVI à l'Empire, Florence, 2013, p.178; un quatrième appartient aux collections royales espagnoles (paru dans J. Ramon Colon de Carvajal, Catalogo de Relojes del Patrimonio nacional, Madrid, 1987, p.95, catalogue n°78); enfin, mentionnons un dernier modèle de ce type particulièrement proche de la pendule que nous proposons qui se trouvait anciennement dans la collection Diette; signé Julien Béliard et muni d'un caddran décimal, il présente également la particularité d'avoir conservé sur sa base en marbre blanc de Carrare son décor peint «au gras» (reproduit dans Tardy, La pendule française des origines à nos jours, 2ème partie: Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.353, fig.4). Joseph Coteau (1740-1801) est le plus célèbre émailleur français de son temps et collabora avec la plupart des grands horlogers parisiens de l'époque. Concurrent direct de Dubuisson, Coteau était originaire de Genève et devint maître peintre-émailleur de l'Académie de Saint Luc en 1766. Quelques années plus tard, il vint s'installer à Paris et rencontra immédiatement un immense succès pour la perfection et la qualité exceptionnelle de ses créations. A partir de 1772, il installa son atelier rue Poupée. L'émailleur laissa notamment son nom à une technique précieuse d'émaux en relief

Auktionsarchiv: Los-Nr. 231
Auktion:
Datum:
16.09.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

RARE PENDULE DITE SQUELETTE en bronze ciselé et doré et émail; le cadran principal annulaire indique les heures, les minutes, les secondes, les quantièmes et les jours de la semaine. Il est surmonté d'un cadran secondaire, également annulaire, indiquant les quantièmes de lune. Le mouvement est supporté par deux arches, la face émaillée à décor d'étoiles or se détachant sur un fond bleu. Au centre, un cartouche signé RIDEL à Paris. Les émaux attribués à Joseph COTEAU Elle repose sur une base quadrangulaire en marbre blanc de Carrare qui a partiellement conservé son décor peint au gras de courses de guirlandes de roses et d'un aigle aux ailes déployées. Balancier orné de perles et d'un soleil. Petits pieds toupies. Fin de l'époque Louis XVI H: 50 - L: 28,5 - P: 14,8 cm Quelques éclats et restaurations, timbre restauré Le XVIIIe siècle français est probablement la période des arts décoratifs européens au cours de laquelle les artisans firent preuve de la plus grande imagination. En effet, on assiste à un exceptionnel renouvellement des formes et des motifs et à l'invention de nouveaux modèles jusqu'alors absents du répertoire esthétique ou quasiment jamais utilisés. Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, les artisans firent preuve d'une rare créativité pour élaborer des modèles de pendules aux compositions de plus en plus abouties qui contenaient le plus souvent des mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps. Le modèle des pendules de type «squelette» fut créé dans ce contexte particulier; il permettait d'offrir à la vue des spectateurs la complexité des mécanismes et mettait l'accent sur l'élégance des compositions volontairement dépouillées, souvent uniquement constituées d'une armature supportant le ou les cadrans. Pour les exemplaires les plus luxueux, ces armatures étaient revêtues d'un décor émaillé plus ou moins raffiné réalisé par les plus talentueux émailleurs parisiens du temps, particulièrement Joseph Coteau à qui nous attribuons le superbe décor émaillé de la pendule que nous proposons. Parmi les rares autres pendules squelettes répertoriées réalisées dans le même esprit, citons notamment: un premier modèle, le cadran signé Ridel et les émaux signés Coteau et datés 1796, reproduit dans Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, Bruxelles, 2004, p.103; un deuxième, signé Laurent à Paris, a été proposé aux enchères il y a quelques années sur le marché de l'art suisse (voir J-D. Augarde, Les ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.340, fig.255); un troisième, indiquant le calendrier républicain, est illustré dans G. et A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises, de Louis XVI à l'Empire, Florence, 2013, p.178; un quatrième appartient aux collections royales espagnoles (paru dans J. Ramon Colon de Carvajal, Catalogo de Relojes del Patrimonio nacional, Madrid, 1987, p.95, catalogue n°78); enfin, mentionnons un dernier modèle de ce type particulièrement proche de la pendule que nous proposons qui se trouvait anciennement dans la collection Diette; signé Julien Béliard et muni d'un caddran décimal, il présente également la particularité d'avoir conservé sur sa base en marbre blanc de Carrare son décor peint «au gras» (reproduit dans Tardy, La pendule française des origines à nos jours, 2ème partie: Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.353, fig.4). Joseph Coteau (1740-1801) est le plus célèbre émailleur français de son temps et collabora avec la plupart des grands horlogers parisiens de l'époque. Concurrent direct de Dubuisson, Coteau était originaire de Genève et devint maître peintre-émailleur de l'Académie de Saint Luc en 1766. Quelques années plus tard, il vint s'installer à Paris et rencontra immédiatement un immense succès pour la perfection et la qualité exceptionnelle de ses créations. A partir de 1772, il installa son atelier rue Poupée. L'émailleur laissa notamment son nom à une technique précieuse d'émaux en relief

Auktionsarchiv: Los-Nr. 231
Auktion:
Datum:
16.09.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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